À propos de la sourate La vache

Numéro

2

Nom arabe

البقرة

Versets

286

Révélation

Médinoise

Articles liés

90

الٓمٓ

alif-lam-meem

Muhammad Hamidullah

Alif, Lâm, Mim.

Rachid Maach

Alif-Lâm-Mîm.

Centre International Nur

Alif, Lâm, Mîm.

Analyse mot-à-mot

#1

alif-lam-meem

nom

Analyse linguistique :

alif

Autres traductions possibles :

alif
lam
mim
lettres
La Science Innée et le Troisième Peuple
La Science Innée et le Troisième Peuple

Ce verset est cité pour rappeler, au creux de notre cœur et de notre marche collective, que le Livre est la boussole unique qui nous ramène à l’éveil : en évoquant Alif Lam Mim (Sourate 2, La Vache, verset 1) l’orateur le place au milieu de sa méditation sur la science innée, juste après avoir invité au repentir et à la remise à zéro quotidienne, comme une affirmation limpide que le « Kitâb » guide les éveillés et ouvre la porte à l’‘‘ilm ladunnî ; il est nommé ici pour ancrer l’auditeur dans la confiance envers la révélation, pour montrer que la quête du troisième peuple ne se fait pas par la seule raison acquise mais par l’abandon humble à la direction promise, et pour légitimer l’obéissance aux dépositaires et aux Ahl al-Bayt comme voie tangible vers la miséricorde et la reconnaissance intérieure qui transforme le savoir en présence vivante.

Le Tawba : Retour à Notre Origine Primordiale
Le Tawba : Retour à Notre Origine Primordiale

Ce verset est cité pour ouvrir une porte de lumière au cœur du discours, placé précisément dans la partie « Les Caractéristiques des Éveillés » où l’orateur récite Alif, Lam, Mim et proclame : Thalika al-Kitâb la rayba fihi, hudâ lil-muttaqîn ; il est évoqué ici comme l’assise première qui dissipe le doute et pose le Livre comme boussole pour ceux qui aspirent au retour à la fitra. Dans ce contexte, la récitation sert à légitimer la suite : croire en l’al-al-ghayb, faire la prière, partager le rizq ne sont pas de simples morales mais des réponses vivantes à cette guidance sans hésitation ; le verset est ainsi cité pour ancrer la mission contemplative et active que l’esprit descend pour réveiller, pour montrer que la voie proposée n’est pas subjective mais puisée dans une source assurée, et pour appeler chacun à se reconnaître parmi les « éveillés » qui reçoivent et transmettent la lumière.

Articles citant ce verset (5)

La Nuit du Destin : Repentir et Miséricorde Divine
La Nuit du Destin : Repentir et Miséricorde Divine

Ce verset est cité pour rappeler, dans la lueur de Laylatoul Qadr, que le Livre dont nous parlons n’est pas une parole ordinaire mais la boussole des éveillés ; ici, au milieu de l’appel à communier avec l’Esprit, Muhammad et la famille du Prophète, il surgit comme une clé pour discerner qui est vraiment réveillé, car le conférencier le pose après avoir nommé la présence invisible de l’Imam et le mouvement du cœur : Alif Lam Mim… Dhalika l-kitabu la rayba fihi, hudan li-l-muttaqîn. En l’évoquant, il explique pourquoi le doute est le signe d’un cœur encore endormi et pourquoi la vraie foi se traduit par la croyance en al-ghayb, la prière et le don du rizq ; ce verset fait office de fondement spirituel, il légitime l’invitation au repentir et à l’ouverture du cœur, reliant la nuit sacrée, la famille prophétique et la mission de devenir des êtres choisis et vivants par la guidance du Livre.

L'Inspiration Divine contre la Corruption de Gog et Magog
L'Inspiration Divine contre la Corruption de Gog et Magog

Ce verset est cité pour répondre à la question vive du texte : pourquoi le Coran, bien qu’ouvert à tous, n’est-il perçu que par les éveillés ? Ici, la formule Alif, Lam, Mim est ramenée comme une clef silencieuse, une proclamation initiale qui pose « le livre sur lequel il n'y a aucun doute, une direction pour les éveillés », et sert de seuil entre une lecture froide et une lecture vivante. Dans le discours, ce verset est convoqué au moment où l’on contraste la révélation et le raisonnement d’Iblis : il établit la condition spirituelle, la Taqwa, nécessaire pour que le texte devienne al-kitâb et le mubîn, pour que la parole rende vivant et guide face aux signes de la fin. Son rôle n’est pas décoratif mais structurant : il légitime l’idée que seule une disposition du cœur et un groupe inspiré peuvent transformer le livre en lumière active contre la corruption de Gog et Magog.

L'Injustice Apparente et la Maîtrise du Temps dans le Coran
L'Injustice Apparente et la Maîtrise du Temps dans le Coran

Ce verset est cité pour… poser d’emblée la certitude et la destination du discours : dans la section « La Foi en l’Invisible » l’orateur égrène les lettres Alif, Lam, Mim et les formules « Voilà le livre… sur lequel il n’y a aucun doute… Hudan lil mutaqin » pour indiquer que la parole adressée n’est pas un objet de scepticisme mais une direction pour les éveillés. Le verset intervient comme clef de lecture pour opposer ceux qui demandent des signes par doute et ceux qui, ancrés dans la foi en l‑ghayb, reçoivent les Âyat comme indications de chemin et non comme simples preuves. Spirituellement il encourage la confiance, la patience et la lecture intérieure des récits (Yusuf, Al‑Khidr, Iblis), orientant l’âme vers une pratique du tasbîh qui compresse le temps et révèle la sagesse cachée derrière l’apparente injustice.