À propos de la sourate La caverne
Numéro
18
Nom arabe
الكهف
Versets
110
Révélation
Médinoise
Articles liés
54
قَالَ مَا مَكَّنِّى فِيهِ رَبِّى خَيْرٌ فَأَعِينُونِى بِقُوَّةٍ أَجْعَلْ بَيْنَكُمْ وَبَيْنَهُمْ رَدْمًا
qāla mā makkannī fīhi rabbī khayrun fa-aʿīnūnī biquwwatin ajʿal baynakum wabaynahum radman
Muhammad Hamidullah
Il dit: «Ce que Mon Seigneur m'a conféré vaut mieux (que vos dons). Aidez-moi donc avec votre force et je construirai un remblai entre vous et eux.
Rachid Maach
Il répondit : « L’autorité et les richesses que mon Seigneur m’a conférées valent bien mieux que votre argent. Aidez-moi seulement de vos mains à dresser ce barrage entre vous et ces gens.
Centre International Nur
« Nul (tribut) n’est meilleur pour moi que la puissance dont mon Seigneur m’a gratifié. Prêtez-moi main forte et je dresserai entre vous et eux une muraille.
Analyse mot-à-mot
qāla
dit
Autres traductions possibles :
mā
quoi
Autres traductions possibles :
makkannī
établir
Analyse linguistique :
a permis
Autres traductions possibles :
fīhi
dans
Autres traductions possibles :
rabbī
mon Seigneur
Analyse linguistique :
Seigneur
Autres traductions possibles :
khayrun
bien
Autres traductions possibles :
fa-aʿīnūnī
aidez-moi
Autres traductions possibles :
biquwwatin
force
Autres traductions possibles :
ajʿal
faire
Analyse linguistique :
je fais
Autres traductions possibles :
baynakum
entre vous
Autres traductions possibles :
wabaynahum
et entre eux
Analyse linguistique :
entre eux
Autres traductions possibles :
radman
mur
Analyse linguistique :
barrière
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour (Sourate 18, La Caverne, verset 95) appeler à une unité qui se fait concrète et solide, ici convoquée au cœur du discours sur l’unité universelle ; le locuteur, après avoir développé l’appel à l’union des sunnites, chiites et des autres confessions, reprend l’image de Dhûl-Qarnayn et la formule « Aïnouni biqowa » pour montrer que l’unité n’est pas seulement un beau vœu mais un ouvrage collectif, un mur à bâtir contre la séduction d’Iblis et l’injustice qui submerge le monde ; il cite ce passage pour légitimer une union active, organisée, capable de protéger les hommes, et pour transformer la fraternité spirituelle en responsabilité tangible ; spirituellement, le verset joue le rôle de fondement et de modèle : unir nos forces, déposer nos opinions qui divisent, et construire ensemble la barrière qui maintient la justice et la lumière pour l’humanité.

Ce verset est cité pour ancrer la troisième étape du voyage de Dhûl-Qarnayn, Sourate 18, La Caverne, verset 95, dans une image vive de force donnée par Dieu : au moment où il dit « A'inuni bi quwwa » et demande qu’on lui ramène du fer, le texte le place au cœur du Tawhid vécu, collectif et opérant. Ici, le contexte est celui d’un peuple qui ne lit pas le Coran seulement en mots mais le goûte et le vit, et le verset est évoqué pour montrer comment la foi authentique se traduit en capacité concrète de construire, protéger et transformer face à l’injustice. Sa citation fait passer l’argumentation du simple enseignement intellectuel à la dynamique spirituelle : le verset devient preuve que le Tawhid vrai appelle et reçoit une aide qui unifie, équipe et élève les croyants, faisant de la foi non pas une théorie timide mais l’« arme » active qui triomphe à la fin des temps.

Ce verset est cité pour ancrer la scène de Dhûl-Qarnayn dans une leçon vive sur la parole collective (Sourate 18, La Caverne, verset 95). Dans le texte, il apparaît au cœur de l’épisode où l’on demande à ce dirigeant puissant de dresser une barrière contre Gog et Magog et où il appelle les hommes à l’aider, « A'inouni biquwa », montrant que la parole ne naît pas d’un je isolé mais d’un nous unifié ; le verset sert ici de pivot concret : l’appel à des moyens matériels et humains devient allégorie de la construction spirituelle d’un nous capable d’incarner le Tawhid al-dhati. Il est cité pour rappeler que la protection et la parole libératrice se forgent en commun, que la foi se matérialise par l’union et l’effort partagé, et que cette barrière symbolique protège la vie véritable contre la dispersion et la mort intérieure.

Ce verset est cité pour évoquer l’instant précis où Dhûl-Qarnayn, face à la menace des peuples et à la nécessité de protéger la terre pure, demande l’aide pour ériger la barrière; il est placé au cœur du récit de la Sourate Al-Kahf que l’article déploie pour distinguer les trois peuples et révéler la fonction du troisième, terre vierge et choisie. Il est cité parce qu’il met en lumière que la victoire n’est pas l’œuvre d’un seul esprit, fut-il inspiré, mais d’un concours humble et solidaire des mukhliṣīn, expression concrète du tawḥīd en action; la demande d’aide devient ainsi une pédagogie spirituelle. Son rôle dans l’argumentation est celui d’un pivot: montrer que la lumière appelle une réponse communautaire, que la protection contre Gog and Magog se construit par la coopération des purs, et que redevenir Ummī, c’est accepter d’œuvrer ensemble pour la transmission et la sauvegarde de la lumière.
Articles citant ce verset (7)

Ce verset est cité pour rappeler, dans le récit de Dhûl-Qarnayn, la posture humble et communautaire du cœur qui a atteint le tawḥīd : ici, au moment où un peuple menace la terre et demande secours contre Gog et Magog, Dhûl-Qarnayn répond « A'inouni biqowwa », une invitation à l’union des forces qui place la puissance non pas dans l’ego, mais dans la reliance collective sous la lumière de Dieu ; il est convoqué pour souligner que le vrai tawḥīd ne se vit pas en solitaire et n’érige pas de culte de l’individu, mais unit les hommes, appelle l’aide fraternelle et montre l’humilité d’un guide qui, malgré sa maîtrise, reconnaît qu’il demeure en dépendance et en communion avec les autres. Spirituellement, ce verset sert à corriger toute tentation d’orgueil et à enseigner que la force divine circule où règne l’unité sincère, chemin vers l’ikhlâs.

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur du récit de Dhûl-Qarnayn dans Sourate Al-Kahf, le moment précis où l’action concrète et collective se met en marche : il est évoqué au moment où l’on demande des « blocs de fer », le « souffle » et le « cuivre fondu », montrant la construction d’un rempart entre le peuple et Gog et Magog. Dans le texte, il est repris pour poser les conditions pratiques et spirituelles de la protection — présence, effort et orientation vers ceux que Dieu a choisis — et pour inviter à comprendre que se prémunir n’est pas seulement connaître l’ennemi, mais participer activement à une œuvre commune guidée par Dhûl-Qarnayn, ici incarné par le Messie et al-Mahdi. Son rôle théologique devient alors une allégorie : les matériaux et le souffle traduisent la nécessité d’un engagement collectif et d’un façonnement intérieur qui scellent la communauté contre le désordre, ouvrant le chemin à une méditation plus profonde sur ces signes.

Ce verset est cité pour rappeler le moment précis où, dans le troisième voyage, Dhûl-Qarnayn arrive auprès de ce peuple « mindounihima » qui l’appelle et qui supplie de le protéger contre Gog and Magog, et il prononce ce cri pratique et spirituel, « Aidez‑moi avec force », qui se trouve dans le verset; il est placé ici comme pivot narratif entre la lumière reçue et la mise en œuvre concrète de cette lumière, montrant que l’inspiration divine ne reste pas vague mais demande des gestes, des outils, de la volonté et une armée de mains pour ériger une digue, construire une muraille, défendre l’humanité; cité pour légitimer l’engagement actif de la foi, il transforme la spiritualité en projet dans le monde, il responsabilise le croyant à sortir du binaire Gog/Magog, à agir avec discernement et miséricorde, et lui rappelle que la vraie foi s’éprouve en aidant avec force et en donnant un corps à la lumière reçue.
