Seyyed Gouasmi

Ce verset est cité pour rappeler, dans la conclusion méditative, que notre Tawba ne se limite pas à un regret privé mais qu’elle doit se vivre comme une demande de guidance vers la voie des bienfaiteurs, celle des prophètes et des témoins; ici, au terme d’un exposé sur l’istighfar et le retour à notre nature première, on invoque « Guide‑moi vers la voie droite, la voie de ceux que tu as comblés de tes bienfaits » comme le fil d’Ariane du repentir véritable. Il intervient au moment où l’orateur relie la nuit du destin, la mission de l’homme et l’histoire d’Adam, et il est cité pour transformer l’élan intérieur du regret en une supplication active pour être conduit à l’état supérieur voulu par Dieu. Spirituellement, ce verset fait office de boussole: il élève le Tawba du privé vers le collectif sacré, orientant le retour vers une vocation de témoins à l’image des prophètes.

Ce verset est cité pour rappeler, au creux de la réflexion sur l’intellect et la révélation, que la demande de guidance n’est pas une redondance quand on possède le Livre mais une urgence spirituelle : placé au moment où l’orateur explique que l’intellect est un voile et que la révélation descend comme une lumière, ce « Guide‑nous vers la voie droite » est invoqué comme la prière essentielle qui nous tourne de l’arbre‑intellect vers la source, comme la Fâtiha offerte chaque jour pour devenir réceptacles; il est cité pour montrer que la véritable orientation ne vient pas d’un savoir acquis mais d’un retour, d’une inspiration qui pacifie l’âme et la ramène à l’esprit. Son rôle ici est de sceller l’argument : la guidance est la clef qui permet à l’âme de quitter la logique qui ternit et de retrouver la transparence originelle de la Révélation.

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur du passage qui parle de la compréhension des événements contemporains, la prière humble de demander la voie droite — « Ehe dinassarat al mustaqim » — lorsqu'on se confronte à des réalités post-prophétiques. Placé dans la réflexion sur la nécessité d'être inspirés pour interpréter les temps présents, il surgit comme une demande de lumière, non pas comme un slogan théorique, mais comme l'attitude vitale du croyant qui veut reconnaître Hussein aujourd'hui. Il est cité pour souligner que la lecture des événements demande guidance continue, que l'héritage des imams requiert ouverture du cœur afin que la révélation vive se déploie en actes, témoignage et service (pensons à Gaza). Son rôle spirituel est d'ancrer l'argument : sans imploration réelle de la voie droite, la mémoire d'Achoura reste formelle; la prière devient clef pour retrouver la nafs al-mutma'innah et marcher vers le vrai témoignage.