À propos de la sourate L'aube
Numéro
89
Nom arabe
الفجر
Versets
30
Révélation
Médinoise
Articles liés
23
ٱرْجِعِىٓ إِلَىٰ رَبِّكِ رَاضِيَةً مَّرْضِيَّةً
ir'jiʿī ilā rabbiki rāḍiyatan marḍiyyatan
Muhammad Hamidullah
retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée;
Rachid Maach
Retourne à ton Seigneur satisfaite et agréée !
Centre International Nur
Reviens vers ton Seigneur, contente et agréée !
Analyse mot-à-mot
ir'jiʿī
retourne
Autres traductions possibles :
ilā
vers
Analyse linguistique :
à
Autres traductions possibles :
rabbiki
ton Seigneur
Analyse linguistique :
Seigneur
Autres traductions possibles :
rāḍiyatan
satisfaite
Autres traductions possibles :
marḍiyyatan
agréable
Analyse linguistique :
satisfaisante
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour rappeler, dans le fil de la conférence où l’on parle de la lecture vraie du Coran et de l’état de l’âme pacifiée, la mise en garde de la Sourate 89, l'Aube, verset 28 ; ici il intervient exactement au moment où l’orateur cherche à transporter l’auditeur de la simple émotion vers une attitude spirituelle stable. Il est évoqué parce qu’il consolide l’idée que nos jugements immédiats sur les événements sont souvent trompeurs : ce que l’on croit bon peut nuire, ce que l’on croit mauvais peut contenir une beauté à venir, et donc il appelle à la patience, à la confiance et à la gratitude, à dire Alhamdulillâh même dans l’épreuve. Son rôle dans l’argumentation est de servir de fondement moral et théologique à l’exhortation pratique — éviter le doute, cultiver l’acceptation sereine, agir quand il le faut mais sans perdre la foi ni la vision intérieure qui révèle la beauté cachée derrière les épreuves.

Ce verset est cité pour ouvrir la porte du discours et poser d’emblée l’orientation du cœur : dans l’introduction, la phrase « Aux âmes pacifiques, retourne vers ton Seigneur agréante et agréée » sert de salutation-sacrement, elle invite mes frères et mes sœurs à un retour intérieur avant toute discussion technique sur le al-ghayb, et installe le ton du renouveau et de la douceur après le Ramadan évoqué ; il est cité parce qu’il ramène l’assemblée à l’essentiel — la paix de l’âme qui se remet entre les mains de la Volonté divine — et prépare l’auditoire à comprendre que le mystère n’est pas un savoir abstrait mais un appel à l’abandon vécu ; spirituellement, il devient ici la clef herméneutique du propos : il légitime la parole qui va suivre, fondant l’argument selon lequel croire au ghayb, c’est d’abord revenir, se laisser transformer et consentir à ce que la volonté de Dieu soit déjà accomplie.

Ce verset est cité pour inviter le cœur à l’ultime quiétude et pour fixer l’horizon de notre veille nocturne : Sourate 89, L'Aube, verset 28, « Âme pacifiée, retourne vers ton Seigneur, agréante et agréée. » Il surgit au cœur du texte quand l'auteur parle d'Adam, du repentir nu, et de Laylat Al-Qadr comme d'une nuit hors du temps où l'on vient sans fard, prêt à recevoir ; il est cité parce que la troisième décade n'est pas seulement récolte d'actes mais maturité de l'âme, et ce verset nomme la récompense promise à celui qui s'est dépouillé et a veillé sincèrement. Spirituellement, il joue le rôle d'une boussole douce : il confirme que marcher sur la voie de l'Imam, veiller avec humilité et se repentir, conduit à l'admission parmi les serviteurs agréés, à la paix intérieure qui est la véritable récolte de Ramadan.

Ce verset est cité pour ancrer le but vivant de tout effort spirituel : dans la Sourate Al‑Fajr (L'Aube), verset 28, il est convoqué au moment où l'article parle de purifier l'âme, de l'âme al‑mutma'innah, « radia marḍiyya », comme la destination ultime du vrai Tawhid. Ici le verset vient éclairer le contexte de la purification quotidienne, il est cité parce qu'il offre la paix promise à celui qui se sépare des idoles intimes — argent, pouvoir, ego — et qui revient par la Tawba sincère, à l'image d'Adam revenant humblement à Dieu. Son rôle spirituel est d'être la douce récompense que l'on vise : une âme apaisée, agréée par Allâhu, qui confirme que le combat contre Iblis et contre nos propres idoles n'est pas vain mais mène à la satisfaction mutuelle entre le serviteur repenti et son Seigneur, encouragement essentiel pour persévérer dans le Tawhid véritable.

Ce verset est cité pour rappeler, dans le cœur du chapitre sur le dépôt divin, la destination ultime que recherche toute âme éveillée : il surgit alors que l'auteur médite sur Al-Amanah et sur le paradoxe où les cieux, la terre et les montagnes refusent tandis que l'homme accepte et s'égare, et il est posé comme la voix qui appelle l'âme satisfaite à retourner vers son Seigneur, irji'i ila rabbiki. Il est invoqué ici pour souligner pourquoi l'oubli du dépôt conduit à l'injustice et à l'ignorance, et pour réorienter le lecteur vers l'humilité, la prière prioritaire et la quête quotidienne de la satisfaction de Dieu. Son rôle spirituel est d'être l'ancre et la promesse : la finalité d'une vie retravaillée par la conscience, un appel doux vers la Nafsa al-Mutma'inna qui, ayant restauré la justice et la science, retrouve sa paix et sa marche vers la Source.

Ce verset est cité pour installer, dès la réflexion sur l'âme, une destination lumineuse vers laquelle tendre : dans le passage il éclaire le contexte où l'on distingue la vraie âme de ses voiles et de ses illusions, placé au cœur de la section qui parle de la création inspirée et de la purification intérieure; il est repris ici comme image vive de la nafs mutma'innah — cette âme apaisée qui revient satisfaite à son Origine, agréée et agréante — et sert à contraster avec les souffles obscurs qui ordonnent le mal et emprisonnent le cœur; sa présence explique pourquoi purifier c'est retrouver une réceptivité à la Parole, pourquoi aspirer à Dieu devient la boussole du chemin prophétique, et quel est le but spirituel proposé : devenir ce réceptacle purifié où la parole divine peut habiter et transfigurer l'existence.

Ce verset est cité pour poser, au cœur de la méditation sur la troisième décade, l’image d’une âme apaisée qui revient dans la quiétude de son origine ; ici, dans le texte, il surgit juste après la lecture de la Sourate Al-fajr pour lier la purification des premiers jours et la réception des derniers, en rappelant que le but ultime n’est pas une récompense extérieure mais ce retour intérieur, cette âme agrée et agréante qui trouve sa place auprès de son Seigneur. Il est évoqué pour inviter à passer de l’effort à l’accueil, pour bénir la transformation opérée par le jeûne et les nuits impaires, et pour donner au discours son point d’aboutissement spirituel : la paix qui jaillit à l’aube n’est pas une simple métaphore mais l’état de l’âme revenue, première récolte de la purification, prête à recevoir l’appel divin et la lumière de la nuit du destin.

Ce verset est cité pour ancrer doucement l’idée du retour de l’âme dans la paix et la proximité divine : Sourate 89, L'Aube, verset 28 est appelé ici dans le sillage de « ya ayyuhan nafsul mutma'inna » pour rappeler, au cœur du chapitre « Complément sur l'Âme de Dieu » et du développement sur le « Retour de l'Âme Pacifiée », que l’âme trouve sa quiétude en retournant vers son Seigneur; il est mobilisé comme un point d’appui spirituel qui légitime l’intuition que l’âme peut revenir à Allâhu de manière atemporelle, en dehors des seuls cadres eschatologiques, et il relie cette consolation intime à l’image du balad al-amin et à la création « Laqad khalaqna l-insana fi ahsani taqwin. » ; son rôle est ainsi d’offrir une promesse sereine, un accueil lumineux qui invite le lecteur à croire, ressentir et chercher cette porte intérieure vers le paradis-terrestre évoqué.

Ce verset est cité pour rappeler, dans ce passage, la possibilité d’un retour intérieur et immédiat de l’âme vers son Origine : la Sourate 89, L'Aube, verset 28 (« Ô âme pacifiée, retourne vers ton Seigneur agréante et agréée, marḍiyya, et entre parmi mes serviteurs, entre dans mon paradis ») apparaît au cœur de la réflexion sur l’ignorance et la voie des sâliḥ comme une invitation vivante, non seulement posthume, mais présente, à laisser l’âme s’épanouir ici-bas ; il est invoqué pour contrer la vision matérialiste qui étouffe l’âme et pour lier l’obéissance et les œuvres réparatrices à une expérience spirituelle concrète, montrant que le retour n’est pas une promesse lointaine mais une possibilité actuelle pour qui cherche sincèrement, se reconnaît ignorant et accepte de cheminer vers la proximité des prophètes, des véridiques et des martyrs.
Articles citant ce verset (12)

Ce verset est cité pour inviter l'âme à revenir à sa demeure première et pour montrer la destination de celui qui a vécu la déchirure intérieure dont on parle ici, cette rupture qui libère de la tyrannie du temps et des passions ; au cœur du passage il devient le point d'aboutissement, la promesse adressée à l'âme pacifiée après la lutte contre la lawwâma, amara et moulhimah, rappelant que mourir avant de mourir ouvre à une vie où il n'y a plus que la volonté d'Allâhu, où l'on n'est plus gouverné par le temps mais habité par la nature primordiale Ummî ; il est cité pour encourager le lecteur à basculer ici et maintenant vers cet état d'agrément mutuel — être agréante et agréée — et pour légitimer spirituellement la pratique de vivre as-Sâ‘a dans le présent, en faisant de l'entrée parmi les serviteurs et du paradis la réalité intérieure que la transformation authentique rend accessible.

Ce verset est cité pour… rappeler, à travers la mention explicite de la Sourate 89, L'Aube, verset 28, que l'âme est en marche vers son Seigneur et que la vie terrestre n'est qu'un passage; il intervient précisément dans le moment où l'orateur évoque la hijra, le voyage de l'Imam et du Prophète, et insiste sur le besoin de ne pas se fixer pour ne pas mourir spirituellement, juste après l'exhortation à voyager fi sabidillah et à chercher la nourriture spirituelle. Il est évoqué pour donner une image consolante et directive: l'âme apaisée retourne vers son Seigneur, invitant chacun à vivre chaque départ et chaque quête comme un retour intérieur vers la demeure véritable. Son rôle spirituel dans l'argumentation est d'ancrer la marche en une promesse sacrée, de contrecarrer le traditionalisme par l'appel au mouvement intérieur et extérieur, et d'offrir un horizon de paix à ceux qui marchent vers Dieu.

Ce verset est cité pour… ancrer l'image de l'âme pacifiée dans le cœur du discours, Sourate 89, L'Aube, verset 28, évoqué au moment où l'on médite sur la dernière nuit de l'Imam Hussein et la leçon de sa passion : « Retourne vers ton Seigneur, satisfaite... » Dans ce contexte précis, le verset est repris pour lier le martyre et la quête de la nafs al-mutma'innah, montrer que la résistance contre l'injustice mène au retour en paix vers la demeure première; il sert d'appui à l'idée que l'Imam a préservé non seulement des rites mais l'esprit vivant du message, offrant ainsi une promesse de réussite spirituelle pour ceux qui suivent son exemple. Théologiquement, il joue le rôle d'un horizon final, la bénédiction promise aux serviteurs vrais, et motive l'engagement contemporain — reconnaître Hussein aujourd'hui, se tenir avec Gaza — comme acte pour atteindre cette paix d'âme.
