À propos de la sourate Le Tout Miséricordieux

Numéro

55

Nom arabe

الرحمن

Versets

78

Révélation

Médinoise

Articles liés

5

55
Le Tout Miséricordieux
Sourate 55 - Verset 27

وَيَبْقَىٰ وَجْهُ رَبِّكَ ذُو ٱلْجَلَـٰلِ وَٱلْإِكْرَامِ

wayabqā wajhu rabbika dhū l-jalāli wal-ik'rāmi

Muhammad Hamidullah

[Seule] subsistera La Face [Wajh] de ton Seigneur, plein de majesté et de noblesse.

Rachid Maach

Seul demeurera le Visage, tout de majesté et de gloire, de ton Seigneur.

Centre International Nur

et seul restera le Visage (Wajh) de ton Seigneur, à la Majesté Suprême et à l’Infinie Noblesse.

Analyse mot-à-mot

#1

wayabqā

verbe

demeurer

Analyse linguistique :

et demeure

Autres traductions possibles :

et demeure
et reste
et subsiste
et perdure
Racine:
#2

wajhu

nom

visage

Autres traductions possibles :

visage
face
aspect
figure
Racine:
#3

rabbika

nom

ton Seigneur

Analyse linguistique :

Seigneur

Autres traductions possibles :

Seigneur
Maître
Rabb
Dieu
Racine:
#4

dhū

nom

le

Analyse linguistique :

possesseur

Autres traductions possibles :

possesseur
détenteur
ayant
celui
#5

l-jalāli

nom

la grandeur

Analyse linguistique :

majesté

Autres traductions possibles :

majesté
grandeur
dignité
noblesse
Racine:
#6

wal-ik'rāmi

nom

l'honneur

Autres traductions possibles :

l'honneur
la dignité
la générosité
l'estime
Racine:

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Le Pardon, le Repentir et l'Actualité à Travers le Kitâb
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« Ce verset est cité pour… » rappeler, au cœur de la réflexion sur le pardon et le repentir, que tout ce qui nous entoure est passager et qu’il n’existe qu’une seule réalité durable, la Face du Seigneur, selon la belle parole « Koulashayin fann illa wajhu rabbika dhul jalali wal ikram » ; il intervient juste après l’invocation aux prophètes et aux Awliyâ pour soutenir l’idée que demander pardon n’est pas un simple rituel mais une opération intérieure de dépouillement, effaçant tout ce qui n’est pas Lui afin de préparer l’âme à monter vers des degrés supérieurs du Tawhid ; cité ici parce qu’il fixe l’horizon spirituel du texte, il fonctionne comme un phare théologique qui légitime la nécessité de repentir, explique pourquoi l’oubli du passé et la disparition de la personnalité sont des étapes indispensables, et oriente la praxis vers une adoration débarrassée de toute idolâtrie.

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Ce verset est cité pour éclairer le moment ultime de l'effacement dans le Tawhid, posé ici à travers la référence explicite à la Sourate 55, Le Tout Miséricordieux (verset 27), où l'on entend « qul la shay'in fan illa wajhu rabbika dhul jalali wal ikram » — dans le passage, il surgit au cœur du cheminement spirituel, juste après la méditation sur le sommet où « théoriquement nous ne sommes plus, mais il ne reste que lui », pour rappeler que toute chose s'efface sauf la Face glorieuse et majestueuse de Dieu; il est cité afin de tempérer l'aspiration mystique à l'identification totale, afin d'empêcher toute prétention à une unicité humaine, et son rôle spirituel est d'ancrer l'humilité salvatrice : inviter à la conversion quotidienne, confirmer que le vrai effacement n'efface pas la distinction radicale du Créateur, et pousser la communauté vers un changement perpétuel, humble et tourné vers le véritable ikhlâs.

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« Ce verset est cité pour… » rappeler, au cœur de la descente et de l'illusion du monde, que toute réalité extérieure est passagère et que seule demeure la face glorieuse de ton Seigneur; il surgit juste après l'évocation d'Adam et Eve et de l'arbre pour nommer la condition humaine : tout ce que nous avons construit avec notre intellect, nos personnalités, nos apparences, nos réflexions et notre taʿqul est éphémère. Il est cité pour recentrer l'auditeur vers la part divine insufflée en nous, cette étincelle qui appelle au tawḥīd et à la construction du Khalifa, et pour contrer la séduction d'Iblis qui fait croire à l'idolâtrie du moi. Spirituellement, il tient la place d'ancre théologique : il fracture l'illusion temporelle, invite le cœur à devenir demeure du Créateur et autorise la conversion de l'intellect vers l'intelligence lumineuse, condition nécessaire pour atteindre la réalité pérenne promise.