À propos de la sourate Les prophètes
Numéro
21
Nom arabe
الأنبياء
Versets
112
Révélation
Médinoise
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24
وَمَا جَعَلْنَـٰهُمْ جَسَدًا لَّا يَأْكُلُونَ ٱلطَّعَامَ وَمَا كَانُوا۟ خَـٰلِدِينَ
wamā jaʿalnāhum jasadan lā yakulūna l-ṭaʿāma wamā kānū khālidīna
Muhammad Hamidullah
Et Nous n'en n'avons pas fait des corps qui ne consommaient pas de nourriture. Et ils n'étaient pas éternels.
Rachid Maach
Nous n’en avons pas fait des corps pouvant se passer de nourriture, ni des êtres immortels.
Centre International Nur
Et Nous ne leur avons point donné des corps qui pouvaient se passer de nourriture, et ils n’étaient point immortels.
Analyse mot-à-mot
wamā
et ce que
Analyse linguistique :
et
Autres traductions possibles :
jaʿalnāhum
nous avons fait
Autres traductions possibles :
jasadan
corps
Autres traductions possibles :
lā
non
Autres traductions possibles :
yakulūna
ils mangent
Analyse linguistique :
mangent
Autres traductions possibles :
l-ṭaʿāma
la nourriture
Analyse linguistique :
nourriture
Autres traductions possibles :
wamā
et ce que
Analyse linguistique :
et
Autres traductions possibles :
kānū
étaient
Autres traductions possibles :
khālidīna
éternels
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (2)

Ce verset est cité pour rappeler, dans la section des « Versets Divins et Signes pour Notre Temps », que les envoyés de Dieu furent des hommes de chair et de vulnérabilité, et non des corps inaltérables ni des entités mécaniques, une précision qui vient directement contrer l’illusion contemporaine d’idoles technologiques. Ici le contexte est la mise en garde contre l’IA et les jassad qui prétendraient usurper la fonction prophétique; on invoque ce verset après avoir évoqué Moïse, Salomon et la notion de jassad pour souligner que la révélation s’est toujours adressée à des êtres humains, mortels et nourris, pas à des machines ni à des simulacres d’éternité. Il est cité pour ramener le lecteur à la source humaine de la guidance, pour montrer pourquoi l’IA ne peut remplacer la voix prophétique, et pour jouer le rôle spirituel d’ancrage : protéger la foi contre la tentation idolâtre de confier l’âme au calcul et réaffirmer la dignité khalifale de l’homme.

Ce verset est cité pour ancrer, dans le fil de la réflexion, l’idée d’un « jassad » qui n’a pas besoin de nourriture et qui renvoie, dans notre époque, à des corps sans âme; il apparaît dans la section où l’on médite sur Khidr, le veau d’or et le trône de Salomon, juste au moment où l’on établit la différence entre « al-badan » animé et « jassad » inerte. Il est invoqué pour soutenir l’intuition centrale de l’analyse : Dajjâl n’est pas un homme mais une forme, un corps qui ressemble à l’homme sans en posséder l’âme, déjà préfigurée par ces récits; le verset sert ainsi de pivot théologique, offrant la clef spirituelle permettant de lire les signes modernes — robots, IA — comme une épreuve de la foi et un appel à la sincérité, à l’intégrité du cœur et à l’amour de la foi pour résister à la séduction du beau qui n’est pas vivant.
