Le al-ghayb : Mystère de la Foi et Volonté Divine
Introduction
« Aux âmes pacifiques, retourne vers ton Seigneur agréante et agréée. »
Mes frères et mes sœurs, Dieu dit dans son saint livre, la Sourate L'Aube. Je cherche refuge en Dieu contre Satan le lapidé et au nom de Dieu, le Clément, la louange à Dieu, Seigneur des mondes et la prière sur le messager de Dieu ainsi que sur sa sainte famille, les Ahl al-Bayt, les Asbat. La prière aussi, la paix sur le messager de Dieu, mais aussi sur l'ensemble des prophètes, des envoyés, des messagers et de leurs héritiers respectifs et que la paix de Dieu soit sur vous tous, mes chers frères et sœurs, et le plaisir de vous retrouver pour cette nouvelle analyse.
Plongée dans le Sujet du al-ghayb
Alors je vous plonge directement dans le sujet, le al-ghayb. Dieu emploie dans différents versets du Coran le mot al-ghayb. On va définir ce mot al-ghayb et on va essayer d'analyser ce mot et les versets dans lesquels Dieu cite ce mot afin de comprendre ce qui se cache derrière.
Mes frères et mes sœurs, je vous souhaite à tous la paix et mes meilleurs vœux à la sortie de ce mois de Ramadan extraordinaire, toujours extraordinaire ce mois de Ramadan. Nous avons été absents quelques dizaines de jours, peut-être un peu plus, mais nous revenons toujours avec de la fraîcheur. Quand je dis de la fraîcheur, pas de la fraîcheur froide, de la fraîcheur de la nouveauté.
De la nouveauté parce que nous adorons un Dieu vivant. Adorer un Dieu vivant, c'est adorer un Dieu qui est, comme il se décrit dans son Saint-Livre, perpétuellement dans une nouvelle création, dans un perpétuel renouveau.
Nous ne sommes pas de ceux, mes frères et mes sœurs, qui avons la foi en un passé et en des traditions simplement. Le passé c'est le passé, il est évoqué dans le Livre de Dieu. Les traditions sont les traditions et elles sont ce qu'elles sont et elles ne donnent ce qu'elles doivent donner que si nous sommes dans le présent.
Mais si nous restons dans le passé de ces traditions, alors nous n'avons que faire de ces traditions parce qu'elles ne produisent pas quelque chose qui va me donner un enseignement dans la vie dans laquelle je suis, dans le présent dans lequel je suis et dans le monde dans lequel je suis aujourd'hui.
Et c'est pour ça que c'est important, mes frères et mes sœurs, de comprendre que la foi c'est un renouveau. Chaque jour que Dieu fait, c'est un renouveau pour vous. Il y a une nouvelle vision, un nouvel éclairage, de nouvelles choses qui apparaissent, qui vous raffermissent, qui vous grandissent et qui vous rapprochent du Dieu unique.
Et si nous ne sommes pas dans cette dynamique, de cette vision de ce renouveau, eh bien nous sommes des hommes qui stagnent ou pire des fois qui marchent à reculons et donc qui n'évoluent pas et qui ne peuvent pas produire le meilleur du meilleur comme cela a été le cas pour les hommes de Dieu, je cite bien sûr les prophètes, les envoyés et leurs héritiers.
Le Monde Contemporain et la Lumière du Coran
Alors mes frères et mes sœurs, nous sommes dans un monde et ce monde c'est le monde du 21e siècle. Et ce monde, il est complètement différent du monde dans lequel le messager de Dieu a vécu. Il y a quand même plus de 14 siècles.
Comment pouvons-nous comprendre aujourd'hui les événements à la lumière de ce que Dieu nous a révélé dans son Saint-Livre ? C'est ça que nous devons mettre devant nous.
Si vous adorez Dieu tel que le font la majorité des gens, c'est-à-dire en pensant que c'est parce que vous priez, parce que vous faites l'aumône et parce que vous avez fait le pèlerinage que vous allez être sauvé, alors sachez que Dieu dit dans son Saint-Livre « peut-être que vous réussirez, peut-être que vous ne réussirez pas ».
Donc ça veut dire que le conditionnement de la réussite, il n'est pas notre adoration et ce que nous produisons en faisant des prières, en faisant notre aumône et en faisant notre pèlerinage ou les autres choses que Dieu nous a recommandées dans son Saint-Livre, mais qu'il y a d'autres choses qui sont essentielles pour nous et que nous devons veiller sur ces choses-là parce qu'elles sont la base de notre foi.
Et que si nous veillons sur cette base-là, alors bien sûr nos prières pourront produire le meilleur de meilleur, notre pèlerinage produira le meilleur du meilleur, nos aumônes produiront le meilleur du meilleur, mais la base de notre foi, elle n'est pas là.
Ça, c'est quelque chose qui nous permet de gérer notre quotidien spirituel, mais ce n'est pas la base de notre spiritualité, la base de notre spiritualité, elle est ailleurs et vous allez voir qu'avec le sujet que nous allons entamer, vous allez voir que tout ceci va prendre son sens.
Et j'espère, avec la permission de Dieu, que nous pourrons l'exprimer de la meilleure des manières pour que vous puissiez en comprendre les tenants et les aboutissants, en tirer une leçon dans votre vie et que cela puisse vous aider à cheminer vers Dieu.
L'Abandon à la Volonté de Dieu
Et vous allez voir que ce cheminement que tous les hommes de Dieu, qu'on soit juif, qu'on soit chrétien ou qu'on soit musulman, nous prétendons cheminer vers Dieu et emprunter le chemin qui mène vers Dieu, mais il y a un paramètre qui est essentiel dans ce cheminement qui fait la différence entre celui qui chemine véritablement et qui est sur la bonne voie et celui qui n'est pas véritablement sur la bonne voie.
Et cet axe essentiel autour duquel tourne bien sûr la vraie foi, c'est de s'abandonner à Dieu. Je vais le dire ainsi. S'abandonner à Dieu et avoir la conscience que Dieu, il n'y a que par sa volonté et que sa volonté, elle a déjà été faite.
Et s'abandonner à sa volonté, c'est croire véritablement en Dieu. Mais vouloir faire pour cheminer et pour grandir, cela fait appel à quelque chose qui vient de nous. Et ce quelque chose qui vient de nous, eh bien il peut nous égarer.
Et c'est ça dont nous devons nous débarrasser pour que nous puissions être véritablement à l'image des prophètes et de ces envoyés qui étaient des hommes qui se sont totalement abandonnés à Dieu et qu'ils sont devenus à travers leur réalisation, à travers ce qu'ils étaient, ils sont devenus la manifestation de la volonté de Dieu.
Analyse des Versets sur le al-ghayb
Alors mes frères et mes sœurs, comme je vous l'ai dit, je vais aborder avec vous ce sujet de al-ghayb, le mot ghayb. Alors pour plonger directement dans ce sujet-là, je ne peux pas faire la passe, je ne peux que citer le deuxième verset ou le troisième verset de la Sourate la Génisse.
Comme vous le savez dans la Sourate la Génisse, Dieu commence par trois lettres qui constituent le premier verset. Le second verset, Donc voici le livre, ou voilà le livre sur lequel il n'y a aucun doute et qui est une direction pour les éveillés.
Et il y a ensuite un troisième verset et ce troisième verset justement, il est question de ce fameux ghayb. Donc Dieu définit et il dit dans ce troisième verset, Alors je le traduis volontairement par ghayb et puis après on va le définir ensemble.
Alors bien sûr, dans le commun des livres, pour ceux qui vont lire en français ce verset, c'est traduit par invisible, inconnaissable, mystère, etc. Ou ce qui est absent aussi et qui est vrai justement.
Donc Dieu dit ceux qui croient au ghayb et puis qui accomplissent la prière, qui effectuent la prière et qui dépensent ou qui donnent de ce que nous leur avons donné.
Ce verset du Coran dit ceux qui croient au ghayb. « Ceux qui croient au ghayb et puis qui accomplissent la prière, qui effectuent la prière et qui dépensent ou qui donnent de ce que nous leur avons donné. »
Ceux qui le donnent ou on peut l'entendre aussi, ils le partagent. Quelle est l'importance de ce ghayb ? Et bien sûr ce verset du Coran, il est en train de l'exprimer, il nous fait plonger directement dans cette importance, cette base de ce ghayb, parce que Dieu nous parle d'un livre qui est bien sûr en l'occurrence sa parole et qui est le Coran.
Le Coran qui est entre nos mains, et qui est aussi le livre et qui est d'un niveau supérieur. Et c'est pour ça que Dieu dit Donc ça veut dire voilà. Voici c'est près, voilà ça veut dire éloigner. C'est-à-dire il parle de quelque chose de grandiose. Voilà le livre. Ce livre sur lequel il n'y a aucun doute.
Le al-ghayb comme Condition de la Foi
C'est Ghaybassar Mawatiwal. Moi, je connais, Dieu dit, ce qui est absent ou le ghayb de ce qui est absent des cieux et de la Terre. Et c'est de ce ghayb dont il est question que même les anges, Iblis, etc., et toutes ces entités-là qui apparemment, pour la majorité des croyants, appartiennent au monde de ghayb, que Dieu dit qu'il connaît ce ghayb.
Et c'est ce ghayb dont il est question aujourd'hui et qui est le conditionnement essentiel ou la condition sine qua non de notre foi. Pourquoi je dis la condition sine qua non ? Ce n'est pas moi qui le dis, c'est le livre de Dieu qui le dit.
Et ce verset du Coran, il nous dit, en définissant les éveillés, que ce sont ceux qui croient au ghayb. Est-ce que vous me suivez ? J'espère que oui.
À partir de ce moment-là, mes frères et mes sœurs, eh bien, on doit se demander mais c'est quoi ce ghayb ? C'est quoi cet invisible ? C'est quoi cet incalculable ? C'est quoi ce mystère dont Dieu nous parle et qui conditionne ma foi ?
Si c'est au-delà de ce qu'on peut penser du monde du mystère des anges et de ce qu'on ne voit pas. Parce que certes, c'est beaucoup plus que ça.
Nouvelles du al-ghayb dans le Passé et le Futur
Il y a un autre verset du Coran que j'aimerais vous citer pour étayer un peu ce propos de ghayb. Ce sont là des nouvelles, donc je traduis le verset, ce sont là des nouvelles du ghayb.
Ce sont là des nouvelles du ghayb. Donc Dieu est en train de s'adresser à qui ? Au messager de Dieu. Et il lui parle de l'histoire de Maryam. « Ce sont là des nouvelles du ghayb que nous te révélons. »
Car tu n'étais pas là lorsqu'ils jetaient leur kalâm pour décider qui se chargerait de Marie. Parce que justement, c'est pour ça que je vous disais qu'il y avait un mystère autour de son père, parce que son père n'est pas présent et donc il faut quelqu'un qui va être le tuteur de Marie, qui va s'occuper de Marie en définitive.
Vous savez, c'est Zacharie qui va prendre en charge la tutelle de Maryam. Donc c'est cette histoire-là. Car tu n'étais pas là lorsqu'ils jetaient leur kalâm pour décider qui se chargerait de Marie. Tu n'étais pas là non plus lorsqu'ils se disputaient ou lorsqu'ils étaient en train de tergiverser pour savoir qui allait prendre, s'occuper d'elle.
Alors ce verset, il est incroyable, mes frères et mes sœurs, parce que premièrement, il fait appel au ghayb. Donc là, ça nous donne déjà une notion en plus. Une notion en plus qui fait que le monde du ghayb peut être aussi ce qui s'est passé.
Puisque là, Dieu dit, nous te donnons des nouvelles d'une histoire qui s'est passée dans le passé et que nous te révélons. Et particularité de ce verset, je ne sais pas si je réponds tout de suite à cette interrogation-là ou si nous répondrons après à cette interrogation-là, mais qui suscite une interrogation.
C'est pourquoi Dieu précise, tu n'étais pas là, en s'adressant au messager de Dieu. Alors, il y a un mot en français, je ne sais plus comment dire ça, ce n'est pas une figure de style, je ne sais plus comment on dit ça, mais c'est quelque chose qui coule de source, que le messager de Dieu n'était pas là à l'époque de Maryam, physiquement, c'est-à-dire une lapalissade, exactement, c'est le mot que je cherchais. C'est une lapalissade, exactement. Cela coule de source.
Pourquoi Dieu insiste-t-il pour dire que le prophète n'était pas là à ce moment-là ? Eh bien, tout simplement, parce que le messager de Dieu appartient à un autre monde, ce monde dans lequel il est présent à tout, au passé, au futur et au présent.
Donc là, il est en train de lui parler d'un passé qui fait partie du monde, entre guillemets, du mystère, et qui fait partie du monde du ghayb. Et que Dieu insiste en nous montrant que le monde du ghayb est une composante importante, de base, et un pilier dans notre foi et surtout de la révélation.
Référence à un passé aussi, le ghayb. Ensuite, Dieu, lorsqu'il évoque, par exemple, dans le verset du Coran, « Wa'indahu ma fatihur ghayb la ya'lamuha illa hu » et il a les clés de l'invisible, et ne le connaisse l'invisible que lui, un invisible auquel Dieu a mis des clés, des clés qui ouvrent des portes, parce que forcément, si on met des clés, c'est pour ouvrir des portes.
Et donc Dieu nous parle en disant et en faisant miroiter ou nous faire comprendre qu'il est en train de parler d'un futur, parce que le futur aussi fait partie du monde du ghayb, puisque le futur c'est quelque chose que nous ne connaissons pas et qu'il y a un futur qui va s'accomplir demain pour moi, pour les hommes, etc.
Tout ça pour vous dire quoi ? Tout ça pour vous dire que le ghayb, il est quelque chose qui fait appel et qui nous donne des nouvelles du futur, ou plutôt du passé, je vais revenir en arrière, et qui nous donne des nouvelles du futur.
Donc c'est quoi le ghayb qui peut nous donner des nouvelles du passé et du futur et qui conditionne ce ghayb notre foi, mes chers frères et mes sœurs ?
La Création de l'Homme et la Volonté Divine
Eh bien, vous devez avoir à la conscience que Dieu, il a façonné, créé l'homme dans un but bien précis. Et là, vous devez bien me suivre parce que si vous ne me suivez pas bien, vous n'allez pas comprendre pourquoi ce ghayb il est important et en quoi ce ghayb il est une manifestation de la foi des vrais croyants et de ceux qu'il définit comme étant al-muttaqîn.
Et que nous nous sommes des vrais croyants, que si nous croyons au ghayb, pas croire aux anges et aux Iblis tout ça, on sait qu'il y a des Djinns, c'est le Coran qui nous le révèle ça, c'est quelque chose qui est tout à fait...
Mais le ghayb vers lequel j'essaie de vous amener avec la permission de Dieu, c'est en ce ghayb-là que si nous avons la foi en ce ghayb-là, alors nous sommes véritablement les croyants que Dieu définit dans son Saint-Livre.
Dieu, il nous plonge à travers ses versets dans des histoires et il nous raconte des histoires et il nous fait participer à ces histoires et il nous parle aussi de nous dans ces histoires.
Et on a le sentiment quand on n'a pas notre foi qui est encore assez... que nous n'avons pas encore atteint le haut niveau de la foi, c'est-à-dire nous n'avons pas encore atteint ce niveau auquel Dieu veut nous amener, eh bien, on pourrait penser que Dieu a fait descendre l'homme sur cette terre et il ne sait pas trop ce qu'il va advenir de l'homme parce qu'il dit par exemple, il y a un verset dans la Sourate, je vais aller direct, dans la Sourate, mais il y a d'autres versets dans la Sourate, la qari‘a, il dit, on les éprouve pour voir quel est le meilleur d'entre eux. En gros, je le dis avec mes mots.
Alors, celui qui est un peu novice dans la foi, il aurait tendance à penser qu'on a besoin de prouver qui on est pour que Dieu nous choisisse ou pour que Dieu fasse de nous ce que nous devons être.
Mais quand Dieu dit « Alim al-ghayb » et qu'il connaît « Alim al-ghayb wa Chahada » qu'il connaît le monde de ce qui est visible, de ce qui n'est pas visible ou de ce qui est absent ou de ce qui n'est pas apparent, lorsque Dieu dit qu'il connaît tout ça, mes frères et mes sœurs, il n'a pas besoin d'éprouver l'homme pour voir qui est l'homme.
Il sait déjà qui est l'homme. Sa volonté précède. Et elle a précédé déjà. Donc, c'est quoi la volonté de Dieu ? Et c'est ce mystère de la volonté de Dieu que si nous le comprenons, nous pouvons comprendre le ghayb.
Mais si nous ne comprenons pas la volonté de Dieu, nous ne pouvons pas comprendre c'est quoi le mystère de le ghayb. Alors c'est quoi la volonté de Dieu ?
Eh bien la volonté de Dieu, c'est qu'il fait ce qu'il veut et qu'il a fait déjà ce qu'il veut. Qu'il ne va pas faire ce qu'il veut. Il a déjà fait ce qu'il veut.
Alors où est-ce que je me place dans moi dans tout ça ? Qu'est-ce qu'il va advenir de moi ? Est-ce que moi je dois agir ? Je dois travailler ? Je dois témoigner ? Je dois parler ? Quelle est ma place dans tout ça ?
Et c'est là le plus beau, mes frères et messieurs. Vous devez avoir la conscience que le Dieu que nous adorons, c'est un Dieu qui se révèle. Et un Dieu qui se révèle, c'est un Dieu qui se révèle comme lui il veut se révéler, pas comme moi je veux qu'il se révèle à moi.
Et nous, notre problème dans notre vie, Dieu pour être le produit de sa volonté et pas le produit de ma propre volonté.
Les Clés du al-ghayb et la Révélation
Alors vous allez me dire bon où est-ce que tu nous amènes comme ça t'as commencé le sujet avec l'ghayb et donc ce monde du mystère de l'invisible et de ce qui est absent.
Alors je l'ai déjà cité tout à l'heure mais je le recite. Extraordinaire ce verset. Extraordinaire. C'est pour ça que je vous le recite ce verset. « C'est lui qui détient, qui a les clés du ghayb. Nul autre que lui ne les connaît. »
Et il connaît ce qui est dans la terre ferme. Écoutez bien tout ce qu'il dit. Comme dans la mer. Imaginez-vous l'immensité de la terre et de la mer.
Et pas une feuille, pas une feuille ne tombe. Parce qu'on peut s'imaginer les feuilles qui tombent à un instant T. Mais là c'est pas les feuilles d'un instant T qui tombent, c'est les feuilles qui sont tombées depuis le début de la création jusqu'à aujourd'hui et jusqu'à la fin des temps. Imaginez-vous ça.
Et pas une feuille ne tombe qui ne le sache. Et pas une graine dans les ténèbres de la terre, dans les ténèbres de la terre il a dit, il n'a pas dit les graines, dans les ténèbres de la terre, le plus caché de la terre. Rien de frais ou de sec qui ne soit consigné dans un livre explicite.
Franchement Allahu Akbar mes frères et messieurs. Dieu est le plus grand. Comment pourrions-nous pas croire en un Dieu qui se définit ainsi.
Le ghayb, il a un lien intime avec la révélation, je vous l'ai dit tout à l'heure, parce que Dieu il dit c'est ainsi que nous te révélons des histoires qui se sont passées. Et bien sûr qu'il révèle ce qui va se passer dans le futur.
Et avec bien sûr la révélation c'est quoi ? C'est une parole. C'est la parole par excellence. Cette parole elle appartient au monde du mystère du ghayb. Elle appartient au ghayb.
Et c'est la parole qui est, comment je vais vous dire ça, le témoin par excellence de ce monde du ghayb. Si nous voulons avoir des nouvelles du ghayb auquel tous les prophètes appartiennent, auquel les grands hommes appartiennent, et bien c'est la parole dite dans un temps qui est le temps que nous connaissons, mais qui est une parole qui est en dehors du temps.
Qu'est-ce que ça veut dire mes frères et mes soeurs ? Tout simplement je suis en train de vous dire que le ghayb n'appartient ni au passé, ni au futur, ni au présent, mais qu'il regroupe le futur, le passé et le présent.
Qu'il est la source, le ghayb, du futur, du présent, du passé plutôt, du présent et du futur. C'est lui la source de tout. Et c'est ce mystère que Dieu connaît et que lui seul connaît.
Et que bien sûr il a mis des clés pour ses prophètes, il a mis des clés pour les grands hommes, et qu'il révèle à ces hommes et qu'il leur donne des nouvelles de ce ghayb.
Conclusion
Le al-ghayb est au cœur de la foi authentique, reliant le passé, le présent et le futur à la volonté divine unique. Il nous invite à un renouveau constant, à s'abandonner pleinement à Dieu pour manifester sa volonté, au-delà des actes rituels qui ne sont que des moyens pour être, non pour atteindre par soi-même.
Nous devons agir – prier, donner l'aumône, entreprendre le pèlerinage – non pour forcer un destin, mais pour nous effacer et laisser s'accomplir ce que Dieu a déjà décrété. « Il n'y a que lui qui peut être. Moi, je ne peux pas être. »
J'espère, mes frères et mes sœurs, que j'aurais pu éclairer un peu avec vous ce sujet du ghayb et que cela vous aide à cheminer vers Dieu.






