À propos de la sourate Les prophètes
Numéro
21
Nom arabe
الأنبياء
Versets
112
Révélation
Médinoise
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24
حَتَّىٰٓ إِذَا فُتِحَتْ يَأْجُوجُ وَمَأْجُوجُ وَهُم مِّن كُلِّ حَدَبٍ يَنسِلُونَ
ḥattā idhā futiḥat yajūju wamajūju wahum min kulli ḥadabin yansilūna
Muhammad Hamidullah
Jusqu'à ce que soient relâchés les Yâjûj et les Mâjûj et qu'ils se précipiteront de chaque hauteur;
Rachid Maach
Mais lorsque le barrage dressé devant Gog et Magog aura cédé, les laissant déferler de toute hauteur,
Centre International Nur
Jusqu’à ce que la voie s’ouvre devant les Gog et Magog qui déferleront de tous les reliefs.
Analyse mot-à-mot
ḥattā
jusqu'à
Autres traductions possibles :
idhā
si
Analyse linguistique :
quand
Autres traductions possibles :
futiḥat
ouvert
Analyse linguistique :
est ouvert
Autres traductions possibles :
yajūju
Gog
Analyse linguistique :
Yajuj
Autres traductions possibles :
wamajūju
Magog
Analyse linguistique :
Māʾjūj
Autres traductions possibles :
wahum
et eux
Autres traductions possibles :
min
de
Autres traductions possibles :
kulli
tout
Autres traductions possibles :
ḥadabin
colline
Analyse linguistique :
élévation
Autres traductions possibles :
yansilūna
descendent
Analyse linguistique :
s'élancer
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour ancrer, avec gravité et clarté, le moment précis où « futihat Gog wa Magog » (Sourate 21, Al-Anbiyâ’, verset 96) devient porte d’entrée d’une ère nouvelle ; ici il surgit au cœur d’un raisonnement qui compare le verbe *futihat* employé ailleurs pour l’ouverture des *abwâbuhâ* du Paradis et de l’Enfer afin de montrer que, cette fois, ce n’est pas une simple porte qui s’ouvre mais Gog et Magog eux‑mêmes qui sont « ouverts », libérés et déferlant de chaque hauteur, ce qui lie causally l’avènement de ces forces à la renaissance d’Isrâ’îl et au passage vers l’ère eschatologique ; il est cité donc comme clef herméneutique et signe inaugural, appelant spirituellement à la vigilance face au déploiement d’injustice, de corruption et au défi d’Iblis, et servant d’avertissement pour que l’âme reconnaisse ce tournant et s’y prépare intérieurement.

Ce verset est cité pour ancrer la discussion dans la révélation et pour offrir la clé interprétative qui traverse tout l’article : il intervient au moment où l’auteur évoque la « qarya » détruite dont les habitants se dispersent, et décrit la libération de Gog et Magog qui se précipitent de chaque hauteur. Placé dans ce contexte, le verset sert de marqueur pour identifier cette cité déchue aux Banû Isrâ’îl et à al-Quds, montrant que la réapparition d’un peuple dispersé sur la terre est le signe attendu de la fin des temps. Il est cité comme indice herméneutique pour relier l’actualité politique — la création de l’État d’Isrâ’îl — au récit eschatologique, et joue un rôle spirituel crucial : donner un cadre prophétique à l’analyse, appeler à la méditation sur la corruption originelle de la cité et préparer l’attente du Messie et du Mahdi.

Ce verset est cité pour ancrer, au cœur de la liste des signes, l’image saisissante de Gog et Magog qui se précipitent de chaque hauteur, et il surgit précisément dans le passage où l’auteur lit les signes contemporains à la lumière des récits : on le place au moment où l’on parle des « Gog et Magog » modernes, non comme de simples créatures mais comme des flots qui envahissent nos vies — les systèmes de communication, Internet, satellites, ondes — déferlant de toutes parts. Il est cité afin de légitimer cette lecture actuelle, pour montrer que l’ancien avertissement trouve aujourd’hui sa résonance quand tout inonde et manipule instantanément. Son rôle spirituel est d’éveiller : il transforme une image apocalyptique en appel à l’intimité vigilante avec le Livre et l’Imam, rappelant que ces signes ne sont pas seulement techniques mais des épreuves qui exigent foi vivante, conscience et préparation intérieure.
Articles citant ce verset (6)

Ce verset est cité pour ancrer, d’une phrase simple et lourde de sens, le cadre eschatologique dans lequel s’inscrit toute la réflexion : il surgit au cœur de l’argumentation quand l’auteur cherche à définir qui sont Gog et Magog et quelle est la « cité détruite » dont la révélation parle, soulignant le mot qarya plutôt que madina pour désigner une entité corrompue désormais dispersée. Il est convoqué pour donner la clef herméneutique — l’interdiction du retour jusqu’à leur libération et l’image qu’ils « déferlent de chaque hauteur » — qui permet de lier cette prophétie à notre époque et aux outils modernes perçus comme leurs voies de sortie; il valide la lecture selon laquelle la création de l’État d’Isrâ’îl active le processus eschatologique. Spirituellement, ce verset tient le rôle d’un jalon temporel et moral : il ordonne patience et vigilance, rappelle qu’un dessein divin gouverne le retour et invite à se préparer intérieurement, dans l’unité et la foi, à l’épreuve finale.

Ce verset est cité pour ancrer dans la révélation (Sourate 21, Al-Anbiyâ’ (Les Prophètes), v.96) l’image de Gog et Magog « libérés » et se précipitant de chaque hauteur ; il intervient précisément au moment où l’article propose une lecture contemporaine de cette libération, la reliant non à une ouverture physique sous une montagne mais à l’essor de la mondialisation, de la communication et du numérique qui abattent les barrières et déferlent partout via ondes et satellites. Il est appelé pour légitimer l’idée que ces forces sont désormais diffusées « de chaque hauteur » par la technologie, et pour donner à l’argument une assise spirituelle : le verset devient ainsi le fil sacré qui relie l’eschatologie à l’expérience moderne, met en garde contre une corruption de l’âme orchestrée par une dualité binaire, et invite à retrouver la hauteur du cœur face à ces puissances.

Ce verset est cité pour poser, avec une voix profonde et solennelle, la scène où l’apparition de Gog et Magog devient l’ouverture véritable de l’ère eschatologique; dans le passage il surgit au cœur de la synthèse après avoir évoqué l’ONU, l’informatique binaire et les médias, trois instruments nés dans les années 1940 qui rendent possible un déferlement « de chaque hauteur » (Sourate Al-Anbiyâ’, verset 96). Il est convoqué afin d’ancrer l’analyse historique dans une perspective prophétique et spirituelle, offrant une clef qui relie la libération de ces forces à la création d’Isrâ’îl et à la diffusion planétaire des dualités, et il sert de fil conducteur pour lire les technologies modernes comme moyens par lesquels cette libération se manifeste. Dans l’argumentation, sa fonction théologique est d’imposer l’idée d’une manifestation inéluctable et globale, donnant au discours une gravité qui transforme des faits techniques en signes d’un dessein plus vaste.
