À propos de la sourate Les figues
Numéro
95
Nom arabe
التين
Versets
8
Révélation
Médinoise
Articles liés
9
لَقَدْ خَلَقْنَا ٱلْإِنسَـٰنَ فِىٓ أَحْسَنِ تَقْوِيمٍ
laqad khalaqnā l-insāna fī aḥsani taqwīmin
Muhammad Hamidullah
Nous avons certes créé l'homme dans la forme la plus parfaite.
Rachid Maach
Nous avons créé l’homme en le dotant de la nature la plus pure,
Centre International Nur
Nous avons créé l’homme dans la meilleure forme qui soit.
Analyse mot-à-mot
laqad
certainement
Autres traductions possibles :
khalaqnā
nous avons créé
Analyse linguistique :
créé
Autres traductions possibles :
l-insāna
l'homme
Autres traductions possibles :
fī
dans
Autres traductions possibles :
aḥsani
meilleur
Autres traductions possibles :
taqwīmin
évaluation
Analyse linguistique :
configuration
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour rappeler, en écho à Sourate 95, Le Figuier, verset 4, que la terre où tout a commencé est une terre sécurisée, un point précis qui donne sens à l’histoire racontée ici : dans le passage, il sert de preuve pour situer Balad el-Amin — le Mont Sinaï en Arabie Saoudite — comme ce « jardin sur terre », lieu de la création d’Adam et du commandement « enlève tes sandales », et non comme un simple mythe touristique. Il est invoqué afin de sacraliser le lieu, de poser une frontière entre le vrai et le faux paradis, et de donner au récit une assise spirituelle contre les bluffs de Néom; il transforme une géographie en mémoire sacrée où les anges se sont prosternés et où Iblis a défié l’humanité, offrant ainsi au lecteur une raison spirituelle et théologique de s’opposer au leurre technologique et aux prétentions de nouveauté.

Ce verset est cité pour rappeler, dès l’ouverture, que la création de l’homme est liée à un lieu sacré : « Wat-tini wa zaytouna tulissinou wa hadhal baladin amin naqad khalaqana l-insana fi ahsani taqwin. » Ici il intervient dans le contexte qui relie la naissance de l’âme humaine au balad al-amin, la cité sécurisée, et sert de base à toute la réflexion sur paradis terrestre, retour de l’âme et mission spirituelle; il est cité pour ancrer l’idée que l’homme n’est pas né au hasard mais dans un espace protégé, porteur d’un secret à retrouver. Son rôle spirituel est d’ouvrir le coeur et la raison à une quête concrète : rejoindre ce lieu, reconnaître l’origine et goûter la paix de l’âme pacifiée, faire du balad al-amin la boussole intérieure qui relie la création parfaite de l’homme à son retour atemporel vers Allâhu.

« Ce verset est cité pour… » ancrer l’argument dans la présence sacrée du Sinaï, Sourate 95, Le Figuier, verset 4, qui évoque le figuier, l’olivier, le mont Sinaï et la cité sûre, et proclame que l’homme a été créé de la plus parfaite des formes; il surgit précisément dans la partie où Cher Jamel et le centre Zahra lient notre origine à cette terre bénie, rappelant que la parole divine a le pouvoir de fendre la montagne et que notre humanité tire sa dignité et sa science — les noms confiés à Adam — de ce lieu sacré; il est cité pour opposer la perfection donnée à l’homme à la séduction de NEOM, là où l’IA prétend révéler et nommer, et joue le rôle spirituel central de ramener l’auditeur à sa vocation, à son ancrage spirituel, et à son devoir de résister à l’illusion qui voudrait le faire prosterner devant une connaissance artificielle.
Articles citant ce verset (6)

Ce verset est cité pour rappeler, au creux de la Nuit du Destin et de l’Aïla Tellecadre, l’origine sublime de l’homme et la possibilité d’un retour à sa perfection première : dans le passage, on le place au moment même où l’orateur évoque la création humaine, la chute par l’action d’Iblis et la dérive du nafs, puis la grâce offerte par Laylat Al-Qadr pour laver les résidus de nos expériences; il est cité pour assoir l’idée que nous n’avons pas été faits pour l’égoïsme mais pour la grandeur, afin que, purifiés durant ce mois béni, nous renaissions vers la servitude et la miséricorde (rahma) pour autrui; spirituellement, ce verset tient ici le rôle de fondement théologique : il légitime l’appel à dépasser le moi, à accueillir la miséricorde divine, à viser la nafs al-mutma'inna et à orienter notre destin non vers des plaisirs temporaires mais vers le service des prophètes, du Messie et du Mahdi, Inch'Allah.

Ce verset est cité pour ancrer dès l’ouverture la conviction que l’homme naît dans une perfection originelle, liée au lieu sacré du Sīnā’ où tout a commencé, et pour opposer cette dignité innée au projet corrupteur que représente Néom. Dans le texte, il surgit comme un rappel intime : alors que les puissances du monde veulent remodeler, surveiller et diviniser la création par l’IA quantique, la parole souligne que l’être humain n’est pas une simple matière à optimiser par des machines mais une forme parfaite donnée au temps voulu; cité ici pour réveiller la mémoire de notre origine et inviter à la résistance spirituelle contre l’œuvre d’Iblis. Son rôle théologique est de servir de fondement moral et spirituel à l’alerte : il légitime la méfiance, nourrit la volonté de témoigner et unit les croyants autour de la préservation de la nature humaine face à la tentation d’une divinité artificielle.

Ce verset est cité pour ancrer, au cœur de la réflexion sur le Khalifa, l’idée que l’homme a été façonné d’abord dans une terre sanctifiée, al-balad al-amin, et que son origine porte en elle une perfection première: la qad khalaqana al-insana fi ahsani taqweem. Dans le chapitre consacré à La Terre du Khalifa, la mention de ce verset intervient juste après les signes du tîn, du zaytūn et du Ṭūr, pour répondre à la question « Où a été créé l’homme ? » et pour légitimer que la mission du Khalifa se déroule dans cette cité sécurisée; il est cité afin de rattacher notre vocation première à un lieu spirituel et à une qualité ontologique. Son rôle spirituel dans l’argumentation est de rappeler la dignité originelle de l’homme, d’appeler au retour à l’état du Khalifa et de condamner implicitement les déviations contemporaines qui éloignent de cette alchimie salvatrice.
