À propos de la sourate Le Tout Miséricordieux

Numéro

55

Nom arabe

الرحمن

Versets

78

Révélation

Médinoise

Articles liés

5

55
Le Tout Miséricordieux
Sourate 55 - Verset 26

كُلُّ مَنْ عَلَيْهَا فَانٍ

kullu man ʿalayhā fānin

Muhammad Hamidullah

Tout ce qui est sur elle [la terre] doit disparaître,

Rachid Maach

Tout ce qui se trouve à la surface de la terre est voué à disparaître.

Centre International Nur

Tout ce qui est sur elle est appelé à périr,

Analyse mot-à-mot

#1

kullu

adjectif

tout

Autres traductions possibles :

tout
chaque
l'ensemble
tous
Racine:
#2

man

pronom

qui

Autres traductions possibles :

qui
celui qui
celui
quiconque
#3

ʿalayhā

préposition

sur elle

Analyse linguistique :

sur

Autres traductions possibles :

sur
dessus
à
en
Racine:
#4

fānin

adjectif

périssable

Autres traductions possibles :

périssable
évanescent
fugitif
transitoire
Racine:

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Le Pardon, le Repentir et l'Actualité à Travers le Kitâb
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Ce verset est cité pour… Sourate 55, La Miséricordieuse, verset 26 — « Koulashayin fann illa wajhu rabbika dhul jalali wal ikram ». Dans le passage où l'on parle du pardon et du repentir, il surgit comme une lumière qui rappelle que tout est passager sauf la Présence divine ; après avoir évoqué les prophètes et les Awliyâ qui pratiquent un pardon élevé, le verset est invoqué pour ancrer spirituellement l'idée que le vrai travail consiste à faire disparaître ce qui n'est pas Lui, à effacer l'ego, le passé et les scories qui empêchent l'élévation. Il est cité pour légitimer le mouvement du repentir : non seulement expiation, mais purification active qui ouvre la voie aux degrés du Tawhid, permet à Dieu de transformer nos erreurs en bien et rend possible la montée vers les étapes supérieures de la connaissance et de la miséricorde.

Le Changement : La Voie du Tawhid
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Ce verset est cité pour ancrer la méditation sur l’effacement et le mouvement intérieur : Sourate 55, Le Tout Miséricordieux, verset 26, évoqué dans le passage par la formule « qul la shay'in fan illa wajhu rabbika dhul jalali wal ikram », revient précisément quand l’auteur parle du sommet du cheminement où « théoriquement nous ne sommes plus, mais il ne reste que lui ». Il est amené ici pour tempérer toute tentation d’identification prétendue à la divinité et rappeler que toute chose disparaît devant la Face glorieuse, donnant ainsi une limite salutaire à l’ascension spirituelle. Son rôle spirituel est double : il humilie l’orgueil mystique et il nourrit l’humilité nécessaire au Tawhid vivant, en soutenant l’idée que le changement et l’effacement ne font pas de nous un autre dieu, mais nous conduisent chaque jour vers une conversion renouvelée, vers la présence unique et incontournable du Seigneur.

Le tawḥīd et la Construction de l'Homme Khalifa
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Ce verset est cité pour rappeler, au cœur du passage sur la descente et l'illusion du monde, que tout ce qui nous entoure est passager et que seule la face glorieuse de ton Seigneur demeure; ici, au moment où l'auteur parle d'Adam et Eve, de l'arbre, d'Iblis et de la perte du paradigme unitaire, cette parole vient trancher le brouillard des mille informations et des constructions de l'ego, elle ramène le regard vers la part divine insufflée en chacun. Il est invoqué pour contrer l'orgueil intellectuel et le repli sur la personnalité, pour replacer le travail de construction du Khalifa sous l'égide du tawḥīd, de la révélation et du cœur; spirituellement, il tient lieu de boussole: dissoudre l'éphémère, recentrer la quête sur la réalité ineffable et faire du cœur la demeure du Créateur, condition nécessaire pour échapper au piège d'Iblis.