L'Injustice Apparente et la Maîtrise du Temps dans le Coran
Introduction
« إن الله مع الصابرين. Dieu est avec les patients. Celui qui est patient, il est avec Dieu. »
Mes chers frères et sœurs, le plaisir de vous retrouver pour une nouvelle analyse que j'entame avec un verset du Coran. Ce verset, c'est le verset 100 de la Sourate Joseph, donc la Sourate numéro 12. Et il éleva ses parents sur le trône et tous tombèrent devant lui prosternés. Et il dit, ô mon père, voilà le ta'wîl de mon rêve de jadis. Dieu l'a bel et bien réalisé. Et il m'a certainement fait du bien quand il m'a fait sortir de prison et qu'il vous a fait venir de la campagne ou du désert, après que le diable ait suscité la discorde entre mes frères et moi. Mon Seigneur est plein de douceur pour ce qu'il veut et c'est lui l'omniscient, le sage.
La Foi en l'Invisible et les Signes du Coran
Mes frères et mes sœurs, le livre de Dieu est extraordinaire. Il est une parole qui est celle du tout miséricordieux. Nul doute sur sa parole. D'ailleurs, les versets du Coran, dans la Sourate la Vache, la Sourate numéro 2, où Dieu cite trois lettres, Alif, Lam, Mim, et puis ensuite il dit « Valé kal keteb ». Voici le livre. « Valé kal keteb la rayba fih ». Sur lequel il n'y a aucun doute. Une direction pour qui ? « Hudan lil mutaqin ». Pour ceux qui sont éveillés.
Et puis, il continue, il va donner une description de ceux qui sont éveillés. « Al-ladina yu'minuna bil ghayb ». Ceux qui croient en ce qui est absent, ce qui est invisible, ce qui n'est pas là, « al-al-ghayb ». Donc c'est la première notion et si elle précède les autres notions, c'est qu'elle est essentielle dans la foi. La base de notre foi, c'est la foi en ce qui est absent.
Et puis après vient ceux qui se lèvent pour la prière, ceux qui font la prière et ceux qui partagent ou qui donnent de ce qu'on leur a attribué. Les bases sont posées, mes frères et mes sœurs, à travers ces versets du Coran et Dieu nous oriente.
Dieu nous oriente déjà en nous précisant que ce livre, il n'y a aucun doute dessus. Alors que nous, les hommes, nous sommes sujets à toutes sortes de doutes. Alors comment faire pour ne pas avoir de doute ? Et comment le Coran s'exprime ? Et comment dois-je prendre ces versets ?
Alors je vais le dire exprès verser, puis après je traduirai le mot puisque c'est le mot « Âyat » en définitive. Et on va donner une précision sur ce mot « Âyat » qui peut avoir plusieurs niveaux. Donc sur ce mot « Âyat » qui veut dire « signe ». Et il pose les bases en disant « le livre sur lequel il n'y a aucun doute est une direction pour les éveillés ».
Mes frères et sœurs, il y a différentes manières de prendre les « Âyat » ou les versets, ou je le dis, les signes. Les signes, mes frères et sœurs, sont faits pour ceux qui ont des doutes. Ils ont besoin qu'on leur prouve par A plus B que c'est la vérité. Ça ne va pas du tout avec le principe de la foi en ce qui est invisible.
Parce que les gens vont dire « moi je crois que ce que je vois ». Une grande partie des gens, même les croyants, les croyants disent qu'ils croient en l'invisible en pensant « je crois aux anges, je crois aux Djinns, etc. » Mais ça n'est pas une vision claire de ce qui est absent. C'est facile à dire avec les mots comme ça, « oui il y a des anges ».
Non, il t'invite à une foi puissante en ce qui n'est pas apparent. Mais bien sûr ce qui n'est pas apparent peut se révéler. Elle se révèle qu'à ceux qui n'ont pas de doute. Ceux qui ont des doutes ne peuvent pas le voir. Alors on leur parle en signe, on les avertit. Allez, entre guillemets, je veux dire, on leur fait peur un petit peu. Comme il suffit de regarder les signes.
Dieu, quand il parle de Pharaon, il parle de neuf signes. Il n'a pas dit miracle, tout le monde dit miracle, mais ce sont des signes. Des signes manifestes qui appellent les gens qui ont des doutes. Ça c'est une vision basique de ce que peuvent représenter les signes pour la majorité des gens.
Mais mes frères et mes sœurs, c'est autre chose, c'est pas des signes qui sont là pour, comme moi je l'entends, pour ceux qui ont des doutes, je le répète. Non, c'est quelqu'un qui a déjà raffermi dans la foi, qui a la stabilité, qui marche sereinement et fermement sur la terre, et qui eux, les Âyat, les signes ne sont plus des signes pour eux.
Ce sont des indications, des manifestations de chemin qu'ils doivent prendre pour aller à la rencontre de leur Seigneur. C'est complètement différent. C'est pas quelqu'un qui cherche, qui a des doutes, qui sait pas, non. C'est quelqu'un qui a aucun doute sur la foi, mais qui a besoin que son Seigneur lui indique la voie pour retrouver le chemin qui mène à la proximité de Dieu. C'est ça. C'est ça notre foi. Et c'est ça croire ce qui est absent. Et c'est ça la recherche de l'éveil à travers cette foi en ce qui est absent. Et c'est à cette vision-là que Dieu nous invite.
Comprendre l'Injustice : Histoires de Joseph, Al-Khidr et Iblis
Alors mes frères et mes sœurs, ça n'est qu'une petite parabole pour commencer et initier le sujet, parce que je vous avais dit que je parlerais d'une notion qui est une notion de justice. La notion de la justice, elle fait prendre des initiatives et des directions à l'homme qui ne sont pas les bonnes lorsqu'il est un homme qui recherche à travers une injustice, à justifier un état d'être.
Je suis comme ça parce qu'il s'est passé telle chose. Vous allez voir où est-ce que je veux vous amener parce que ça c'est nous. On veut toujours trouver une raison extérieure au problème que nous rencontrons alors qu'en définitive le vrai problème c'est nous.
Nous l'avons un peu en réalité, nous en avons un peu parlé, mais je ne rentrerai pas dans ce sujet-là parce que nous l'avons développé la semaine dernière, mais c'est une histoire de tawḥīd et d'idole. On adore des idoles et la plus grande idole que nous avions exprimée en tant que nous-mêmes, la plus grande idole c'est nous-mêmes, et on ne veut pas reconnaître cela, donc on cherche à l'extérieur un raisonnement, une réflexion, une injustice pour justifier que j'ai agi de telle manière parce que voilà, on m'a fait ceci ou on m'a fait cela.
Et ça, c'est une vision qui fasse complètement la foi et qui vous fait prendre des directions qui ne sont pas les directions que Dieu veut pour vous. Alors, il y a une histoire formidable dans le Coran, elle est formidable parce que là on est déjà à un niveau supérieur dans cette histoire. Ce niveau de cette histoire, c'est l'histoire de Al-Khidr ou l'‘abd sâliḥ avec Moise.
Et les histoires que vous connaissez dans cette histoire, il y a trois histoires sur lesquelles, je reviens brièvement sur la première, je pense que la deuxième va être claire à travers la première et la troisième aussi. Moise, ce grand serviteur, est un amoureux de Dieu. Et parce qu'il est un homme de la révélation, un homme inspiré de Dieu.
Nous sommes dans l'histoire de l'Al-Khidr et de l'‘abd sâliḥ qui va révéler qu'est-ce qui se cachait derrière ces histoires. Là où nous, et où Moise alayhi s-salam, que la paix et la bénédiction soient sur lui, voyait une injustice, il y avait en réalité une profondeur et une histoire qui est une histoire de temps et une histoire de un commencement et une finalité.
Et c'est le manque de clairvoyance et de ne pas être assez patient pour voir cette réalité ou cette finalité qui fait que nous prenons le parti de dire c'est une injustice. Et c'est ça le plus terrible.
Iblis, il a vécu lui-même l'une des plus grandes injustices. Laquelle est-elle ? Il ne comprend pas. Lui, il a adoré Dieu pendant six mille ans. Il a arrivé au niveau où il est arrivé et Dieu, il arrive. Que Dieu me pardonne de le dire ainsi, c'est une image avec un homme et il présente un homme, représentant de Dieu, auquel Dieu donne la science. Et il lui donne sans qu'il n'y ait de temps, sans rien, il lui donne.
Alors, quelle est la réaction d'Iblis ? Mais c'est une injustice ! Tu l'as créé de terre et moi tu m'as créé de feu. Logiquement c'est moi, je suis supérieur. Bien sûr que j'imagine les choses, mais c'est exactement la même chose.
Donc, qu'est-ce que Dieu nous enseigne mes frères et mes sœurs ? C'est vrai que dans la création, dans toute la création, il y a une histoire d'une grande injustice. Et cette injustice, vous la connaissez. Mais les injustices que nous pouvons vivre dans notre quotidien, il faut faire très attention et être un homme doué d'une grande sagesse et d'une grande patience pour être de ceux qui ne tombent pas dans le piège d'une injustice apparente, qui n'est qu'une injustice apparente et que derrière se cache quelque chose de plus grand et de plus beau.
L'Histoire de Joseph : Désigner le Vrai Ennemi
Mes frères et mes sœurs, nous devons être vigilants et c'est pour cette raison-là que j'ai voulu vous parler de cette histoire d'injustice et de cette histoire de Al-Khidr. Et nous devons toujours, dans notre quotidien, dans notre manière dont nous apprécions les choses, nous devons toujours mettre, comment je vais vous dire ça, appeler un chat un chat.
Notre ennemi, nous n'en avons pas d'autre, c'est Iblis. Alors bien sûr, Iblis se sert des hommes. Il y a des hommes qui sont les serviteurs d'Iblis. Et donc l'homme peut devenir un ennemi de l'homme. On est bien d'accord. Mais l'ennemi, c'est Iblis.
Et on a une histoire extraordinaire qui nous montre ça. C'est l'histoire de Joseph et ce verset que je vous ai cité tout à l'heure. Regardez ce personnage, cette personnalité de Joseph, que la paix de Dieu soit sur lui. Lisez son histoire, mais c'est extraordinaire. Regardez ce qui s'est passé entre ses frères et lui. Et toute l'injustice qu'il aurait pu prétendre à ses frères après ce qu'ils lui ont fait. Extraordinaire.
Et qu'est-ce qu'il fait, Joseph ? Qu'est-ce qu'il dit ? Lisez cette histoire. À aucun moment, il n'a jamais blâmé ses frères. Il a dit que c'est Chaytân qui a divisé et qui a mis la division entre moi et mes frères. Voilà, il a désigné l'ennemi. Pas un autre, il n'a pas cherché des raisonnements ou cherché à justifier. Non, il sait que c'est Iblis qui est derrière tout ça.
Chaytân. Il a dit que c'est l'ennemi de l'homme. Chaytân est pour l'homme un ennemi déclaré. C'est cet ennemi-là que nous combattons, pas un autre ennemi. Si nous pensons, quand nous avons une histoire ou un problème avec un frère ou une sœur, que c'est lui, nous faisons fausse route. Nous nous plantons complètement.
Je voulais vous rappeler ça, mes frères et mes sœurs, parce que je sais que dans notre quotidien, on est tous comme ça. On a tous une manière de réagir, et cette manière de réagir fait qu'on s'oublie toujours et on voit toujours des causes à l'extérieur.
La Notion du Temps : Maîtrise et Compression dans le Coran
C'est pour cette raison-là que je voulais vous parler de ce sujet qui nous mène où ? Qui nous mène à la notion du temps, puisque la notion du temps qui était maîtrisée par Al-Khidr, parce que vous savez que Al-Khidr, l'‘abd el-sâliḥ, dans son histoire et dans ses trois histoires, il y a une histoire de trois temps.
Un temps court, un temps un peu plus long et un temps très long qui nous mène même au jour de la résurrection ou à la fin des temps, on va dire ainsi.
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Le temps court, c'est le temps avec les pauvres, qui était un temps quelques heures, peut-être, selon l'histoire.
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Le temps avec l'enfant, c'était le temps d'une partie d'une vie, donc des années.
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Et puis le temps avec les orphelins qui nous mène à la fin des temps, c'est-à-dire le temps de presque toute la vie ou d'une grande partie du temps de l'humanité, et que l'‘abd el-sâliḥ, il avait une maîtrise du temps un peu particulière.
C'est quoi cette maîtrise du temps et pourquoi cette histoire est là ? Alors maintenant, on va plonger dans la Genèse et, Inchâ'Allah, avec la permission de Dieu, on va essayer de retracer cette histoire d'injustice et cette histoire de Al-Khidr.
Avant de rentrer là-dedans et de clôturer Inchâ'Allah, pourquoi Dieu nous invite-t-il dans beaucoup d'histoires dans le Coran, et je vais vous citer quelques histoires, quelques versets, pas les versets directement, mais je vais faire référence à des versets, qui nous parlent du temps ? Pourquoi ?
Je vais citer d'abord ces histoires de temps, et puis après on va essayer de faire sortir la substantifique moelle de ce temps que l'homme doit vivre sur cette terre. C'est quoi ce temps que l'homme doit vivre sur cette terre ? Est-ce qu'il est fait pour le temps de cette terre ?
Eh bien, on a par exemple un verset du Coran, où Dieu nous parle du temps, où il dit « Un jour auprès de Dieu équivaut à mille ans de votre compte ». Voilà, une histoire de temps. Alors bien sûr, vous allez me dire, ouais, mais ça c'est par rapport à Dieu. Ouais, mais pourquoi Dieu fait intervenir cette histoire de temps ? Et qu'il dit « Un jour auprès de moi équivaut à mille ans de votre compte ». C'est une interpellation.
Et pour ceux qui suivent la voie des prophètes, ça n'est pas un signe, mais une direction. Quelle est la direction que Dieu veut nous donner à travers ces versets ?
Il y a une autre histoire de temps dans le Coran, et vous la connaissez tous, c'est dans l'histoire de la caverne, l'histoire des gens de la caverne qui vont dormir pendant 300 années. C'est encore une histoire de temps, 309 années, pour être fidèle au livre de Dieu. 309 années qui, quand ils se réveillent, ils ont l'impression d'avoir passé un jour ou une partie d'un jour. Encore une interpellation sur le temps. C'est quoi ce temps ?
On a encore une autre histoire qui ressemble à celle-ci, mais là c'est un chercheur, c'est Uzayr, qui voit, qui constate une situation et qui dit « Mais comment tu pourrais ressusciter cette cité ? » Et que Dieu va lui faire vivre une histoire de temps en le faisant mourir pendant 100 années. Et lorsqu'il se réveille, Dieu lui propose une sorte de parabole, une sorte entre guillemets, je veux dire, parce qu'il lui fait montrer à travers son expérience trois temps.
Sur lesquels je ne reviens pas, on a déjà un peu abordé ceci, on pourra pourquoi pas dans le futur encore aborder cette histoire. Et le plus terrible, et c'est avec ça que je conclurai, pour les versets du Coran et les histoires qui nous parlent du temps, mais il y en a encore d'autres sûrement.
C'est l'histoire de notre mort à tous. Que va-t-il se passer ? C'est ce que Dieu nous dit dans son livre quand on va être ressuscité. L'homme, qu'est-ce qu'il va dire ? Il aura l'impression qu'il est resté un jour ou une partie d'un jour. Encore une histoire de temps.
Et je rajoute quelque chose, une histoire de temps compressé. Pourquoi compressé ?
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L'histoire des 100 ans et la nourriture et l'âne et ce qui s'est passé et la nourriture qui est encore chaude, temps compressé.
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L'histoire des 309 années et que c'est comme s'ils ont passé une journée ou une partie d'une journée, temps compressé.
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L'histoire d'un jour auprès de Dieu qui équivaut à 1000 ans de votre compte, temps compressé.
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Et la dernière histoire de notre mort et qui à l'échelle humaine peut paraître des centaines d'années et qui représente, lorsque nous sommes ressuscités, qu'une journée ou la partie d'une journée.
Eh bien, mes frères et mes sœurs, pourquoi cette histoire d'Iblis et pourquoi cette histoire des anges ? Cette histoire d'Iblis et le temps qu'il a vécu et le temps dans lequel nous sommes qui n'est que l'histoire d'Iblis est là pour nous montrer que nous ne devons pas vivre et adorer Dieu comme Iblis l'a fait. Parce que si nous le faisons ainsi, alors par le temps, l'homme court à sa perte. Nous allons vers le temps de la perdition.
Alors, nous avons une solution. La solution, c'est d'adorer Dieu à travers un tasbîh qui était celui des anges, qu'à travers ce tasbîh, Dieu compresse le temps et ils ont la vision de la lumière. Et que Dieu nous invite à l'adorer à travers un tasbîh pour avoir la vision de la lumière et que Dieu compresse le temps pour nous.
La compression du temps égale le tasbîh, égale la science. Tout ça, ça va ensemble. Et donc, nous avons une vision claire de notre commencement et de notre fin. Parce que nous sommes à travers le tasbîh, nous avons retrouvé le chemin de ceux qui ont compressé le temps à la manière des anges.
Mais bien sûr, nous, nous n'avons pas été créés pour ça. Là, nous sommes ici et nous devons le faire ainsi. Alors bien sûr, quand je dis tasbîh, ça veut dire la base. Le tasbîh, c'est quoi? C'est de faire ce que Dieu nous a demandé de faire et de nous interdire ce que Dieu nous a interdit de faire. C'est la base.
Et à partir de ce moment-là, alors nous rentrons dans le tasbîh et dans la transformation et dans la compression du temps qui doit nous mener, bien sûr, à la fin des temps et tout le défi de la fin des temps. Mais ça, je ne vais pas en parler aujourd'hui.
Maintenant, on va arriver à l'histoire de l'homme. Parce qu'en définitive, au début, lorsque nous avons parlé de l'histoire de l'homme, l'homme Adam, Adam reçoit de Dieu les noms de toutes choses sans une histoire de temps. C'est-à-dire sans le paramètre et le facteur temps n'intervient pas.
Donc Dieu nous montre par ceci que le Khalifa, il n'est pas à l'image ni d'Iblis, bien sûr, ni à l'image de l'ange. C'est-à-dire que le rôle et la fonction du Khalifa est indépendante du temps. Qu'est-ce que je suis en train de vous dire, mes frères et mes sœurs?
Eh bien, simplement, je suis en train de vous dire que nous sommes sur cette terre pour adorer Dieu durant un temps, mais que Dieu nous donne la possibilité de compresser ce temps si nous vivons ce tasbîh à la manière des anges, mais qu'il existe un autre temps et qui est le temps de l'homme, qui est la spécificité de l'homme.
Ce temps, c'est le temps que l'on peut nommer le temps inné. Ce temps, c'est un temps que Dieu fait vivre et donne à sa créature et uniquement à son Khalifa. Mais ce temps, nous ne le connaissons pas encore. Nous ne le connaissons pas encore parce que nous sommes dans une vie qui est une parenthèse de notre existence réelle et qu'après cette vie, après cette parenthèse, alors seulement commencera l'histoire de l'homme Khalifa qui a été créé dans un temps qui est que l'homme n'est pas régi par les lois du temps.
Conclusion
Mes frères et mes sœurs, je voulais avec vous partager cette analyse de la genèse et de ces trois existences que sont ces trois espèces de créatures que je répète, les Djinns, les anges et l'homme, parce que c'est une histoire qui nous interpelle et qui nous oriente pour que nous faisions et que nous prenions la bonne direction dans notre vie.
Donc si vous avez compris, si moi j'ai compris avec vous cette histoire de temps, je comprends que je ne dois surtout pas adorer Dieu comme Iblis a adoré, mais que je dois adorer Dieu comme les anges l'ont effectué. Mais que ceci c'est que pour ici sur cette terre, qu'il y a autre chose qui attend l'homme après cette parenthèse qu'est la vie sur cette terre.
J'espère mes frères et mes sœurs que vous saurez apprécier cette analyse dans votre vie afin qu'elle puisse vous apporter du réconfort, de la force et du courage dans votre quotidien. Et surtout mes frères et mes sœurs, et c'est ainsi que j'en conclurai, que vous puissiez moi avec vous prendre la voie de la sagesse et de la patience.
C'est l'histoire de l'arbre de sâliḥ, l'histoire de la vision. Pour avoir la vision, il faut être un homme qui recherche la sagesse à travers la patience. Il faut être patient. La patience Dieu dit, quelle belle phrase.
« Dieu est avec les patients. »






