À propos de la sourate La destinée
Numéro
97
Nom arabe
القدر
Versets
5
Révélation
Médinoise
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18
تَنَزَّلُ ٱلْمَلَـٰٓئِكَةُ وَٱلرُّوحُ فِيهَا بِإِذْنِ رَبِّهِم مِّن كُلِّ أَمْرٍ
tanazzalu l-malāikatu wal-rūḥu fīhā bi-idh'ni rabbihim min kulli amrin
Muhammad Hamidullah
Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l'Esprit, par permission de leur Seigneur pour tout ordre.
Rachid Maach
Porteurs de tous les arrêts divins, les anges et l’Esprit descendent sur ordre de leur Seigneur au cours de cette nuit.
Centre International Nur
En cette nuit, descendent les Anges et l’Esprit avec la permission de leur Seigneur et avec les ordres pour toutes choses.
Analyse mot-à-mot
tanazzalu
descend
Analyse linguistique :
descendre
Autres traductions possibles :
l-malāikatu
les anges
Autres traductions possibles :
wal-rūḥu
l'esprit
Autres traductions possibles :
fīhā
dans
Autres traductions possibles :
bi-idh'ni
avec la permission
Analyse linguistique :
permission
Autres traductions possibles :
rabbihim
leur Seigneur
Analyse linguistique :
Seigneur
Autres traductions possibles :
min
de
Autres traductions possibles :
kulli
tout
Autres traductions possibles :
amrin
affaire
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour ancrer la veillée dans une paix qui enveloppe tout, Sourate 97, La Nuit du Destin, verset 4, « Salamu hiya hatta matla'in fajr », apparaissant ici au cœur de la conclusion comme une bénédiction qui scelle le discours : il surgit après l’évocation des anges, de l’esprit et de la destinée descendue pour rappeler que cette nuit est une halte hors du temps où la quiétude divine règne jusqu’à l’aube; il est cité pour calmer les cœurs, légitimer la présence des prophètes et de l’Imam et pour offrir un horizon sûr au repentir collectif engagé dans l’istighfar; spirituellement, ce verset joue le rôle d’un souffle restaurateur qui transforme la proximité en paix céleste, permet la réunion avec la fitra originelle et bénit la quête de miséricorde en donnant à la nuit un caractère continu et salvateur jusqu’au matin.

Ce verset est cité pour faire sentir, au cœur du discours sur le Ramadan et la Nuit du Destin, la réalité d’une descente qui transforme notre rapport au temps et au mouvement : dans la section qui présente la Nuit du Destin comme une porte annuelle, il est évoqué au moment où l’on décrit la venue des anges et de l’esprit portant les décrets, et la paix qui s’installe jusqu’à l’aurore ; il est cité pour poser la scène sacrée où Dieu vient à nous, où l’être n’a plus à chercher ni agir pour recevoir, et pour légitimer l’idée que cette nuit abolit la loi du mouvement afin que l’on retrouve l’inertie originelle d’Adam ; son rôle spirituel est donc central et opératif dans l’argumentation, il autorise la confidence que le Ramadan n’est pas seulement un temps de pratique, mais un espace de réception où l’on se tient immobile pour être comblé par la grâce et retrouver notre essence.

Ce verset est cité pour rappeler la présence d’une nuit où la lumière descend et scelle le lien entre le ciel et le cœur humain ; dans le développement, il surgit au moment où l’auteur parle de « la nuit du décret » comme d’un rendez‑vous annuel où les anges et le Rûh descendent pour accomplir le décret et offrir la possibilité d’un retour vers l’esprit. L’emploi de Sourate 97, Le Décret, verset 4 ancre spirituellement l’idée que la révélation n’est pas un simple texte à tenir à distance mais un événement vivant qui déchire le voile de l’intellect, irrigue l’âme et propose une voie de retour, une nuit de renaissance intérieure. Son rôle dans l’argumentation est essentiel : il offre la légitimité divine à l’expérience intérieure décrite, soutient la nécessité d’une guidance qui dépasse la lecture et montre que la grâce descend pour pacifier l’âme et ramener l’homme à son état originel.

Ce verset est cité pour ancrer et illuminer le moment où le Livre a été offert à l’humanité : dans la Sourate 97, Le Destin, verset 4, il est rappelé que « Nous l’avons fait descendre durant cette nuit », et le passage l’invoque précisément dans la partie « La Descente du Livre et la Paix Éternelle », au cœur de la méditation sur Laylat Al-Qadr ; il sert ici à montrer que cette nuit n’est pas un simple instant mais l’embrassement de tous les temps, le siège du décret, l’ouverture sur l’al-ghayb où passé et futur se confondent et où la miséricorde efface les fautes pour permettre une naissance spirituelle. Citant ce verset, le texte fonde son appel à l’humilité, au service, à la naissance d’une nafs al-mutma’inna qui retourne à son Seigneur, et lui donne la force théologique d’ordonner la transformation intérieure et collective vers la servitude, la paix et la rahma, soutenant tout l’argument de renouveau et d’engagement fraternel.

Ce verset est cité pour ancrer, au cœur de la section « La Descente du Décret et des Anges », la certitude que Laylat Al-Qadr est une nuit où la réalité céleste touche la terre : on l’évoque précisément au moment où l’on parle de la descente des malaikat et du Rûh, bi izni rabbihim, pour tout Amr, et de la paix qui enveloppe la nuit jusqu’au matla'il fajr. Il est appelé ici pour légitimer l’idée que le décret et la guidance viennent d’en-haut, que la miséricorde qui purifie et la renaissance spirituelle ne sont pas de simples désirs mais des réalités infusées par la présence angélique et l’Esprit ; il donne à nos du'as et à notre repentir la portée d’un rendez-vous cosmique. Spirituellement, ce verset sert de colonne : rassurer, sanctifier la nuit, ordonner notre espérance et unir la prière collective à la paix descendue jusqu’à l’aube.

Ce verset est cité pour ancrer la grandeur et la douceur de Laylat Al-Qadr au cœur de la troisième décade, lorsque nous sommes invités à l’éveil et à la récolte, et pour rappeler que cette nuit n’est pas ordinaire mais chargée d’un ordre divin où « les anges et l'Esprit descendent par ordre de leur Seigneur ». Placé au moment où l’article parle de la 21ème nuit, du martyre de l'Imam Ali et de l’appel à la repentance comme Adam, il est cité pour légitimer la recherche fervente de cette nuit cachée, pour exhorter à la posture d’humilité et de réceptivité qui permet de recevoir la lumière révélée. Spirituellement, il fonctionne comme une clé : il révèle la paix qui enveloppe la nuit jusqu’à l’aube, atteste la descente des ministres du décret divin et élève l’âme du croyant vers la table des serviteurs de Dieu, motivant la veille, le repentir sincère et la disponibilité totale pour être transformé par la grâce.

Ce verset est cité pour ancrer, dans la douceur et l'urgence du discours, l'idée que Laylat Al-Qadr dépasse toute mesure humaine et ouvre une porte de transformation radicale : ici, au sortir du Ramadan, dans ces sept jours qui suivent la nuit du destin, le locuteur rappelle que cette nuit est « meilleure que mille mois », sans chiffrer, laissant la porte ouverte au mystère, et invitant mes frères et mes sœurs à accueillir la possibilité d’un retour à la station originelle; il est invoqué pour légitimer le besoin de repentance, de renouveau et de Tawhid pur, pour justifier l’espérance qu’Adam peut retrouver sa voix intérieure et que le Khalifa peut renaître, pardonné; spirituellement ce verset joue le rôle de clef herméneutique : il rend crédible l’idée d’une alchimie intérieure, d’un dépassement du temps et d’une réintégration dans la présence divine, source ensuite d’un engagement pour la justice et le service de l’humanité.

Ce verset est cité pour ancrer, dans la respiration même de la seconde décade, la certitude qu’une nuit bénie accueille la descente de la révélation, des anges et de l’esprit (Sourate 97, Le Destin, verset 4), et pour poser cette image comme fondation spirituelle du texte ; il apparaît exactement au moment où l’on invite à semer la vie et la parole vivante afin d’être prêts pour la troisième décade, rappelant que ces visites célestes se donnent à des cœurs vivants et sensibles, non à des esprits anesthésiés par la bête de terre et ses bruits ; cité pour réveiller l’espérance du pardon et du repentir nocturne, il tient le rôle d’un phare théologique qui légitime la préparation intérieure, exhorte à être hôtes et invités des anges, et transforme la pratique du jeûne en terrain où germe la miséricorde, l’unité et le retour au paradis originel.

Ce verset est cité pour inviter le lecteur à ressentir le jeûne non comme un effort isolé mais comme une rencontre cosmique où le ciel descend en groupe sur la terre ; placé dans la section « Le Jeûne », il reprend la phrase « Tanazzalul mala'ikatu war ruhu fiha bi idhni rabbihim min kulli Amr. » pour souligner que la nuit du destin est une visite collective, un ordre divin qui s’accomplit « pour tout commandement », et non une faveur individuelle. Il est convoqué parce qu’il confirme l’idée maîtresse du texte : l’adoration prend sa profondeur lorsque le « je » s’efface au profit du « nous », quand la communauté reçoit ensemble la descente des anges et de l'Esprit et devient réceptacle du Ta’wîl. Spirituellement, ce verset sert de preuve vive que la grâce se manifeste en collectivité, que le chemin vers le Tawhid se vit en communion et que la pratique du jeûne, vécue en « nous », devient porte ouverte à la vision et à la proximité divine.
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Ce verset est cité pour ancrer en une image limpide la grandeur singulière de la nuit que nous attendons : dans le passage, la référence à la Sourate Al-Qadr (Sourate 97, verset 4) surgit au cœur du chapitre consacré à Laylat Al-Qadr pour dire que cette nuit est supérieure à mille mois, et il est évoqué précisément après avoir parlé de la descente des anges et du Rûh et de la pédagogie des décades; il vient ainsi sceller le sens du mois béni en montrant que tout ce que nous avons labouré, purifié et semé trouve sa récolte dans un moment hors du temps. Il est cité pour rappeler que la miséricorde et la parole divine se rassemblent alors, que la destinée se décrète et que la paix du paradis nous effleure; spirituellement, il occupe la place centrale de l’argument : faire voir que Ramadan n’est pas un simple temps chronologique mais une ouverture eschatologique où le cœur renaît et devient apte à recevoir la révélation et la grâce.

Ce verset est cité pour poser au cœur de notre veillée la réalité vivante de la descente : il surgit dans le passage qui contemple la Sourate Al-Qadr et nomme précisément la venue des anges avec l’Esprit (al-Rûh), « par permission de leur Seigneur, pour tout ordre (Amr) », afin de lier la nuit à la décision divine qui ordonne notre destinée. Dans le contexte liturgique du texte—la préparation par le ghusl, le vêtement de Taqwa, l’attente du Messie et du Mahdi—le verset sert de fondement pour penser la nuit comme un point de jonction hors du temps d’Iblis, où l’Esprit descend et instaure le décret qui relie l’homme à son origine. Spirituellement, il transforme la rêverie en certitude : la paix (salâm) de la nuit n’est pas une image mais la présence d’un ordre divin qui nous enveloppe, prépare la restauration de notre nature originelle et inscrit, jusqu’à l’aube, la promesse d’un retour au paradis.

Ce verset est cité pour ancrer la nuit dans la réalité sacrée où les anges et l’Esprit descendent, offrant la preuve scripturaire que cette nuit est hors du temps et emplie de paix jusqu’à l’aube; placé en ouverture, il sert de fondation au ton de l’article — appel au repentir, à la communion avec l’Esprit, la famille du Prophète et l’Imam Mahdi — et éclaire pourquoi nos cœurs doivent s’ouvrir maintenant. Il est invoqué pour légitimer la présence invisible de l’Imam, pour soutenir la cérémonie d’istighfar et pour rendre tangible la promesse d’un accueil divin de la Tawba, la descente des anges se révèle non pas comme une image mais comme la condition même d’une miséricorde active. Spirituellement, le verset devient clé théologique : il fait de Laylatoul Qadr l’espace où le pardon devient possible, où les portes divines sont grandes ouvertes et où la communauté, unie en paix, reçoit la force nécessaire pour renaître.
