À propos de la sourate La caverne
Numéro
18
Nom arabe
الكهف
Versets
110
Révélation
Médinoise
Articles liés
54
ءَاتُونِى زُبَرَ ٱلْحَدِيدِ ۖ حَتَّىٰٓ إِذَا سَاوَىٰ بَيْنَ ٱلصَّدَفَيْنِ قَالَ ٱنفُخُوا۟ ۖ حَتَّىٰٓ إِذَا جَعَلَهُۥ نَارًا قَالَ ءَاتُونِىٓ أُفْرِغْ عَلَيْهِ قِطْرًا
ātūnī zubara l-ḥadīdi ḥattā idhā sāwā bayna l-ṣadafayni qāla unfukhū ḥattā idhā jaʿalahu nāran qāla ātūnī uf'righ ʿalayhi qiṭ'ran
Muhammad Hamidullah
Apportez-moi des blocs de fer». Puis, lorsqu'il en eut comblé l'espace entre les deux montagnes, il dit: «Soufflez!» Puis, lorsqu'il l'eut rendu une fournaise, il dit: «Apportez-moi du cuivre fondu, que je le déverse dessus».
Rachid Maach
Apportez-moi des blocs de fer. » Lorsque l’espace compris entre les deux montagnes fut comblé, il ordonna : « Allumez un feu et attisez-le ! » Quand le fer fut porté à incandescence, il dit : « Apportez-moi du cuivre fondu que je puisse verser par-dessus. »
Centre International Nur
Apportez-moi des blocs de fer. » Lorsqu’il eut fermé l’espace entre les deux montagnes, il dit : « Soufflez (sur le feu) ! » Quand il eut rendu (le fer aussi rouge que) le feu, il reprit : « Apportez-moi de l’airain fondu afin que je puisse le verser dessus. »
Analyse mot-à-mot
ātūnī
donnez-moi
Autres traductions possibles :
zubara
plaques
Autres traductions possibles :
l-ḥadīdi
le fer
Analyse linguistique :
fer
Autres traductions possibles :
ḥattā
jusqu'à
Autres traductions possibles :
idhā
si
Analyse linguistique :
lorsque
Autres traductions possibles :
sāwā
égaliser
Autres traductions possibles :
bayna
entre
Autres traductions possibles :
l-ṣadafayni
les coquilles
Analyse linguistique :
côtés
Autres traductions possibles :
qāla
dit
Autres traductions possibles :
unfukhū
soufflez
Autres traductions possibles :
ḥattā
jusqu'à
Autres traductions possibles :
idhā
si
Analyse linguistique :
lorsque
Autres traductions possibles :
jaʿalahu
il le fit
Analyse linguistique :
fait
Autres traductions possibles :
nāran
feu
Autres traductions possibles :
qāla
dit
Autres traductions possibles :
ātūnī
donnez-moi
Autres traductions possibles :
uf'righ
versez
Autres traductions possibles :
ʿalayhi
sur lui
Analyse linguistique :
sur
Autres traductions possibles :
qiṭ'ran
cuivre
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour… rappeler, au cœur du troisième voyage de Dhûl-Qarnayn, le moment où l'appel à l'aide et la demande du « fer » incarnent la transformation du Tawhid vécu en puissance concrète; ici le contexte est celui d'un peuple qui aspire au Tawhid élevé, réunissant effort collectif et intervention divine, et l'oraison « A'inuni bi quwwa » et « Venez, ramenez-moi du fer » servent de trait d'union entre foi intérieure et force manifestée. Il est invoqué pour montrer que la foi vraie n'est pas seulement contemplation mais mise en acte, que la supériorité promise aux croyants prend forme par la solidarité spirituelle et matérielle, et que la victoire eschatologique se réalise quand le collectif, animé par Tawhid, appelle et reçoit la capacité de changer le monde, transformant faiblesse apparente en autorité sereine.
Articles citant ce verset (4)

Ce verset est cité pour ancrer, dans une image simple et puissante, le récit de la protection face à Gog et Magog et offrir la clé spirituelle de résistance. Placé dans la section qui explique « La Barrière contre Gog et Magog », il apparaît au moment où l’auteur décrit l’action de Dhûl-Qarnayn : demander du fer, souffler, puis verser du cuivre fondu, et sert de fil conducteur pour un Ta’wîl intérieur — le fer comme unité de foi et force inspirée, le souffle comme effort purifiant et activation de la grâce, le cuivre comme sagesse qui scelle la construction. Il est cité pour illustrer que la rempart n’est pas qu’un ouvrage matériel, mais une alchimie collective où chaque croyant apporte sa part, et pour légitimer l’idée que seule la figure salvatrice (Dhûl-Qarnayn, le Mahdi et le Messie unis) peut orchestrer ce processus salvateur, scellant ainsi la voie eschatologique contre la corruption.

« Ce verset est cité pour… » rappeler, au cœur de la réflexion, le moment précis où Dhûl-Qarnayn transforme une inquiétude collective en une œuvre concrète et sacrée : l’appel « Apportez‑moi des blocs de fer. Puis… Soufflez. … Apportez‑moi du cuivre fondu… » est évoqué ici comme la scène fondatrice qui légitime la barrière et éclaire sa symbolique. Placé dans le passage où l’on explique pourquoi l’humanité ne peut, seule, se protéger contre Gog et Magog, ce verset est cité pour montrer la méthode et les matériaux – fer et cuivre, souffle et fournaise – mais surtout pour révéler le chemin spirituel : l’unité des contributions humaines sous la conduite des guides, le rôle du souffle comme effort et don divin, et l’alchimie qui transforme des éléments dispersés en rempart eschatologique. Il sert à ancrer théologiquement l’idée que la protection est à la fois œuvre collective, travail intérieur inspiré (ilhâm) et réalisation guidée par ceux qui maîtrisent la parole.

Ce verset est cité pour inscrire, au cœur du récit de Dhûl-Qarnayn, l’image palpable et ordonnée d’une protection contre Gog et Magog : il arrive entre les deux versants, trouve un peuple qui lui demande secours, puis ordonne « apportez-moi des blocs de fer », fait combler l’espace, dit « Soufflez ! » et verse le « cuivre fondu » — ces gestes précis sont placés là pour montrer que la délivrance ne tombe pas comme un hasard mais se construit, que la communauté doit apporter force et matière, souffler et sceller sous la conduite du guide élu. Il est cité parce qu’il énonce les étapes concrètes de la remédication et parce qu’il fonde l’appel à la coopération sous la direction divine incarnée par Dhûl-Qarnayn, Messie et al-Mahdi. Spirituellement, ce verset joue le rôle d’une allégorie pratique : il désigne les éléments que la foi doit rassembler — effort, purification, scellement — pour ériger un rempart contre le désordre.
