À propos de la sourate Sad
Numéro
38
Nom arabe
ص
Versets
88
Révélation
Médinoise
Articles liés
13
قَالَ رَبِّ ٱغْفِرْ لِى وَهَبْ لِى مُلْكًا لَّا يَنۢبَغِى لِأَحَدٍ مِّنۢ بَعْدِىٓ ۖ إِنَّكَ أَنتَ ٱلْوَهَّابُ
qāla rabbi igh'fir lī wahab lī mul'kan lā yanbaghī li-aḥadin min baʿdī innaka anta l-wahābu
Muhammad Hamidullah
Il dit: «Seigneur, pardonne-moi et fais-moi don d'un royaume tel que nul après moi n'aura de pareil. C'est Toi le grand Dispensateur».
Rachid Maach
Il dit : « Veuille, Seigneur, m’accorder Ton pardon et un royaume à nul autre pareil ! C’est Toi le Grand Donateur ! »
Centre International Nur
« Seigneur, dit-il, pardonne-moi ! Et donne-moi un royaume qui sera, après moi, à nul autre pareil ! C’est Toi le Suprême Donateur ! »
Analyse mot-à-mot
qāla
dit
Autres traductions possibles :
rabbi
Seigneur
Autres traductions possibles :
igh'fir
pardonne
Autres traductions possibles :
lī
pour moi
Analyse linguistique :
à moi
Autres traductions possibles :
wahab
donner
Autres traductions possibles :
lī
pour moi
Analyse linguistique :
à moi
Autres traductions possibles :
mul'kan
royaume
Autres traductions possibles :
lā
non
Autres traductions possibles :
yanbaghī
doit
Analyse linguistique :
être approprié
Autres traductions possibles :
li-aḥadin
à un
Analyse linguistique :
personne
Autres traductions possibles :
min
de
Autres traductions possibles :
baʿdī
après moi
Analyse linguistique :
après
Autres traductions possibles :
innaka
certainement
Autres traductions possibles :
anta
Tu es
Analyse linguistique :
tu
Autres traductions possibles :
l-wahābu
le Donateur
Analyse linguistique :
le donateur
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (3)

Ce verset est cité pour mettre en lumière, au creux de l'épreuve racontée, la prière humble qui surgit après l'oubli et le repentir : « Seigneur, pardonne‑moi et fais‑moi don d'un royaume tel que nul après moi n'aura de pareil ». Il arrive au moment précis où Salomon reprend conscience, après le jassad et la séduction des beautés du monde, et sert de pivot entre l'erreur de David et l'héritage spirituel transmis ; il est cité pour rappeler que le désir exprimé n'est pas une soif de pouvoir terrestre mais une supplique pour un don divin unique, orientant le Khalifa vers la responsabilité intérieure. Son rôle spirituel est de recentrer le lecteur sur le repentir, l'humilité et la quête d'un royaume accordé par le Seigneur, un royaume de lumière contre la Fitna des apparences, prémisse de la mission de rempart face au Dajjâl et à la séduction des machines.

Ce verset est cité pour ouvrir un passage, mes frères et mes sœurs, comme une porte lumineuse entre l'épreuve de David et l'épreuve de Salomon, rappelant que le livre descendu est béni et qu'il appelle au Tadabbur et à l'interrogation des doués de sens; dans le texte il intervient comme une transition douce et nécessaire, posant le cadre spirituel où l'on peut questionner sans peur nos petites certitudes héritées, en montrant que la révélation est vivante et invite chacun à recevoir la lumière d'un cœur ouvert; il est invoqué pour légitimer la recherche, pour autoriser la remise en question face aux erreurs humaines même chez les khalifas, et pour rappeler que méditer les versets n'est pas un luxe intellectuel mais la voie qui permet le repentir, la croissance intérieure et la réception d'une sagesse plus haute, conduisant ainsi le lecteur vers une compréhension humble et renouvelée des récits prophétiques.

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur du chapitre sur les civilisations et la justice, l'appel particulier de Salomon, alayhi salam, qui demanda un royaume incomparable afin d'ordonner la création selon la vérité et la foi; il surgit alors que l'auteur évoque Bilqis, la reine de Saba, et la nécessité d'une structure spirituelle pour qu'une civilisation prospère sans s'autodétruire. Dans ce contexte précis, il rappelle que la grandeur politique et technologique n'a de sens que si elle est un don engageant, une responsabilité spirituelle et une source d'ordre juste; il est convoqué pour contraster le paradis artificiel qu'Iblis propose avec le vrai règne qui émane de la foi. Spirituellement, le verset légitime l'idée que des êtres choisis — comme Al-Mukhlasin — reçoivent des grâces et des clefs pour restaurer justice et stabilité, invitant à reconnaître l'origine divine de tout pouvoir transformateur.
