NUIT DU DESTIN 2023 - LA NUIT DES ANGES ET DE L'ESPRIT

11 octobre 2025
Par Seyyed Fouzi
Spiritualité Islamique
Eschatologie Islamique
Justice Sociale
Mahdi
Laylat Al-Qadr
Nuit du Destin
Miséricorde
Prophètes

Versets Cités (11)

ذُرِّيَّةًۢ بَعْضُهَا مِنۢ بَعْضٍ ۗ وَٱللَّهُ سَمِيعٌ عَلِيمٌ

dhurriyyatan baʿḍuhā min baʿḍin wal-lahu samīʿun ʿalīmun

Traduction :
Muhammad Hamidullah
Rachid Maach
Centre International Nur

En tant que descendants les uns des autres, et Allah est Audient et Omniscient.

إِذْ قَالَتِ ٱلْمَلَـٰٓئِكَةُ يَـٰمَرْيَمُ إِنَّ ٱللَّهَ يُبَشِّرُكِ بِكَلِمَةٍ مِّنْهُ ٱسْمُهُ ٱلْمَسِيحُ عِيسَى ٱبْنُ مَرْيَمَ وَجِيهًا فِى ٱلدُّنْيَا وَٱلْـَٔاخِرَةِ وَمِنَ ٱلْمُقَرَّبِينَ

idh qālati l-malāikatu yāmaryamu inna l-laha yubashiruki bikalimatin min'hu us'muhu l-masīḥu ʿīsā ub'nu maryama wajīhan fī l-dun'yā wal-ākhirati wamina l-muqarabīna

Traduction :
Muhammad Hamidullah
Rachid Maach
Centre International Nur

(Rappelle-toi) quand les Anges dirent: «O Marie, voilà qu'Allah t'annonce une parole de Sa part: son nom sera «Al-Masîh», «'Issâ», fils de Marie, illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés d'Allah».

وَإِذْ قَالَتِ ٱلْمَلَـٰٓئِكَةُ يَـٰمَرْيَمُ إِنَّ ٱللَّهَ ٱصْطَفَىٰكِ وَطَهَّرَكِ وَٱصْطَفَىٰكِ عَلَىٰ نِسَآءِ ٱلْعَـٰلَمِينَ

wa-idh qālati l-malāikatu yāmaryamu inna l-laha iṣ'ṭafāki waṭahharaki wa-iṣ'ṭafāki ʿalā nisāi l-ʿālamīna

Traduction :
Muhammad Hamidullah
Rachid Maach
Centre International Nur

(Rappelle-toi) quand les Anges dirent: «O Marie, certes Allah t'a élue et purifiée; et Il t'a élue au-dessus des femmes des mondes.

فَٱتَّخَذَتْ مِن دُونِهِمْ حِجَابًا فَأَرْسَلْنَآ إِلَيْهَا رُوحَنَا فَتَمَثَّلَ لَهَا بَشَرًا سَوِيًّا

fa-ittakhadhat min dūnihim ḥijāban fa-arsalnā ilayhā rūḥanā fatamathala lahā basharan sawiyyan

Traduction :
Muhammad Hamidullah
Rachid Maach
Centre International Nur

Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d'un homme parfait.

وَلَقَدْ كَتَبْنَا فِى ٱلزَّبُورِ مِنۢ بَعْدِ ٱلذِّكْرِ أَنَّ ٱلْأَرْضَ يَرِثُهَا عِبَادِىَ ٱلصَّـٰلِحُونَ

walaqad katabnā fī l-zabūri min baʿdi l-dhik'ri anna l-arḍa yarithuhā ʿibādiya l-ṣāliḥūna

Traduction :
Muhammad Hamidullah
Rachid Maach
Centre International Nur

Et Nous avons certes écrit dans le Zabûr, après l'avoir mentionné (dans le Livre céleste), que la terre sera héritée par Mes bons serviteurs».

يَـٰٓأَيَّتُهَا ٱلنَّفْسُ ٱلْمُطْمَئِنَّةُ

yāayyatuhā l-nafsu l-muṭ'ma-inatu

Traduction :
Muhammad Hamidullah
Rachid Maach
Centre International Nur

«O toi, âme apaisée,

لَقَدْ خَلَقْنَا ٱلْإِنسَـٰنَ فِىٓ أَحْسَنِ تَقْوِيمٍ

laqad khalaqnā l-insāna fī aḥsani taqwīmin

Traduction :
Muhammad Hamidullah
Rachid Maach
Centre International Nur

Nous avons certes créé l'homme dans la forme la plus parfaite.

إِنَّآ أَنزَلْنَـٰهُ فِى لَيْلَةِ ٱلْقَدْرِ

innā anzalnāhu fī laylati l-qadri

Traduction :
Muhammad Hamidullah
Rachid Maach
Centre International Nur

Nous l'avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit d'Al-Qadr.

سَلَـٰمٌ هِىَ حَتَّىٰ مَطْلَعِ ٱلْفَجْرِ

salāmun hiya ḥattā maṭlaʿi l-fajri

Traduction :
Muhammad Hamidullah
Rachid Maach
Centre International Nur

Elle est paix et salut jusqu'à l'apparition de l'aube.

لَيْلَةُ ٱلْقَدْرِ خَيْرٌ مِّنْ أَلْفِ شَهْرٍ

laylatu l-qadri khayrun min alfi shahrin

Traduction :
Muhammad Hamidullah
Rachid Maach
Centre International Nur

La nuit d'Al-Qadr est meilleure que mille mois.

تَنَزَّلُ ٱلْمَلَـٰٓئِكَةُ وَٱلرُّوحُ فِيهَا بِإِذْنِ رَبِّهِم مِّن كُلِّ أَمْرٍ

tanazzalu l-malāikatu wal-rūḥu fīhā bi-idh'ni rabbihim min kulli amrin

Traduction :
Muhammad Hamidullah
Rachid Maach
Centre International Nur

Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l'Esprit, par permission de leur Seigneur pour tout ordre.

La Nuit du Destin et la Grandeur de la Famille Humaine

Introduction

« Bientôt, bientôt, l’Afrique sera le modèle de notre humanité. »

Une pensée particulière à tous les croyants, et en premier lieu au guide de la révolution, Sayyid Ali Khamenei. Une pensée particulière aussi à tous les déshérités, ceux que nos chers Abdelkrim et Jamal ont évoqués, ainsi qu’à tous les pays, et en particulier à l’Afrique – cette Afrique des déshérités. Je leur transmets mes salutations, et en cette nuit bénie, je leur dis fraternellement que les déshérités, comme Dieu nous l’a promis, « hériteront de la terre », et ils en seront les guides.

Salutations à l’Afrique, à toute l’Afrique. Salutations aussi à tous les résistants contre l’oppression, l’arrogance et le mal – ce mal qui, dès le commencement, s’est installé à Paris pour détourner notre humanité vers l’injustice. Cette injustice, ma famille et moi, la grande famille universelle, l’avons combattue, et nous continuons sur la voie des messagers, sur la voie des hommes élus.

Pensées Particulières aux Prophètes et aux Opprimés

Une pensée particulière à Moise (Moise), une pensée particulière à Haroun (Aaron), que la paix de Dieu soit sur eux. Évidemment, la justice est plus répandue que le mal. Moise, élevé dans la grandeur, a un jour défendu un membre de sa famille, des Bani Israïl, et fut contraint à l’exil. Et le voilà, sur une terre étrangère, défendant encore la justice : celle de filles qui ne pouvaient abreuver leurs agneaux. Il prit leur parti, lui, l’étranger.

Cet homme, qui aimait la justice, et tous les hommes, toutes les femmes épris de vérité et de justice, marchent sur les traces des prophètes, sur les traces de la grandeur des hommes. Les hommes – les hommes, les hommes, les hommes – et les femmes qui, au fil de l’histoire, se sont levés pour défendre les opprimés.

Notre famille, dès qu’elle a saisi le message de justice de l’islam, s’est dressée pour défendre les déshérités. Et en particulier ici, en France, parmi les Français, les plus grands des déshérités, comme vous le savez tous, sont les Gilets jaunes. Une pensée particulière pour ces personnes, dont l’une est présente aujourd’hui et a rejoint notre famille pour l’‘Laylat et l’alcool.

Une pensée particulière aussi à tous les pays où la famille s’est imposée par la science, la spiritualité et la singularité qu’elle possède dans le domaine des savoirs. Et si cette nuit est la nuit de la science, la nuit de la révélation, la nuit des anges et de l’Esprit (Rûh), elle a une particularité, inch’Allah, que je développerai. La curiosité suscitée par cette particularité a un lien avec chacun d’entre nous. Chacun porte en son inconscient, si cette nuit ne l’a pas encore révélé, la grandeur de cette nuit et le lien particulier que nous entretenons tous avec elle.

Je transmets, le cœur vibrant, mon amour pour ma famille. Et quand je dis famille, je parle de la famille humaine.

L’Aïla Tellecadre et la Nuit du Destin

Mes frères et sœurs, l’Aïla Tellecadre, comme notre Imam Sadeq nous l’enseigne, est quelque chose que lorsque Dieu a décidé de créer l’univers, Il a d’abord créé l’Aïla Tellecadre. La première chose après cet univers, c’est cette nuit qui sort de tous les temps et qui les englobe tous. Tous les temps sont contenus dans cette nuit bénie, celle qu’a vécue Adam, notre père, le premier à l’avoir expérimentée. Il y a reçu l’Aïla Tellecadre et le repentir (Tawba), comme il a demandé pardon durant cette nuit – comme nous l’avons fait, et comme notre cher l’a rappelé. Adam fut le premier homme à vivre cette Aïla Tellecadre. Et Dieu, dans Sa miséricorde, est revenu vers lui durant cette nuit bénie.

Elle est extraordinaire. Par toutes les portes que nous essayons d’ouvrir pour la comprendre et nous y placer, tous les prophètes, d’Adam à notre bien-aimé, ont vu le décret (Al-Qadr) descendre. Cette nuit bénie a façonné l’élite de ce que Dieu appelle ‘Ibadi al-mukhlisîn (les serviteurs sincères), al-Muslihîn (les réformateurs). Ainsi, cette nuit construit l’homme et l’épure de tous les résidus accumulés durant ses expériences, durant les épreuves qui l’ont touché ou l’ont éloigné de sa grandeur originelle.

Dieu a créé l’homme ahsana taqwîm (dans la plus parfaite des formes), et Il en a fait l’homme parfait. Mais la jalousie du malin (Iblis) et le temps ont fait que nos expériences, sous l’influence du mal, nous égarent. Nous dérivons comme un navire sans voile, sans gouvernail, livrés à nous-mêmes, ne regardant que nous-mêmes. C’est ce que le malin a voulu : que nous lui ressemblions et tombions dans son piège. Tant que nous ne pensons qu’à nous, que nous ne cherchons qu’à nous sauver nous-mêmes, à réfléchir et recevoir pour nous seuls, nous sortons de l’Aïla Tellecadre.

Et l’Aïla Tellecadre, mes frères et sœurs, c’est un rassemblement de tous les anges, un rassemblement de l’Esprit (Rûh), un rassemblement de tous les prophètes, un rassemblement de tous ceux qui ont vécu l’éternité de l’Aïla Tellecadre. Dieu veut, par la grâce et le décret qu’Il a établi pour tous les prophètes, nous inclure dans ce décret, nous aussi, en cette nuit. Je tente donc de partager avec ma famille une vision de ce que peut être cette nuit bénie, de son importance pour chacun de nous, et de la manière dont, si Dieu le veut (inch’Allah), nous pouvons naître à nouveau, dépasser ce que nous avons été jusqu’à aujourd’hui.

Le Mois Béni et la Purification

Il nous fait entrer dans un mois béni et a dit : « Vous êtes Mes invités. » Lorsque Dieu invite à entrer dans la demeure de ce mois béni et de cette nuit bénie, Il nous accorde, en prélude, toute miséricorde. Toutes nos turpitudes, toutes les erreurs que nous avons commises, dites ou pensées, tout est lavé de tout péché durant ce mois. Tout croyant, toute croyante, tout ce qu’ils ont fait dans le passé, ce mois est là pour les purifier.

Nous sommes donc dans une période de purification, et ce mois nous invite par différentes portes – dont j’évoquerai certaines avec vous, pour ceux qui réfléchissent, pour ceux qui sont doués de sens et d’intelligence. Comme vous le savez, le mois béni tombe au neuvième mois du calendrier islamique. Or, neuf mois correspondent à la durée d’une grossesse : une femme enceinte accouche après neuf mois. Le mois béni est donc placé au neuvième mois pour ceux qui méditent, pour ceux qui comprennent qu’il s’agit d’une naissance.

Et cette naissance ouvre la voie à la purification, au pardon, pour renaître une fois encore, si Dieu le veut, et retrouver la dignité et la grandeur que nous sommes, mais que nous ignorons. Nous ignorons ce que sera le futur. Mais durant cette période spéciale de l’Aïla Tellecadre, le futur est déjà accompli. Si nous entrons, par la grâce de Dieu, dans le décret qu’Il va faire descendre cette nuit sur toute chose – et ce décret, Dieu le donne avec miséricorde –, Il abolit tous les temps. Il est le Créateur du temps. Quand Il dit : « Je donne Ma miséricorde durant ce mois béni », cela signifie que tout le passé est pardonné. Nous attendons alors, puisque le passé est effacé, une ouverture vers le futur.

Et c’est cette ouverture vers le futur du monde, vers l’al-ghayb (l’Invisible), vers ce qui n’est pas apparent, que cette nuit nous permet d’espérer devenir ce que nous serons demain, sans que nous puissions le savoir aujourd’hui. Toute décision a été prise durant cette nuit, la nuit des prophètes et des élus.

Marie, l’Esprit et les Anges

Pour ceux qui sont éveillés et cherchent la proximité divine, en observant le Livre, il est question de Marie (Maryam), un jour où l’Esprit (Rûh) est descendu vers elle. Saisissez bien cette nuance : lorsque Marie – ‘alayha as-salam –, comme le dit le verset, a vu l’Esprit descendre sur elle, il n’est pas dit « les anges », mais « l’Esprit », et Il lui est apparu sous la plus belle des formes, celle d’un homme. Il s’est manifesté avec un corps d’homme. Et quand elle L’a vu, vous n’avez qu’à vous référer à la Sourate Maryam ou ‘Ali Imrân pour voir sa réaction, comment elle a réagi.

Et cet Esprit, après lui avoir parlé et annoncé [la naissance de ‘Isa (Jésus)], un autre verset dit aussi que les anges sont venus lui dire : « Ô Marie, Dieu t’a choisie, et tu enfanteras le Messie, ton fils, et il sera… » – ce sont les anges. Donc les anges et l’Esprit. Les anges et l’Esprit, c’est cette nuit. C’est cette nuit qui va faire de nous ce que nous serons. C’est le décret. Tous ces récits, c’est durant la période de Laylat Al-Qadr qu’elle les a reçus.

L’Humilité, la Miséricorde et le Destin

Mes frères et sœurs, nous devons venir et être, durant cette nuit, humbles, reconnaissants et espérant la miséricorde. Et comment la vivre, cette miséricorde ? En aimant la famille humaine, en aimant ce qui unit les hommes, dans le respect, l’amour et l’espoir le plus grand : espérer pour tous les hommes ce que nous espérons pour nous-mêmes. Si nous atteignons cette réalité – vouloir vivre et partager ce que nous aimerions pour notre famille, pour ceux que nous aimons, avec tous les autres –, alors nous avons, si Dieu me permet de le dire ainsi, un pied dans la miséricorde, car nous sommes miséricorde.

Et quand nous sommes miséricorde, nous ne pouvons être que la grande Miséricorde. Dieu Lui-même aime ceux qui sont dans la miséricorde. Donc, c’est à nous de choisir. Je le dis autrement pour que ce soit saisi : le choix que nous faisons pour la servitude des autres, pour réaliser la grandeur de l’homme que nous portons en nous. Nous devons, si Dieu nous le permet, être comme Marie, comme Zacharie (Zacharie), à qui Dieu a annoncé Yahya (Jean-Baptiste), et à qui les anges ont aussi parlé, lui disant qui serait Yahya et quelle serait sa grandeur, sa justice et sa miséricorde.

J’aimerais que vous compreniez ceci : ne recherchez pas Laylat Al-Qadr pour vous-mêmes. Recherchez la miséricorde pour vous, pour nous. Mais derrière la miséricorde, il y a le destin de chacun. C’est pour cela que c’est la nuit du Destin (Laylat Al-Qadr), la nuit de la destinée. Vous devez saisir, avec l’amour que vous portez, que vous avez un destin. Vous avez toujours pensé à un avenir, quelles que soient les réflexions que vous avez eues par le passé pour votre propre futur. Mais si vous voulez faire partie des élus, si vous voulez vivre l’élection divine, votre destin, après cette nuit, doit être de servir Dieu et de marcher sur la trace du Messie (‘Isa), sur la trace du Mahdi et sur celle de notre bien-aimé (le Prophète Muhammad, saw).

C’est-à-dire que si Dieu nous permet de vivre la nuit du Destin, comme Il l’a accordée avant nous à tous les prophètes, c’est parce que nous devons prendre notre destin pour l’éternité, et non plus pour des jouissances temporaires, pour le moi, pour le nafs (l’ego). Mais nous devons transformer le futur de notre destin en ce qu’Il nous a révélé dans le rêve que nous devons être : présents pour les autres. Être, comme tous les prophètes, comme Marie, comme les grands hommes de la création, leurs serviteurs après cette nuit bénie. Les serviteurs de Dieu – et les servantes, pour ce qui est des femmes –, c’est un destin qui ne se réalise que si nous réalisons en nous-mêmes que nous avons un destin qui n’est pas pour nous.

Notre espoir est de nous rassembler avec le Messie, le Mahdi et tous les prophètes au jour de la Résurrection, d’être à leur table, parmi les élus. Mais si cette nuit du Destin, mes frères, mes sœurs, vous la voulez, ne la voulez pas pour vous-mêmes, car ce serait une erreur. Cette nuit des destins, si Dieu nous la donne, c’est pour qu’Il nous destine à la voie de Dieu, pour que nous soyons Ses serviteurs, ceux qui marchent et espèrent rencontrer le Messie et le Mahdi, rendre la conscience universelle, la partager, la diffuser, et être les soldats de la miséricorde pour tous les hommes, dans la servitude de la justice, aimant la justice pour les autres.

Même si l’oppression est grande, sachez qu’elle ne peut surpasser la grandeur de Dieu. Quand Il promet et dit qu’Il est avec ceux qui assistent le Prophète et ceux qui marchent sur la voie des prophètes, Dieu scelle leurs pas, leur donne la certitude. Mes frères et sœurs, Il leur donne davantage dans cette nuit : Il met à leur service les anges pour faire entrer la certitude dans le cœur du croyant et y faire pénétrer al-rawh (la quiétude), tandis que les méchants deviennent fébriles, fragiles, détruisent leur maison, détruisent leur famille.

À l’inverse, ceux qui ne sont pas guidés par cette nuit et par ce destin…

La Famille Bénie et les Transformations Géopolitiques

Nous sommes réunis aujourd’hui pour, d’abord, avoir une pensée particulière – et cela me revient en voyant ce qui se passe dans le monde aujourd’hui –, pour être les précurseurs. Avec modestie, je vous le dis, avec fraternité : cette famille est bénie. Elle a été, dans le futur, en annonçant ce que serait ce futur dans tout ce qui est stratégique et al-Akhar az-Zaman (la Fin des Temps). Nous avons vu les victoires qui apparaissent maintenant, nous avons appelé les responsables politiques, nous avons appelé les rois à revenir sur certaines décisions, car ils vont perdre ce qu’ils ont de plus sacré : l’honneur d’être musulmans et l’honneur d’être croyants.

Nous avons manifesté ce désir avec toute notre famille universelle. Nous avons toujours été présents pour dire la vérité et interdire le mal. J’ai en tête le combat que mène notre famille à travers le monde, dans certains pays où l’étendard commence à se lever, et la curiosité suscitée par cette vision que possède notre famille. D’où la tenons-nous ? Comment avons-nous pu l’avoir ? C’est cette certitude qui dit que l’éveil de la conscience, le pouls de la science, avec la géopolitique, la spiritualité et le Coran, commence à se rassembler.

L’image du monde, l’image des musulmans, l’image des chrétiens, et ce qui se passe en Russie avec ce mouvement révolutionnaire de la chrétienté que nous avons vu tomber, l’image de la conscience qui traverse Jérusalem avec les Juifs antisionistes, l’image de ceux qui se dessinent, se réalisent et se font voir… Je voudrais rendre hommage à nos frères de Damas et au travail qu’ils accomplissent, ainsi qu’exprimer une grande tendresse et un profond amour pour la personne qui, en ce moment même, traduit en arabe ce que je suis en train de vous dire en français. Mon frère, je t’aime. Que Dieu te protège, toi et ta famille. Vous faites un grand travail. Vous êtes les Fils d’Abillah (les fils d’Allah, au sens spirituel) et des gens honorables.

Une pensée particulière – je ne veux pas nommer les pays, mais vous me comprenez – : je suis certain que bientôt, ces pays rentreront dans le rang. Bientôt, ces pays où vous vous trouvez reviendront à ce que nous disons, car il n’y a pas d’autre alternative que de prendre l’ensemble de cette vision du monde et de la géopolitique pour que les intérêts réels apparaissent enfin : l’Amérique est l’ennemi de l’humanité, Isrâ’îl est l’ennemi de l’humanité, l’Occident est l’ennemi de notre humanité. Nous les rappelons à l’ordre.

La Chine, la Russie, l’Iran, l’Arabie Saoudite, le Golfe, les pays arabes… Tous se préparent à un changement. C’est ce changement que nous voulons contribuer à réaliser, avec l’aide de Dieu, durant cette nuit, pour que Dieu décrète une destinée pour nous : Le servir. Nous voulons le destin de la servitude. Ya Allah, Ya Allah, Ya Allah ! Nous voulons juste être Tes serviteurs. Nous Te demandons un tasmîh lana (une ouverture pour nous), nous Te demandons asmîh lana (un pardon pour nous), Ya Rabbi ! Asmîh lana ! Nous avons tous dévié, et si Tu n’avais pas été là, nous n’aurions pas compris tout ce que Tu nous as dévoilé maintenant, Alhamdulillah, pour que nous puissions prendre cet étendard.

Donc, cette nuit, mes frères et sœurs, êtes-vous prêts pour le futur destin qu’Il a choisi pour nous durant cette nuit de la Destinée ? Inch’Allah, si Dieu le veut, Il va le faire entrer dans nos cœurs.

La Descente du Livre et la Paix Éternelle

Comme l’ont récité nos deux chers [récitateurs], nous l’avons fait descendre [le Coran]. Voici le premier verset : « Nous l’avons fait descendre durant cette nuit. » Donc écoutez bien : « Nous l’avons fait descendre. » Qu’est-ce que c’est ? Le Livre du Décret, le Livre de l’al-ghayb (l’Invisible), le Livre du monde lointain que nous ne voyons pas, le Livre du monde futur. Et ce Livre est pour ceux qui croient au futur.

Donc, « Nous l’avons fait descendre. » Qu’est-ce que c’est ? Le Livre de la Destinée et le Livre de l’al-ghayb. C’est-à-dire que ce Livre, c’est le Coran. Dans le Coran, il y a tout : la Bible, l’Évangile, la Torah, le Zabur. Il y a tout dedans. « Nous l’avons fait descendre dans cette nuit bénie. » Et là, Dieu pose une question : « Mais comment pourrais-tu comprendre ce qu’est cette nuit du Décret ? » Comment vas-tu comprendre cette nuit ? La question vient de Dieu. Dieu dit qu’Il a fait descendre Son Livre durant une nuit bénie, puis Il demande : « Mais comment vas-tu comprendre ce qu’est cette nuit bénie ? » Et Dieu répond : « Cette nuit bénie vaut plus de mille mois. »

Quand Il définit cette nuit, Il la définit par un temps qui n’a pas de temps. « Elle vaut plus de mille mois. » Cela peut être un million de mois, un milliard de mois, une éternité du passé, une éternité du futur. C’est ça, la nuit bénie : elle est en dehors du temps. « Comment vas-tu comprendre cette nuit bénie ? » Cette nuit bénie, c’est entrer dans un temps absolu, celui du passé et du futur. Pourquoi ? Parce que durant cette nuit, Dieu dit : « Tout décret y est descendu. » « Tout décret » signifie un décret en dehors de tous les temps.

Après la création de Son univers, nous sommes plongés dans le décret de la création première, et nous avons déjà été décrétés dans la première nuit bénie. Et cette nuit bénie que nous vivons, Il dit d’elle, pour que nous puissions la comprendre, la ressentir et la vivre : « C’est une nuit de paix jusqu’au lever de l’Aurore. » Depuis que nous sommes entrés après le Maghrib [prière du coucher de soleil], nous sommes entrés dans la paix de cette nuit. Et c’est cette paix, cette sérénité. Nous sommes en famille, nous nous sentons en paix. Nous ne nous protégeons pas les uns des autres. Nous sommes les hommes et les femmes qui vivent un moment éternel.

Et de cette éternité, nous étions dans cet homme parfait que Dieu a créé en premier. Nous étions dans cet homme parfait, et Dieu veut nous rappeler, par cette nuit, que nous sommes les hommes et les femmes d’une créature parfaite, et que nous devons être en paix. Être en paix, c’est revenir à la première âme, l’âme parfaite que Dieu a créée. Alors, Il dit à cette âme : « Ô âme apaisée (nafs al-mutma’inna), retourne ! » Pourquoi ne dit-Il pas « Va » ? Dans ce verset, cette Sourate, Il dit : « Ô âme apaisée, retourne ! » Donc, nous sommes une âme apaisée, nous sommes en paix et satisfaits, ou bien nous sommes une âme insatisfaite, qui cherche autre chose que sa nature première.

« Ô âme apaisée, retourne vers ton Seigneur, agréée et agréante. Entre parmi Mes serviteurs, entre dans Mon paradis. » L’âme satisfaite, mes frères, c’est le paradis. C’est le paradis où Dieu a voulu que notre destinée soit de vivre Son paradis. Alors, le malin, le fourbe, cherche à semer la suspicion, la division, la haine, la jalousie, la corruption, la traîtrise, le vol, la lâcheté. Vous verrez les lâches, ces hommes qui ne sont pas des hommes : ils portent leur signe sur leur destin. Leur visage est le destin de la lâcheté. Ils ont des graines de lâcheté, des graines de médisance.

Alors que nous, si nous plaçons notre espoir en Dieu, nous devons tout faire pour être satisfaits et satisfaisants de ce que nous avons. Ce que nous n’avons pas apparemment, nous devons en être satisfaits. Il n’y a rien qui puisse s’acheter pour cette âme, ni la pauvreté, ni la richesse, ni la grandeur dans les nations, ni le fait d’être opprimés par d’autres nations. Personne ne peut nous transformer. Personne ne peut changer cet état d’âme que nous avons. C’est cette âme, satisfaite et satisfaisante, qui retourne vers son Seigneur, et c’est le but surprenant de cette nuit bénie.

Vous devez être en paix. Quand vous rentrez chez vous, vos femmes doivent vous accueillir, et vous entrez dans le paradis. Vos femmes sont un paradis. Vos hommes sont le paradis. Ils sont la couverture du paradis. La maison doit être un paradis. La vie que vous vivez avec votre famille, c’est la vie du paradis. Nous devons être attachés à cette âme apaisée et à ce paradis. Nos foyers sont du paradis. Nos maisons sont un paradis. Nos amis sont un paradis. Les voir, les rencontrer, nous fait ressentir la paix et l’amour de cette nuit bénie.

Appel aux Nations et Salutations Fraternelles

Je lance un appel, une pensée particulière pour les frères et les centres Zahra [probablement des centres Chiites ou spirituels nommés d’après Fatima Zahra, fille du Prophète], qui existent dans le monde et qui, comme on dit en français, sont « scotchés » sur leur écran. Ils nous regardent, ils vous regardent. Ni la distance ni le temps ne peuvent séparer ceux qui s’aiment. Une pensée particulière pour vous. Et bientôt, inch’Allah, si Dieu me le permet, je serai avec vous. Je viendrai, comme d’habitude, vivre ces instants avec vous.

Un grand… Je suis obligé de les nommer : un grand baiser d’amour à tous les frères et sœurs du Koweït. Vous verrez, les temps vont se transformer. Le peuple et le gouvernement de votre pays ont déjà pris, dans le passé, de bonnes résolutions, et dans le futur, ils en prendront de surprenantes. Je salue le peuple comme ceux qui gouvernent, et notre famille leur adresse la salutation fraternelle de Laylat Al-Qadr et de cette union qu’Il nous accorde.

Damas, la Syrie : transmets mes salutations fraternelles à tous les sahihs [terme indistinct – possible : "sahaba" (compagnons) ou "sadiqin" (les véridiques)] et à tous nos frères qui sont en direct avec nous. Je leur transmets tout notre amour. Comment notre amour a-t-il transformé les gens ? Je vous assure, gloire à Celui qui a fait que nous existions dans le même temps, dans la même période, et que cette époque nous permet de témoigner pour Lui. Gloire à Lui qui nous a réunis et a fait du chemin ce que j’ai toujours partagé avec Lui. Le chemin va revenir avec force. Gloire à Dieu qui vous a donné la patience et le courage d’affronter tous les dangers.

Je transmets mes salutations à ceux qui gouvernent ce pays et à ce peuple valeureux. Je n’oublie pas le Yémen, et je n’oublie pas le Liban. Mes frères du Yémen, vous m’avez accueilli, et j’ai passé avec vous des moments extraordinaires. J’ai vu comment vous vivez, et j’ai compris pourquoi vous étiez aimés par le Prophète. Gloire à Dieu et à ce qu’Il a donné à notre bien-aimé : la vision du futur, la présence du futur à son époque.

Mon dévouement aussi à ma famille, et en particulier ma famille en Algérie. Mes salutations. Ainsi que mon plus grand dévouement et ma fraternité, comme je l’ai dit au commencement, au guide de la révolution, et à l’Iran, qui a su se lever, première nation à s’opposer au sionisme et aux États-Unis arrogants. Votre révolution, c’est aujourd’hui que vous allez en voir les fruits dans tous les domaines : scientifiques, pédagogiques, politiques, économiques. C’est aujourd’hui. Vous allez voir les bénéfices de cette révolution et de la patience que vous avez eue en partageant ce que vous aviez avec les déshérités. Que la gloire accompagne la grandeur des hommes que possède ce pays, et la grandeur de tous les hommes de toutes les nations.

Une pensée particulière aussi pour ce pays, al-Khalil [Hébron, en Palestine], et pour ce pays – comment dit-on ? – sans nommer les villes, les Émirats, les Émirats Arabes. Il est temps, je vous le dis avec gravité, il est temps que vous revoyiez les erreurs que vous avez commises. Bien sûr, reconnaître ses erreurs et revenir en arrière pour les corriger sera en votre honneur. Et nous attendons de vous des décisions fermes, antisionistes.

Une pensée particulière aussi pour nos frères du Maroc, qui nous suivent, et pour l’Égypte, qui nous suit en tant que second pays du monde arabe à nous soutenir. Je transmets mes salutations à l’Égypte et au tournant qu’elle prend, peuple comme gouvernement, aux décisions magnifiques qu’ils prennent et aux changements qui s’opèrent à travers la géopolitique.

Je transmets aussi mes salutations à tous ceux qui relèvent les défis. Nous sommes nombreux, vous savez. Nous avons toutes les puissances que Dieu a placées en héritage dans nos terres, toutes les richesses pour pouvoir vivre et faire vivre. Si seulement les intérêts des uns n’avaient pas primé sur ceux de la grande famille… Vous devez le comprendre. Vous devez le comprendre, car il sera trop tard si vous ne le comprenez pas aujourd’hui.

Je ne dirai pas, comme certains le pensent, que nous sommes à l’aube de la fermeture de la porte du repentir (Tawba). Nous n’en sommes pas encore là. Il est encore temps pour vous. L’Oumma (la nation islamique) a un devoir vis-à-vis de la nation. Une pensée particulière aussi au Maroc. Il est temps, frère Roi Hassan [probablement une confusion avec Mohammed VI, actuel roi du Maroc ; "Hachemi" pourrait faire référence à la lignée hachémite, mais le roi marocain est un Alaouite], de te rappeler qui tu es, issu de la noble famille de notre Messager. Et que la noble famille de notre Messager prenne fait et cause pour les héritiers, et en premier lieu la Palestine. Arrêtez de reconnaître Isrâ’îl ! Elle vous trompe. Elle trompe le peuple marocain. Un simple changement de cap suffira. Par nécessité, vous avez dû commettre des erreurs et vous soumettre à des obligations. Mais le vent est en train de tourner. Prenez garde. Protégez votre pays. Chassez les ennemis de Dieu et de Son Prophète.

Aucun homme sur cette terre ne doit vendre Al-Qods (Jérusalem). Al-Qods appartient à la spiritualité : chrétiens, juifs et musulmans. Et Al-Aqsa ne peut être ni vendue ni échangée contre ce qu’Isrâ’îl vous propose : « la sécurité et la protection ». Ne changez pas. Une maison de Dieu est une maison de Dieu. Elle ne peut être vendue au sionisme pour une sécurité ou pour des affaires.

J’aime beaucoup le Maghrib. Salutations à la Tunisie, salutations à l’Algérie, salutations à l’Afrique et à tout le monde. Nous avons, nous, notre famille, une pensée en cette nuit de la paix. Qu’Elle (la nuit) nous destine au meilleur. Vous, nous, tous, implorons qu’Il nous destine au meilleur de ce qu’Il veut que nous soyons.

Mes sœurs, vous êtes des anges, et vous l’ignorez. Vous êtes des femmes parfaites, mais vous l’ignorez. Vous avez besoin d’un temps. C’est ce temps du futur qui révélera la dignité que vous êtes. Vous êtes des femmes dignes. Dieu ne vous aurait pas tous choisis pour que nous puissions évoquer Son nom, demander Sa miséricorde et attendre, cette nuit, l’espoir et l’espérance d’une destinée, si vous n’aviez pas, en vous, une grandeur cachée par la société et le monde de l’injustice, détournée par des visions étrangères à votre nature.

L’Occident ne peut pas vous vaincre. L’Occident arrogant – je ne parle pas des déshérités de cette France ou de cette Europe, que leurs responsables mènent vers une mort certaine, économique, politique, vers le désespoir –, vous êtes là, et vous le verrez. Je vous l’annonce. Comment dit-on ? Je vous l’annonce. Nous avançons.

Pour les frères aussi : n’écoutez pas celui qui vous chuchote, celui qui vous parle en votre for intérieur, qui vous suggère des pensées et que vous croyez venir de vous. Ce n’est pas vous. Ce sont les chuchotements de Satan (waswas al-khannâs). Ne l’écoutez pas. Quand une mauvaise pensée vous vient, rejetez-la au nom de Dieu et de Son Messager. Rejetez-la pour la grandeur de l’homme que vous êtes. Vous sont des grands, mais le malin veut vous faire croire que vous ne valez pas plus que lui, alors que vous avez la valeur de la grandeur, comme cette nuit.

Que Dieu nous donne, vous donne, nous fasse partager et nous élève à la grandeur de ce que nous sommes, qu’Il nous fasse voir, qu’Il nous fasse ressentir cette paix, et qu’Il nous fasse voir ce futur caché en nous, futur que cette nuit est en train de destiner, mais que nous ignorons encore. Dans cette existence du futur, qui existe déjà mais que nous ignorons, il y a, mes frères et sœurs, la Miséricorde (rahma). La Miséricorde, c’est la grandeur de l’homme. La Miséricorde, c’est le destin de l’homme. La Miséricorde, c’est le retour vers notre origine : la noblesse, la grandeur et l’homme parfait.

Je prie Dieu, en cette nuit, pour nous tous, qu’Il rassemble nos cœurs, qu’Il les attache, qu’Il les soude pour que nous soyons tous une famille, une famille universelle, porteuse d’un drapeau de paix et d’amour pour tous les hommes, et d’une conscience. Notre combat, c’est une conscience des Asbat [probablement "Al-Asbat", pluriel de "sibt" (petits-enfants, descendants), souvent utilisé pour désigner les descendants des prophètes]. Les Asbat, ce sont les enfants qui viennent après les prophètes. Dieu dit dans Son Livre, après avoir parlé des prophètes : « Dhurrîya ba‘duhum min ba‘d (une descendance les uns après les autres). » C’est-à-dire une famille. Les Asbat sont la famille. Les Asbat, ce sont les élus que Dieu inspire. C’est le combat que nous menons aujourd’hui : les faire connaître, pour que les Asbat, le Messie et le Mahdi apparaissent. C’est ça, la nuit destinée : que nous appelions ce destin à préparer leur apparition.

Inch’Allah, ensemble, si Dieu le veut, nous nous reverrons, et nous établirons, si nous sommes ce qu’Il veut, le destin que nous attendons pour Lui. J’espère ne pas avoir trop longtemps pris la parole. Alhamdulillah.

Conclusion

Cette nuit du Destin nous invite à la purification, à l’humilité et à la miséricorde pour toute la famille humaine, en suivant la voie des prophètes et en luttant contre l’injustice. Elle nous destine à servir Dieu et les opprimés, à préparer l’éveil des consciences dans un monde en transformation, avec des salutations fraternelles à tous les peuples et nations appelés à la justice et au repentir. Nous devons être prêts pour ce futur, en paix et en unité, pour hériter de la terre comme promis.

« Nous voulons le destin de la servitude. »

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