À propos de la sourate Les figues
Numéro
95
Nom arabe
التين
Versets
8
Révélation
Médinoise
Articles liés
9
وَهَـٰذَا ٱلْبَلَدِ ٱلْأَمِينِ
wahādhā l-baladi l-amīni
Muhammad Hamidullah
Et par cette Cité sûre!
Rachid Maach
Par cette cité sûre !
Centre International Nur
Par cette cité si sûre !
Analyse mot-à-mot
wahādhā
et ceci
Analyse linguistique :
et
Autres traductions possibles :
l-baladi
la ville
Autres traductions possibles :
l-amīni
le fidèle
Analyse linguistique :
le sécurisé
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour ancrer la parole sacrée dans le récit qui relie le Sinaï à notre époque, Sourate 95, Le Figuier, verset 3 servant ici de fil d’or pour tisser passé et présent : il surgit au moment où Cher Jamel rappelle que nous sommes issus de cette terre bénie, que la parole divine a fendu la montagne et qu’un lieu protégé a vu naître la connaissance d’Adam; il est évoqué pour légitimer la connexion entre la perfection originelle de l’homme et la menace moderne de NEOM, comme si la même voix qui nomma jadis les choses aujourd’hui alertait contre une parole artificielle qui prétendrait répéter ces noms; spirituellement, il joue le rôle d’un rappel, d’un balancier éthique et théologique, invitant l’assemblée à reconnaître la sainteté du commencement, à résister à la séduction du Dajjâl et à conserver l’intelligence des noms face à la tromperie technologique.
Articles citant ce verset (4)

Ce verset est cité pour ancrer, dans la respiration même du discours, la certitude que l'homme a été façonné dans une terre sécurisée et sacrée, al-balad al-amin, et non par hasard au milieu du tumulte contemporain; placé dans la section qui parle de «La Terre du Khalifa», il intervient comme une clef qui reconnecte la posture du Khalifa à son origine première, rappelant que la majesté et la responsabilité humaines prennent racine dans un lieu de paix. Il est cité pour inviter le cœur à revenir à la Genèse intérieure, pour expliquer pourquoi la destinée humaine peut être mise en parenthèses mais jamais effacée, et pour fonder spirituellement l'appel à résister aux séductions d'Iblis: si l'homme est créé «de la meilleure façon» en ce balad, alors sa mission de représentation divine et son retour à l'état originel trouvent là leur légitimité et leur force.

Ce verset est cité pour ancrer le discours dans une mémoire sacrée et rappeler d’emblée notre origine : Sourate 95, Le Figuier, verset 3, est évoquée au tout‑début pour lier le mont Sīnā’, la figue, l’olivier et « cette cité sûre » au récit qui va suivre, comme une clef temporelle et spatiale. Ici le verset surgit dans l’introduction afin de donner au lecteur le sens d’une naissance parfaite de l’homme, opposée à la fabrication d’un « veau d’or » moderne ; il sert à faire sentir que Néom n’est pas une simple œuvre humaine mais un défi posé à la dignité première donnée à l’homme au Sīnā’. Spirituellement, il joue le rôle d’un rempart moral et théologique : il rappelle la perfection originelle dont nous avons la charge, appelle à la vigilance contre la Séduction technologique et invite à résister, témoigner et préserver l’héritage prophétique face à l’idolâtrie numérique.

Ce verset est cité pour poser un point d’appui: au cœur du développement sur la création de l’homme, la phrase « wat-hadhal balad al-amin » est rappelée comme ancre géographique et spirituelle, un lieu sûr d’où jaillit la vie humaine. Dans le texte il apparaît au moment où l’on lie « Wat-tini wa zaytouna… Laqad khalaqna l-insana fi ahsani taqwin » à une cité sacrée, et on l’invoque pour soutenir l’idée que l’origine d’Adam et le retour de l’âme ne sont pas seulement transcendants mais enracinés dans un balad al-amin terrestre, élevé et secret, proche du Sinaï, Jabal al-Lawz et des oliviers et figuiers évoqués. Sa présence sert à légitimer la lecture d’un paradis accessible ici-bas, à donner une direction spirituelle à notre quête: retrouver cette porte, ce lieu sûr où l’âme retrouve sa paix, dans une perspective d’accueil, de provenance et de retour qui nourrit l’espérance et la recherche intérieure.
