À propos de la sourate La vache
Numéro
2
Nom arabe
البقرة
Versets
286
Révélation
Médinoise
Articles liés
90
ٱلَّذِينَ يُؤْمِنُونَ بِٱلْغَيْبِ وَيُقِيمُونَ ٱلصَّلَوٰةَ وَمِمَّا رَزَقْنَـٰهُمْ يُنفِقُونَ
alladhīna yu'minūna bil-ghaybi wayuqīmūna l-ṣalata wamimmā razaqnāhum yunfiqūna
Muhammad Hamidullah
qui croient à l'invisible et accomplissent la Salât et dépensent (dans l'obéissance à Allah), de ce que Nous leur avons attribué,
Rachid Maach
qui croient aux mystères, accomplissent la prière et offrent par charité une partie de ce que Nous leur avons accordé,
Centre International Nur
qui croient à l’Inconnaissable (ghayb), accomplissent la Çalât et dépensent des biens que Nous leur avons dispensés.
Analyse mot-à-mot
alladhīna
ceux
Autres traductions possibles :
yu'minūna
croient
Autres traductions possibles :
bil-ghaybi
invisible
Analyse linguistique :
l'invisible
Autres traductions possibles :
wayuqīmūna
établissent
Analyse linguistique :
et établissent
Autres traductions possibles :
l-ṣalata
la prière
Analyse linguistique :
prière
Autres traductions possibles :
wamimmā
et de ce que
Analyse linguistique :
et
Autres traductions possibles :
razaqnāhum
nous leur avons donné
Analyse linguistique :
provision
Autres traductions possibles :
yunfiqūna
dépensent
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour… (Sourate Al-Baqara, La Vache, verset 3) rappeler, au cœur du développement sur la foi en al-ghayb, que le croyant est d’abord « celui qui croit en l’invisible », et que le Livre contient la voie pour ces mêmes croyants. Inséré dans le passage qui médite sur la Laylat Al-Qadr, la présence prophétique et la science du Livre, ce verset sert de pierre angulaire : il pose la définition des musulmans comme des êtres de présence intérieure, capables, par l’imân et la Taqwa, de rendre présent ce qui est hors du temps. Il est cité pour légitimer l’idée que le ghayb n’est pas un simple futur incertain mais le contenu même du Livre, accessible en foi; spirituellement il oriente le lecteur vers une réception contemplative et active de la parole divine, qui transforme l’absence en présence et fait de la lecture du Livre une ouverture vers la vision de l’âme.

Ce verset est cité pour… poser d'emblée la pierre angulaire de la réflexion sur al-ghayb : il surgit dans le rappel de la Sourate la Génisse comme l'affirmation première — « ceux qui croient au ghayb, qui accomplissent la prière et dépensent… » — et sert de fil conducteur au développement. Dans le contexte de l'article il apparaît au moment où l'on cherche à définir ce mystérieux ghayb, pour montrer que la foi n'est pas d'abord un ensemble d'actes rituels mais la confiance en ce qui est absent et connu de Dieu seul ; il explique pourquoi se reposer uniquement sur prières, aumône et pèlerinage ne suffit pas. Spirituellement ce verset joue le rôle de fondement théologique : il place le croyant dans l'attitude d'abandon à la volonté divine, fait du ghayb la condition sine qua non de la foi et relie la révélation, le passé, le présent et le futur à l'œuvre de Dieu dont seules ses clés ouvrent les portes.

Ce verset est cité pour ancrer, au cœur du discours, la définition même de l’éveillé que nous voulons être : ici, au moment où l’on parle de l’éveil, du tawḥīd et du combat contre Iblis face aux séductions modernes comme l’intelligence artificielle, il sert de repère, de critère vivant. Dans le passage, il surgit comme une lumière qui nomme ceux qui croient en l’al-al-ghayb — « El-Ladina youminouna bel-al-ghayb » — et il est évoqué pour distinguer la foi de la certitude de la simple conception intellectuelle; il dit qui peut vraiment être éveillé, qui peut tenir face aux mirages technologiques et rejoindre l’islâh et les sâliḥîn. Spirituellement, il joue le rôle de clé : il légitime l’appel à sortir du monde de l’illusion, à trouver sa place dans le puzzle divin, à devenir muḥraṣīn, non séduits par Iblis, porteurs d’une foi ancrée dans l’invisible et agissante.

Ce verset est cité pour poser d’emblée la fondation vive de la foi, en montrant que le livre est « Hudan lil mutaqin » et qu’il s’adresse prioritairement à « Al-ladina yu'minuna bil ghayb », ces âmes éveillées que la croyance en l’absence précède et oriente. Dans le fil du texte, il intervient juste après l’introduction pour distinguer deux regards : celui qui réclame des preuves et des Âyat comme appui face au doute, et celui qui, déjà raffermi, reçoit ces mêmes Âyat comme indications sur le chemin de la proximité divine ; c’est pourquoi il est cité, afin de placer la foi en l’invisible au cœur de l’argumentation. Spirituellement, il sert à recentrer le débat sur le Tawhid, la patience et la sagesse : croire d’abord en l’invisible permet de lire les apparentes injustices, d’identifier Chaytân comme l’ennemi, et d’accueillir la compression du temps par le tasbîh comme voie de transformation.

Ce verset est cité pour rappeler, mes frères et mes sœurs, que notre foi n’est pas un ornement mais une présence tournée vers l’invisible, et il résonne ici au cœur du développement sur notre dimension cachée ; il intervient au moment où l’on invite chacun à lire les histoires non comme des récits lointains mais comme sa propre trajectoire intérieure, en nommant les éveillés, les muttaqîn, ceux qui croient en ce qui est absent. Il est mis en avant pour asseoir l’argument selon lequel notre réalité première dépasse le temps terrestre et que les signes contenus dans ces histoires servent à nous ramener à notre origine ; son rôle spirituel est d’ancrer la confiance en ce qui n’apparaît pas, d’appeler à la patience et à la générosité vécues comme fruits d’une foi qui sait attendre et transformer l’épreuve en retour vers la vérité intime.

Ce verset est cité pour ancrer, avec douceur et autorité, la définition même de ceux qui sont appelés à retrouver la fitra et à goûter à la nuit hors du temps ; placé dans la section « Les Caractéristiques des Éveillés », il surgit juste après « Voici le livre… » pour dessiner en trois traits la figure des muttqîn — croire en al-al-ghayb, entretenir la prière intime, et partager de ce dont ils ont été gratifiés — et ainsi montrer à qui s’adresse la guidance véritable. Il est invoqué parce qu’il donne le critère spirituel qui permet de recevoir l’esprit et la miséricorde : seuls ceux qui vivent l’absence comme présence, qui tissent une relation quotidienne avec Allâhu, et qui ne thésaurisent pas la lumière, peuvent recevoir le rizq d’en-haut, devenir témoins et transmettre la vie. Son rôle est donc central, il légitime l’appel au Tawba eschatologique et explique qui, parmi nous, sera capable de redevenir « diamant » et porteur de la mission.
Articles citant ce verset (9)

Ce verset est cité pour ancrer la responsabilité des croyants dans une parole claire et vivante : placé au cœur de la section sur « La Responsabilité des Croyants sur Terre », il surgit comme le miroir où se reflète l'appel à l'éveil — ceux qui croient au al-ghayb, se lèvent pour la prière et « qui donnent de ce que nous leur avons donné » — et vient contrer la tentation du divertissement et de l'arrogance; il est évoqué pour rappeler que la foi n'est pas privée mais partage, que la vie spirituelle se révèle par le don concret et la conscience éveillée, et que ce don transforme la prière, la Zakât et chaque action; théologiquement, il sert de fondement éthique à toute la démonstration : l'homme est appelé à vivre non pour lui-même mais en fonction du rôle que Dieu lui confie, témoin et distributeur de ce qu'il a reçu, refusant l'isolement d'Iblis et embrassant la vocation prophétique.

Ce verset est cité pour introduire, avec douceur et autorité spirituelle, la définition des éveillés que le discours appelle à rejoindre : dans Sourate 2, La Vache, verset 3 — Alladhina yu’minuna bi-l-ghaybi wa yuqimuna s-salata wa mimma razaqnahum yunfiqun — il est rappelé au moment où l’orateur, parlant de Laylatoul Qadr, de l’Esprit et de la famille du Prophète, veut préciser qui reçoit véritablement le Livre. Le contexte est celui d’une invitation au repentir et à la présence intérieure : le verset est cité pour nommer les qualités concrètes de ceux qui vivent l’élection — la foi en l’al-ghayb (ainsi l’Imam invisible devient réel pour le cœur), l’ascèse de la prière et le partage du rizq — et pour ancrer théologiquement l’appel à la Tawba et à la miséricorde ; il sert de critère spirituel, une lampe qui éclaire le chemin de la communauté vers la transformation et la responsabilité.

Ce verset est cité pour rappeler, avec douceur et autorité, que la vraie spiritualité commence par la confiance en ce qui est invisible, et il intervient précisément dans la partie où l'auteur parle de la foi en l'ghayb et de la dimension hors du temps et de l'espace. Inséré après l'évocation de l'ascension et des récits prophétiques, il sert à définir qui sont les « éveillés » : ceux qui acceptent sans enfermement les réalités auxquelles le raisonnement ordinaire n'accède pas, qui laissent la prière et l'inspiration les conduire au-delà des lois connues. Sa présence ici légitime le déplacement du discours du tangible vers le transcendant, offre une assise spirituelle à l'idée que l'invisible devient perceptible pour qui entre dans cet état, et justifie la priorité donnée à la foi intuitive sur la seule démonstration rationnelle, reliant ainsi ascension, attestation et retour à l'origine.
