À propos de la sourate Les figues
Numéro
95
Nom arabe
التين
Versets
8
Révélation
Médinoise
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9
وَطُورِ سِينِينَ
waṭūri sīnīna
Muhammad Hamidullah
Et par le Mont Sînîn!
Rachid Maach
Par le mont Sinaï !
Centre International Nur
Par le mont Sinaï !
Analyse mot-à-mot
waṭūri
montagne
Autres traductions possibles :
sīnīna
Sinaï
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour ancrer d’emblée le discours dans une géographie sacrée qui relie le commencement à la fin, le figuier, l’olivier, le Sinaï et la « cité sûre » faisant office de fil conducteur spirituel. Dans l’introduction, il surgit comme une invocation, un rappel que l’homme a été façonné dans une perfection originelle trouvant sa source en ces lieux bénis, et revient ensuite au chapitre du Sinaï pour affirmer que nos racines, notre parole et notre destinée sont liées à cette terre. Il est appelé ici pour légitimer la lecture prophétique de NEOM : ce n’est pas seulement une cité high-tech, mais une répétition symbolique de ce qui exista au commencement, une séduction mise en scène qui prétend connaître nos noms et nos fins. Son rôle spirituel est donc de réveiller la mémoire collective, d’alerter contre l’idolâtrie technologique et d’appeler frères et sœurs à maintenir la parole vivante face à la séduction.
Articles citant ce verset (4)

Ce verset est cité pour nous ancrer immédiatement dans le lieu et le temps sacrés où l’histoire humaine et la tentation d’Iblis se rejoignent, car dès l’introduction l’auteur invoque « Par le figuier et par l’olivier, et par le mont Sīnā’, et par cette cité sûre » afin de lier la création d’Adam, la révélation et la menace contemporaine de Néom ; il vient comme un sceau qui transforme une description technologique en épreuve spirituelle, rappelant que ce projet n’est pas seulement matériel mais inscrit dans le même théâtre où Iblis trama autrefois son piège. On le cite pour donner au lecteur la boussole intérieure : reconnaître la sacralité du lieu, percevoir la récurrence du mal sous un habit moderne, et comprendre que l’alerte contre l’IA quantique et le veau d’or technologique est aussi un appel à la vigilance, à la résistance et au témoignage, placés sous la mémoire des prophéties et de la création.

Ce verset est cité pour ancrer la parole dans un lieu sacré et rappeler que l’origine de la vocation du Khalifa se tient dans une terre particulière, al-balad al-amin ; dans le développement, l’orateur égrène la sourate — tîn, zaytūn, Ṭūr, Sīnīn, balad al-amin — et fait de ce deuxième mot, le zaytūn, une clé qui participe à la cartographie spirituelle de la Genèse, comme si chaque geste de la création portait une empreinte géographique et ontologique. Il est nommé ici pour frapper l’esprit : l’homme n’a pas surgi n’importe où, il a été modelé dans un lieu sécurisé, un lieu de révélation où l’opération alchimique du Khalifa se met en marche ; le verset sert donc à lier la narration d’Adam, la pause introduite par Iblis et l’appel final au retour aux origines, en donnant au lecteur une boussole sacrée vers laquelle orienter sa quête.

Ce verset est cité pour ancrer doucement l’intuition que l’origine humaine est liée à un lieu sacré et sûr, et pour offrir une image qui soutient toute la méditation de l’article : on le trouve en ouverture du discours sur le balad al-amin, après les images de la figue, de l’olivier et du mont Sinaï, comme une clef qui relie la création parfaite de l’homme — Laqad khalaqna l-insana fi ahsani taqwin — à cette cité sécurisée d’où naîtrait notre retour intérieur; il est appelé parce qu’il légitime l’idée d’un paradis terrestre, un lieu précis à visiter avec le cœur et la raison, et parce qu’il fournit la base spirituelle pour parler du retour atemporel de l’âme pacifiée; son rôle est celui d’un pont sacré, il rend possible la quête, protège la confidence mystique et invite chacun à chercher cette porte secrète vers le ciel, en silence et en confiance.
