À propos de la sourate Les figues

Numéro

95

Nom arabe

التين

Versets

8

Révélation

Médinoise

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9

وَٱلتِّينِ وَٱلزَّيْتُونِ

wal-tīni wal-zaytūni

Muhammad Hamidullah

Par le figuier et l'olivier!

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Analyse mot-à-mot

#1

wal-tīni

nom

le figuier

Analyse linguistique :

figue

Autres traductions possibles :

figue
figues
fruit
fruits
Racine:
#2

wal-zaytūni

nom

l'olivier

Analyse linguistique :

l'olive

Autres traductions possibles :

l'olive
l'huile d'olive
l'olive noire
l'olive verte
Racine:
La Destinée de l'Homme : Le Khalifa de Dieu sur Terre
La Destinée de l'Homme : Le Khalifa de Dieu sur Terre

Ce verset est cité pour ancrer la réflexion sur la terre même du Khalifa, au moment où l'auteur cherche à nommer l'espace originel de la création humaine : il apparaît dans la section « La Terre du Khalifa : Al-Balad al-Amin » comme un repère liturgique et géographique — tîn, zaytūn, Ṭūr, Sīnīn et balad al-amin, suivi de qad khalaqana al-insana fi ahsani taqweem — pour dire que l'homme a reçu sa forme parfaite dans cette cité sécurisée. Il est évoqué pour rappeler que la mission du Khalifa n'est pas vagabonde mais attachée à un lieu sacré, que l'opération alchimique de la connaissance des noms se déroule dans ce balad al-amin, et pour contraster la vérité du modèle divin avec les illusions des civilisations contemporaines. Spirituellement, le verset sert de boussole : il relie l'origine et la fin, invite au retour à la Genèse et définit la terre où se joue le devenir spirituel de l'homme.

La Vérité sur Balad el-Amin et le Faux Paradis de Néom
La Vérité sur Balad el-Amin et le Faux Paradis de Néom

Ce verset est cité pour ancrer, avec douceur et force, la conviction que le grand jardin n’est pas une fable céleste mais une terre précise, une terre sécurisée où tout a commencé. Dans le passage, il surgit au cœur de la réflexion sur Balad el-Amin, juste après que l’on ait rejeté le bluff touristique du Mont Sainte-Catherine et tracé le chemin de Moise vers Madian, et il sert de balise : le figuier, l’olivier, le Mont Sinaï et cette terre sécurisée deviennent des signes qui identifient ce lieu sacré en Arabie Saoudite. Il est cité pour légitimer la sainteté du sol, pour dire que c’est de ce pays que l’homme a été façonné et que s’y déroulèrent la prosternation des anges, la désobéissance d’Iblis et la révélation à Moise. Spirituellement, il ouvre une parenthèse protectrice autour de Balad el-Amin, opposant la vérité originelle au faux paradis de Néom et rappelant que la sacralité a une adresse, une mémoire et une responsabilité.

Le Lien entre la Création de l'Homme et la Cité Sécurisée
Le Lien entre la Création de l'Homme et la Cité Sécurisée

Ce verset est cité pour ancrer tout le propos dans une image sensible et géographique, ce « Wat-tini » qui ouvre la triade figue‑olive‑Sinaï et mène naturellement au hadhal balad al-amin; placé en introduction, il sert de porte d’entrée pour lier la création de l’homme à un lieu sacré, tangible, et non à une abstraction lointaine. Dans le texte, il est repris pour étayer l’idée que l’origine humaine se situe dans une cité sécurisée, que le paradis peut avoir une adresse terrestre et que l’âme, cette nafs mutma'inna, a un chemin retour ici-bas autant qu’eschatologique; c’est donc un pivot herméneutique, un signe qui ordonne le discours, invite la recherche (regarder Jabal al‑Lawz, visiter Néom) et replace la quête spirituelle dans le sensible. Spirituellement, il transforme une parole en balise: il appelle le cœur à reconnaître un lieu, et la raison à explorer sa porte vers le ciel.

La Connaissance du Livre et le Mystère du Temps
La Connaissance du Livre et le Mystère du Temps

Ce verset est cité pour établir, dans la section sur le temps préexistentiel, une clef symbolique qui relie le monde visible au temps hors du temps : en invoquant « Wa at-tine wa az-zaytūn, wa touri Sinin, wa hadha al-balad al-amin », l’auteur pose le serment divin comme une carte où la figue et l’olive deviennent signes de multiplicité et d’unité, le mont Sinaï un point de passage, et al-balad al-amin la demeure d’un temps concentré antérieur à la genèse humaine; il est appelé pour accrocher la réflexion à des signes qui légitiment l’idée d’un « temps préexistentiel » et pour montrer comment la terre et certains lieux précèdent et font déborder le temps mesurable; spirituellement, le verset fonctionne comme fondement théologique et imagé — il ouvre la porte à la notion que des élus peuvent franchir la barrière des temps, que le maître du temps tient la clé et que la révélation inscrit la science du Livre dans le cœur hors du temps.

Articles citant ce verset (7)

NEOM, l'Intelligence Artificielle et la Fin des Temps
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Ce verset est cité pour… ancrer, dès l'ouverture, la parole du conférencier dans une origine sacrée et rappeler concrètement Sourate 95, Le Figuier, verset 1 ; il est évoqué surtout dans le développement sur le Sinaï et Jebel Al-Luz, là où la terre bénie, la « cité sûre » et la « forme parfaite » de l’homme servent de point d’appui pour raconter la transmission des noms à Adam et la fragilité de notre intelligence. Il est appelé à contrer la séduction de NEOM et de l’intelligence artificielle en opposant la parole vivante qui fend les montagnes à la parole mécanique qui manipule, et joue le rôle spirituel d’ancrage, d’avertissement et d’appel : souvenir de notre origine sacrée, motivation à la résistance, à l’unité des croyants et au témoignage contre la dernière tentative du Dajjâl et d’Iblis de nous faire adorer une illusion.

Nations et Tribus pour l'Entreconnaissance
Nations et Tribus pour l'Entreconnaissance

Ce verset est cité pour ancrer, dans la chair du discours, l’image du figuier et de l’olivier (Sourate 95, At-Tîn, verset 1) qui apparait au cœur du passage sur la diversité des peuples ; il surgit exactement quand l’orateur rapproche la création des hommes de la nature des arbres, évoquant la figue aux multiples graines et l’olive au noyau unique pour dire que chaque nation porte une spécificité utile à l’autre. Il est prononcé pour rendre sensible, par une métaphore simple et sacrée, l’idée que la différence n’est pas rupture mais complémentarité, qu’elle appelle l’entreconnaissance du cœur plutôt que l’arrogance intellectuelle d’Iblis ; spirituellement il tient la place d’un serment divin qui légitime la multiplicité comme voie vers le Tawhid, comme outil eschatologique de formation du « corps de l’homme parfait » où chaque peuple apporte sa saveur à l’unité finale.

Néom : Le Projet Néfaste d'Iblis
Néom : Le Projet Néfaste d'Iblis

Ce verset est cité pour… Sourate 95, Le Figuier, verset 1, servant d’ouverture symbolique au texte, où le figuier, l’olivier, le mont Sīnā’ et « cette cité sûre » tissent un lien entre origine et fin; il surgit dans l’introduction comme un étendard qui inscrit Néom dans une géographie sacrée, affirmant que nous vivons ce temps voulu par la Providence. Le passage s’en saisit pour situer le récit: rappeler que l’homme naquit d’une forme parfaite au Sīnā’, que les lieux portent une mémoire prophétique, et que ce projet technologique n’est pas neutre mais confronté à une histoire spirituelle où Iblis a déjà ourdi des pièges. Le verset est cité pour réveiller la conscience collective, pour justifier la mise en garde contre l’idolâtrie technologique et pour légitimer l’appel à résister, unir et témoigner face à la séduction d’une « cité sûre » devenue épreuve de foi.