À propos de la sourate Marie
Numéro
19
Nom arabe
مريم
Versets
98
Révélation
Médinoise
Articles liés
13
يَـٰيَحْيَىٰ خُذِ ٱلْكِتَـٰبَ بِقُوَّةٍ ۖ وَءَاتَيْنَـٰهُ ٱلْحُكْمَ صَبِيًّا
yāyaḥyā khudhi l-kitāba biquwwatin waātaynāhu l-ḥuk'ma ṣabiyyan
Muhammad Hamidullah
... «O Yahya, tiens fermement au Livre (la Thora)!» Nous lui donnâmes la sagesse alors qu'il était enfant,
Rachid Maach
« Jean ! Conforme-toi scrupuleusement aux Ecritures. » Nous l’avons doté d’une grande sagesse dès son plus jeune âge.
Centre International Nur
« Ô Yahyâ ! Prends le Livre avec fermeté. » Et Nous lui avons donné le discernement depuis qu’il était enfant,
Analyse mot-à-mot
yāyaḥyā
Ô Yahya
Analyse linguistique :
Ô
Autres traductions possibles :
khudhi
prends
Autres traductions possibles :
l-kitāba
le livre
Autres traductions possibles :
biquwwatin
force
Analyse linguistique :
avec force
Autres traductions possibles :
waātaynāhu
et nous lui avons donné
Analyse linguistique :
et avons donné
Autres traductions possibles :
l-ḥuk'ma
le jugement
Autres traductions possibles :
ṣabiyyan
enfant
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (2)

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur de la section sur le Kitâb et l'actualité, que la parole divine n'est pas un ornement du passé mais un levier à saisir avec force : "Ya Yahya, khoud el Kitâb bi quwa" surgit comme une injonction à prendre le livre fermement, à le vivre et le porter face aux tempêtes de notre époque. Il est évoqué pour encourager chaque croyant à n'être ni spectateur ni marionnette des systèmes — intelligence artificielle, manipulations géopolitiques, Gog et Magog — mais à tenir la révélation comme un guide actif, à l'incarner par le repentir, le Tawhid et la pratique. Spirituellement, ce verset joue le rôle d'un ferment : il transforme lecture en responsabilité, inspiration en action, rappelant que la connaissance du Kitâb doit muscler le cœur pour proposer une alternative de foi et d'espérance dans le monde contemporain.

« Ce verset est cité pour… » dans ce passage il surgit au cœur d’une méditation sur la naissance et l’élection de Yahya, lorsqu’on cherche à comprendre comment la miséricorde précède l’élévation et prépare des destinées singulières; il arrive après le récit des vœux de Zacharie et de Maryam, au moment où l’orateur égrène les dons que Dieu accorde à l’élu — le nom donné par Dieu, la sagesse « dès l’enfance », et ce Hanân unique — et il est invoqué pour souligner que Yahya reçoit aussi la mission et la force spirituelle: « Khoudh al-Kitâb bi-quwwa ». Il est cité parce qu’il incarne la preuve concrète que la grâce divine n’est pas abstraite mais transmet une puissance pratique du Livre, et son rôle théologique dans l’argumentation est d’offrir aux chercheurs un modèle vivant d’intimité divine, d’héritage prophétique et de confiance: la miséricorde prépare, nomme, fortifie et confie la parole à ceux qui ont été choisis.
