À propos de la sourate Sad
Numéro
38
Nom arabe
ص
Versets
88
Révélation
Médinoise
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13
وَوَهَبْنَا لِدَاوُۥدَ سُلَيْمَـٰنَ ۚ نِعْمَ ٱلْعَبْدُ ۖ إِنَّهُۥٓ أَوَّابٌ
wawahabnā lidāwūda sulaymāna niʿ'ma l-ʿabdu innahu awwābun
Muhammad Hamidullah
Et à David Nous fîmes don de Salomon, - quel bon serviteur! - Il était plein de repentir.
Rachid Maach
A David, Nous avons fait don d’un fils, Salomon, serviteur plein de dévotion et enclin au repentir.
Centre International Nur
À David, Nous avons donné Salomon qui fut un excellent serviteur et aimait tant à se repentir.
Analyse mot-à-mot
wawahabnā
nous avons donné
Analyse linguistique :
et avons donné
Autres traductions possibles :
lidāwūda
pour David
Analyse linguistique :
David
Autres traductions possibles :
sulaymāna
Sulaiman
Analyse linguistique :
Salomon
Autres traductions possibles :
niʿ'ma
bien
Analyse linguistique :
excellent
Autres traductions possibles :
l-ʿabdu
le serviteur
Autres traductions possibles :
innahu
certainement
Autres traductions possibles :
awwābun
repentant
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (2)

Ce verset est cité pour rappeler que l’on entre ici dans une parabole, un signe destiné à ceux qui font un vrai Tadabbur, et le texte le place comme un écho juste avant l’histoire de Salomon pour imposer le rythme de la méditation; dans le développement, il sert de jalon : on arrête la lecture distraite et l’on est invité à contempler les ayat, à laisser la révélation travailler l’âme plutôt que de sauter aux conclusions, comme David l’a fait en jugeant sans attendre le commandement divin. Il est cité parce qu’il légitime cette posture de chercheur spirituel — réfléchir, peser, reconnaître l’intuition inspirée des serviteurs sans la confondre avec l’autorité prophétique — et son rôle théologique dans le passage est de tenir le lecteur en éveil, de faire du récit non une simple histoire mais un instrument de discernement pour résister aux séductions du monde et rester rempart face à la grande Fitna annoncée.

Ce verset est cité pour nous ramener, au cœur de l'argument, à l'exemple vivant de David, placé comme une lumière après l'appel à la sincérité : il intervient au moment où l'orateur quitte la réflexion sur les « petites certitudes » pour plonger dans la Sourate Sad et rappeler que même les serviteurs choisis sont éprouvés. Il est invoqué pour montrer que David n'est pas une statue inflexible mais un Khalifa en chemin, soumis à l'épreuve, porté par la force et le repentir, entouré des montagnes et des oiseaux qui glorifient avec lui ; ainsi le verset sert de pivot narratif et spirituel, attestant que l'erreur conduit au Tawbah et que la révélation reste vivante, invitant chacun au Tadabbur et à l'ouverture du cœur, plutôt qu'à la fermeture sur des certitudes héritées, et offrant un modèle d'humilité et de confiance dans la miséricorde qui recentre toute autorité sur la volonté divine.
