Analyse de la Sourate Sad : David, Salomon et les Signes Divins
Introduction
« Dieu vous a mené à une conscience d'être un serviteur de Dieu sur cette terre pour retrouver le chemin qui mène à Dieu et à reprendre le cycle de l'humanité là où il s'est arrêté lorsque nous sommes descendus sur cette terre. »
Dans cette suite d'analyse, on plonge dans l'histoire de notre prophète David, que la paix de Dieu soit sur lui. C'est extraordinaire comment Dieu structure son livre. Rien n'est au hasard. Tout est à sa place.
La Structure Extraordinaire du Coran
Dieu a fait son livre d'une manière unique. Pour preuve, ces lettres au début de certaines Sourate. Il y en a 14 parmi les 28 lettres arabes. Depuis des décennies, les savants se demandent : pourquoi elles sont là ? Qu'est-ce qu'elles signifient ?
« Ces lettres, elles n'ont jamais été là en vain parce qu'elles avaient pour but de montrer dans une certaine époque, à une certaine période, et en l'occurrence l'époque que nous vivons aujourd'hui. »
Grâce à l'avènement de l'ordinateur – cette bête de terre nommée dans le Coran –, on a découvert il y a une quarantaine ou cinquantaine d'années que le Coran est verrouillé par un code. Tout est régi par le chiffre 19.
Ce nombre est premier, divisible seulement par lui-même ou par un. Trouver des multiples de 19 est rare. Mais regardez :
- Le nombre de Sourates : 114, divisible par 19.
- Dans la Sourate Al-Baqara, juste les Alif : leur nombre est divisible par 19. Si on retire l'Alif du début, plus du tout.
« Ça veut dire que le Coran est infalsifiable, et ça le livre de Dieu le démontre. »
Chaque mot, chaque histoire a son poids. Rien n'est hasard.
Le Début de la Sourate Sad et ses Rappels
La Sourate Sad commence par « Sad », puis parle du livre. Directement, on entre dans les civilisations passées. Puis David, et entre David et Salomon, un verset revient sur le livre, comme un écho du début.
« Kitabun anzalnahu ilayk mubarak liyaddabbaru ayatih walliyaththakkaru ulû albab. »
Un livre béni, descendu pour méditer ses signes, et que se rappellent ceux qui réfléchissent profondément.
Ce verset arrive juste avant l'histoire de Salomon. C'est un rappel : attention, vous entrez dans une parabole, un signe pour comprendre quelque chose.
« Cette histoire ne s'adresse qu'à ceux qui font un Tadabbur, ceux qui réfléchissent, ceux qui suivent ce verset qu'il est en train de nous appeler à la recherche, à la conscience, à la réflexion et à la méditation pour comprendre les enjeux et afin que Dieu se révèle. »
Dieu se révèle à travers les prophètes. La révélation est pour eux. Mais ses serviteurs peuvent recevoir une intuition, une inspiration – pas de l'être, mais de Dieu.
L'Histoire de David et son Erreur
La semaine dernière, on a vu David commettre une erreur. À travers l'histoire de la brebis et son frère, il juge. Mais il apporte son propre jugement, sans attendre le commandement de Dieu.
« David va apporter son propre jugement. C'est-à-dire la mauvaise conception du Khalifa, qui est que, j'avais dit au début, penser que j'ai été nommé et que maintenant, moi, je peux décréter. »
Il ne devait pas devancer Dieu. C'est clair pour l'histoire de David, et important pour la suite.
Les Épreuves de Salomon
Salomon hérite de David : le Khalifa, le royaume. « Quel bon serviteur, il était plein de repentir. »
Puis, un après-midi, on lui présente des chevaux magnifiques. « Il dit, oui, je me suis complu à aimer les biens de ce monde au point d'oublier le rappel de mon Seigneur jusqu'à ce que le soleil se soit caché derrière son voile. »
Il coupe pattes et cous des chevaux. C'est une Fitna, une épreuve.
Ensuite : « Nous avions certes éprouvé Salomon en plaçant sur son siège un corps. »
Ce « jassad » – corps – est clé. Salomon est prophète, pas séduit comme un pantin par les passions. Sa séduction ? La beauté de son royaume, héritage de David : jardins, biens terrestres. Cela prédomine, il oublie que la source est Dieu.
« Il a été séduit par la beauté de ce qu'il avait, qui a fait que cette beauté a prédominé sur le fait que la source de cette beauté était Dieu, l'unique. »
Il se repent. Puis prie : « Seigneur, pardonne-moi et fais-moi don d'un royaume tel que nul après moi n'aura de pareil. »
Pas pour des richesses mondaines. Il a vu quelque chose avec ce jassad.
Ce mot « jassad » revient dans l'histoire de Moise, avec le veau d'or. Le Sâmirî prend des traces du messager, fait un veau qui bouge, parle.
Le Khalifa : Son Vrai Sens
Le Khalifa n'est pas pour gouverner un royaume terrestre. David et Salomon sont les seuls Khalifa après la descente – coranique.
Aucun prophète ou Imam n'a gouverné un royaume. Les imams, héritiers de la maison de la prophétie, piliers spirituels, n'ont pas régné.
« Pourquoi nous nous entendons prophète ou Imam comme un roi, quelqu'un qui va gouverner sur les hommes ? Ça n'a rien à voir avec ça, mes frères et mes sœurs. »
El Mahdi, fils de Fatima, rétablira la justice, apportera la paix – pas un règne. Jésus dit : « Mon royaume n'est pas de ce monde. »
Le Khalifa est avant la descente, et après notre retour.
L'Eschatologie et la Grande Séduction
Aujourd'hui, on vit l'époque des signes. Le Dajjâl, la Fitna du Dajjâl : c'est le robot, l'intelligence artificielle, l'ordinateur.
« Le Dajjâl n'est ni plus ni moins que le mot « robot », mais qu'il faut attendre à la fin des temps pour comprendre ce que signifie le Dajjâl. »
C'est la plus grande séduction : recréer un paradis artificiel, virtuel. Cette terre est une image virtuelle de la réalité.
« La plus grande séduction de tous les temps, elle s'accomplit à travers l'eschatologie, à travers les robots, à travers l'intelligence artificielle, à travers les ordinateurs. »
La vérité viendra par El Mahdi et Jésus. L'illusion disparaîtra. Iblis est le grand magicien, et nos rêves sont son illusion.
Nous sommes serviteurs pour retrouver le chemin à Dieu, servir les porteurs de vérité contre cette séduction.
Conclusion
Cette analyse relie la structure du Coran au chiffre 19, les histoires de David et Salomon comme leçons sur le Khalifa vrai – spirituel, non terrestre –, et les épreuves menant à la repentance. À la fin des temps, face à l'IA et au Dajjâl, nous devons être rempart par la lumière divine, manifestée par des serviteurs comme El Mahdi et Jésus.
« Nous n'avons pas d'autre choix que d'être les serviteurs de ceux qui seront les porteurs de la vérité et le rempart à la fin des temps, à la plus grande séduction de tous les temps. »






