Gog et Magog : Qui sont-ils et quel est leur rôle ?
Introduction
« Qui sont-ils ? Quel sera leur rôle ? Et comment les identifier ? »
Aujourd’hui, j’aimerais aborder avec vous un sujet d’actualité, un sujet présent dans nos sociétés modernes, mais dont, malheureusement, nous n’avons pas forcément conscience : il s’agit de Gog et Magog (Gog et Magog).
Gog et Magog sont mentionnés dans les trois grandes religions révélées. Ils figurent dans les saintes écritures et comportent une spécificité sur laquelle tout le monde s’accorde : ils apparaîtront et seront présents lors des temps eschatologiques, c’est-à-dire à la fin des temps.
Gog et Magog dans les traditions religieuses
Toutes les grandes religions s’accordent et sont très claires à ce sujet : Gog et Magog sont l’un des grands signes eschatologiques.
Ils apparaissent à la fin des temps, semant le chaos, le désordre et la corruption sur la terre.
Dans l’imaginaire collectif, beaucoup les associent à des monstres coincés sous terre, sous des montagnes, creusant inlassablement pour y faire une brèche et envahir le monde.
« Et c’est à la fin des temps qu’ils y parviendront, déferlant sur la terre de toutes parts. »
Malgré le caractère farfelu de certaines histoires, ce qui fait l’unanimité des traditions religieuses juives, chrétiennes et musulmanes, c’est que les prédictions relatives à Gog et Magog représentent un moment capital de l’eschatologie.
Elles constituent en effet l’axe final avant l’avènement du temps du Messie (pour les juifs et les chrétiens) et du Mahdi (pour les musulmans).
Ce que dit la révélation coranique
Mais que nous dit la révélation à ce sujet ?
Dans la Sourate Al-Anbiyâ’ (21), aux versets 95 et 96, Dieu nous dit :
« Il est interdit à une cité que Nous avons détruite de revenir, jusqu’à ce que Gog et Magog soient libérés et qu’ils se précipitent de chaque hauteur. »
Nous voyons, par ce verset, un indice qui nous permet de comprendre ce que sont Gog et Magog.
Tout d’abord, il est question d’une cité, en employant le terme qarya (قَرْيَة), qu’il ne faut surtout pas confondre avec madina (مَدِينَة).
Lorsque Dieu emploie le terme qarya dans la révélation, Il désigne une cité au sens négatif : une cité qui s’est détournée de Dieu, de Ses commandements, et qui est tombée dans la corruption, la perversion et la désobéissance.
Dieu nous parle ici d’une cité qu’Il a détruite, et dont les habitants – qui non seulement la composent, mais en sont aussi l’essence, la raison d’être et le symbole – ne font qu’un avec elle.
Une fois cette cité détruite, son peuple s’est donc dispersé et éparpillé sur la terre.
Le lien avec les Banû Isrâ’îl
Or, dans l’histoire de la révélation, il n’y a qu’un seul peuple, qu’une seule cité, qui correspond à cela : ce sont les Banû Isrâ’îl (les enfants d’Isrâ’îl) et la cité de Jerusalem (al-Quds).
En effet, lorsque le peuple d’Isrâ’îl s’est érigé en nation, sous la direction du roi David puis du roi Salomon, il représentait cet idéal d’unité entre un peuple, une nation et une révélation.
Mais à la disparition du prophète Salomon, son royaume s’est progressivement corrompu pour finir dans la perversion, la transgression et la désobéissance, brisant cette unité personnifiée par Salomon.
Dans la Sourate Al-Isra’’’’ (17), Le Voyage nocturne, au verset 4, Dieu nous révèle :
« Et Nous avons décrété pour les Banû Isrâ’îl dans le Livre : “Vous commettrez deux fois la corruption sur terre et votre orgueil atteindra des sommets.” »
Nous voyons donc que Dieu ne peut nous parler que de l’État que nous connaissons aujourd’hui sous le nom d’Isrâ’îl lorsqu’Il évoque cette cité qu’Il a détruite.
Car c’est le seul État qui se confond avec son peuple : un État qui se dit juif et qui prend le nom du prophète Isrâ’îl (Isrâ’îl), un État dont Dieu a interdit l’existence jusqu’à l’arrivée du Messie et du Mahdi.
L’État d’Isrâ’îl et Gog et Magog
Ainsi, si nous avons bien compris, nous voyons que la création de l’État d’Isrâ’îl en 1948 est intimement liée à Gog et Magog.
Gog et Magog ont la prétention, l’arrogance d’incarner la main divine en ayant précipité le retour en masse des Banû Isrâ’îl en Palestine, se substituant à la volonté divine.
Nous avons donc là des indices qui nous permettent de comprendre réellement ce que peuvent être Gog et Magog.
En les liant, par la révélation, à l’entité sioniste, nous pouvons saisir pleinement ce qu’ils représentent.
Et c’est ce que nous verrons la semaine prochaine, dans la seconde partie de cette vidéo.
Conclusion
En résumé, Gog et Magog émergent comme un signe majeur de la fin des temps, lié à une cité corrompue et détruite, identifiée aux Banû Isrâ’îl et à l’État d’Isrâ’îl moderne, semant chaos et perversion avant l’avènement du Messie et du Mahdi.
« Que la paix de Dieu soit avec vous, et je vous dis à très bientôt. »
