À propos de la sourate Joseph
Numéro
12
Nom arabe
يوسف
Versets
111
Révélation
Médinoise
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16
۞ لَّقَدْ كَانَ فِى يُوسُفَ وَإِخْوَتِهِۦٓ ءَايَـٰتٌ لِّلسَّآئِلِينَ
laqad kāna fī yūsufa wa-ikh'watihi āyātun lilssāilīna
Muhammad Hamidullah
Il y avait certainement, en Joseph et ses frères, des exhortations pour ceux qui interrogent,
Rachid Maach
Le récit de Joseph et de ses frères est, en vérité, plein d’enseignements pour ceux qui voudraient en être informés.
Centre International Nur
Il y a certes en (l’exemple de) Joseph et ses frères des enseignements pour ceux qui s’interrogent (à ce sujet).
Analyse mot-à-mot
laqad
certainement
Autres traductions possibles :
kāna
était
Autres traductions possibles :
fī
dans
Autres traductions possibles :
yūsufa
Youssef
Autres traductions possibles :
wa-ikh'watihi
ses frères
Analyse linguistique :
et
Autres traductions possibles :
āyātun
versets
Analyse linguistique :
signes
Autres traductions possibles :
lilssāilīna
pour les demandeurs
Analyse linguistique :
pour
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour ancrer la valeur du questionnement humble dans notre cheminement spirituel : la mention de la Sourate 12, Joseph, verset 7 (« il y avait certes un signe en Joseph et ses frères pour ceux qui s'interrogent ») surgit dans la partie où l'on célèbre le plaisir de la réflexion et du partage, et rappelle que le Tafakkur et le Tadabbur ne sont pas l'apanage d'une élite mais l'appel de tous les éveillés. Il est invoqué pour légitimer la posture d'interrogation aimante face aux signes, pour contrer l'illusion que seule la raison humaine détient la clef, et pour encourager la méditation collective qui transforme la parole prophétique en expérience vivante. Spirituellement, il sert de pivot théologique : il replace l'éveil du cœur avant l'orgueil intellectuel, invite à recevoir la science comme une lumière infuse et oriente la communauté vers une quête unie, humble et éclairée.
Articles citant ce verset (4)

Ce verset est cité pour ancrer l'appel à l'interrogation et au Tadabbur dans un exemple vivant, placé dans la rubrique qui explique comment les signes (âyât) se dévoilent quand on les goûte sincèrement; tiré de la Sourate 12, Joseph, verset 7, il sert ici de point d'appui spirituel: il rappelle que des destins humains portent en eux des signes qui demandent que l'on s'arrête, que l'on interroge, que l'on reste éveillé et réceptif au al-ghayb. L'auteur l'emploie pour légitimer la méthode — questionner, contempler, se laisser façonner par la révélation intérieure — et pour opposer cette voie à la logique d'Iblis; ce verset devient la clef qui transforme l'étude en ilhâm, oriente le cœur vers les Noms divins et confirme que la foi vraie est une construction intérieure qui fait de l'homme un Khalifa façonné par le Dieu Vivant.

Ce verset est cité pour ancrer, dans la partie qui parle des signes et de l'interrogation, l'idée que certains messages de la création ne parlent qu'aux chercheurs (Sourate 12, Joseph, verset 7). Il vient ici comme un phare posé au milieu du propos sur la perfection mathématique de l'univers : il confirme que les étoiles, la Lune, les fractales et même le livre dont on parle sont des signes destinés à ceux qui s'interrogent, à ceux qui cherchent avec sincérité. Il est cité parce qu'il légitime la démarche contemplative et scientifique que prône l'auteur, rapprochant foi et recherche, et il joue le rôle spirituel d'un filtre bienveillant qui distingue le regard superficiel du regard qui voit la lumière et la sagesse. Par sa présence, le passage affirme que la foi se révèle à qui questionne, que la connaissance est un chemin intérieur où la révélation rencontre la curiosité.

Ce verset est cité pour rappeler, dans la section « La Voie des Prophètes », que la révélation se donne d’abord à ceux qui s’interrogent et cherchent, prenant la peine du Tadabbur ; l’auteur l’érige en preuve vivante que l’histoire de Joseph et de ses frères est un signe adressé aux âmes curieuses, un modèle pour la méditation interrogative qui ouvre à l’inspiration. Il est invoqué ici afin de légitimer la méthode proposée — interroger le livre, contempler les signes, laisser la direction de Dieu pénétrer l’être — et pour montrer que ce n’est pas une spéculation intellectuelle détachée, mais une posture spirituelle qui permet de reconnaître les guides de la fin des temps. Spirituellement, le verset joue le rôle d’une boussole : il transforme les récits prophétiques en preuves actuelles, encourage le Ta’wîl intérieur et confirme que la lumière se donne à qui s’approche en quête, prêt au changement quotidien.
