À propos de la sourate La caverne
Numéro
18
Nom arabe
الكهف
Versets
110
Révélation
Médinoise
Articles liés
54
قُلْ إِنَّمَآ أَنَا۠ بَشَرٌ مِّثْلُكُمْ يُوحَىٰٓ إِلَىَّ أَنَّمَآ إِلَـٰهُكُمْ إِلَـٰهٌ وَٰحِدٌ ۖ فَمَن كَانَ يَرْجُوا۟ لِقَآءَ رَبِّهِۦ فَلْيَعْمَلْ عَمَلًا صَـٰلِحًا وَلَا يُشْرِكْ بِعِبَادَةِ رَبِّهِۦٓ أَحَدًۢا
qul innamā anā basharun mith'lukum yūḥā ilayya annamā ilāhukum ilāhun wāḥidun faman kāna yarjū liqāa rabbihi falyaʿmal ʿamalan ṣāliḥan walā yush'rik biʿibādati rabbihi aḥadan
Muhammad Hamidullah
Dis: «Je suis en fait un être humain comme vous. Il m'a été révélé que votre Dieu est un Dieu unique! Quiconque, donc, espère rencontrer son Seigneur, qu'il fasse de bonnes actions et qu'il n'associe dans son adoration aucun autre à son Seigneur».
Rachid Maach
Dis : « Je ne suis qu’un homme comme vous auquel il est révélé que votre Dieu est un dieu unique. Que celui donc qui espère rencontrer son Seigneur accomplisse de bonnes œuvres et n’associe nulle divinité au culte de son Seigneur. »
Centre International Nur
Dis : « Je ne suis qu’un humain comme vous et il m’est révélé que votre Dieu est Un. Que celui qui espère rencontrer son Seigneur fasse le bien et n’associe personne à l’adoration de son Seigneur. »
Analyse mot-à-mot
qul
dis
Autres traductions possibles :
innamā
seulement
Analyse linguistique :
en effet
Autres traductions possibles :
anā
je
Autres traductions possibles :
basharun
['humain']
Analyse linguistique :
humain
Autres traductions possibles :
mith'lukum
comme vous
Analyse linguistique :
semblable
Autres traductions possibles :
yūḥā
révélé
Autres traductions possibles :
ilayya
vers moi
Analyse linguistique :
à
Autres traductions possibles :
annamā
seulement
Autres traductions possibles :
ilāhukum
votre dieu
Analyse linguistique :
dieu
Autres traductions possibles :
ilāhun
dieu
Autres traductions possibles :
wāḥidun
unique
Autres traductions possibles :
faman
celui
Analyse linguistique :
donc
Autres traductions possibles :
kāna
était
Autres traductions possibles :
yarjū
espérer
Autres traductions possibles :
liqāa
rencontre
Autres traductions possibles :
rabbihi
son Seigneur
Analyse linguistique :
seigneur
Autres traductions possibles :
falyaʿmal
qu'il agisse
Analyse linguistique :
qu'il travaille
Autres traductions possibles :
ʿamalan
acte
Analyse linguistique :
œuvre
Autres traductions possibles :
ṣāliḥan
bon
Autres traductions possibles :
walā
et non
Autres traductions possibles :
yush'rik
associe
Autres traductions possibles :
biʿibādati
adoration
Autres traductions possibles :
rabbihi
Seigneur
Analyse linguistique :
seigneur
Autres traductions possibles :
aḥadan
un
Analyse linguistique :
personne
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (3)

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur du discours sur l'Imam Hussein et la foi authentique, que le prophète dit « Je suis un homme comme vous », « On me révèle », et que cette proximité rend la révélation accessible à la condition d'une foi vivante; il surgit précisément quand l'orateur veut lier l'élection des Asbat, l'Islah et l'exigence de donner ce qu'on aime à la réalité d'un engagement qui va au-delà d'une foi de commerçant. On l'invoque pour montrer pourquoi croire au messager ne suffit pas sans croire à la révélation continue : c'est ce lien qui légitime la vocation de l'Imam Hussein à préserver la lumière descendue et qui permet de discerner qui demeure fidèle et qui, comme les hypocrites de Kûfa, s'en retourne sur ses talons. Spirituellement, le verset sert de mesure intérieure — la réceptivité à l'inspiration est l'épreuve ultime de loyauté, l'étincelle qui anime l'action réparatrice.

Ce verset est cité pour rappeler, dans le fil même de la révélation vivante et du tawḥīd familial, que le messager n’est pas une créature à part mais un cœur comme le nôtre, appelé à dire la parole qui unit; il est évoqué au moment où l’article parle des « qul », de la parole que l’on dit ensemble, et de cette invitation à former une famille spirituelle qui transforme la peur en certitude. On le place ici pour montrer que la parole révélée n’est pas un privilège inaccessible mais une voix qui rejoint nos vies, que suivre cette parole n’exige pas d’être surhumain mais d’entrer dans une communauté qui vit le tawḥīd, et que c’est par cette proximité que naît la confiance nécessaire pour accueillir la promesse du paradis préparé pour les éveillés. Son rôle spirituel est donc d’abaisser la distance entre ciel et cœur, d’appeler à l’union et de rendre vivante la transformation intérieure.

Ce verset est cité pour rappeler, avec douceur et urgence, que l'appel divin à l'action réparatrice touche le cœur de celui qui espère la rencontre de son Seigneur : inscrit dans le fil du discours après Al-Khidr et la réflexion sur l'ākhirah, il survient pour lier la pratique ici-bas à une réalité qui émane de là‑bas, comme une passerelle spirituelle. Mes frères et mes sœurs, on l'invoque parce qu'il dit simplement que qui attend la rencontre de son Seigneur doit accomplir un amal ṣāliḥ et demeurer dans l'unicité, donnant ainsi un fondement scripturaire à l'idée qu'une œuvre réparatrice — même une seule — porte en elle un pouvoir transcendantal; son rôle dans l'argumentation est de consolider l'espérance: purifier l'âme, atteindre le statut des sâliḥîn et, depuis l'ākhirah présent, transformer notre monde par une responsabilité empreinte de miséricorde et de sincérité.
