À propos de la sourate La caverne
Numéro
18
Nom arabe
الكهف
Versets
110
Révélation
Médinoise
Articles liés
54
قَالُوا۟ يَـٰذَا ٱلْقَرْنَيْنِ إِنَّ يَأْجُوجَ وَمَأْجُوجَ مُفْسِدُونَ فِى ٱلْأَرْضِ فَهَلْ نَجْعَلُ لَكَ خَرْجًا عَلَىٰٓ أَن تَجْعَلَ بَيْنَنَا وَبَيْنَهُمْ سَدًّا
qālū yādhā l-qarnayni inna yajūja wamajūja muf'sidūna fī l-arḍi fahal najʿalu laka kharjan ʿalā an tajʿala baynanā wabaynahum saddan
Muhammad Hamidullah
Ils dirent: «O Dûl-Qarnayn, les Yâ jûj et les Mâ jûj commettent du désordre sur terre. Est-ce que nous pourrons t'accorder un tribut pour construire une barrière entre eux et nous?»
Rachid Maach
Ces gens lui demandèrent : « Dhou Al-Qarnayn ! Gog et Magog répandent le mal sur terre. Es-tu disposé à dresser entre ces gens et nous un barrage contre salaire ? »
Centre International Nur
Ils dirent : « Ô Dhul- Qarnayn, les Gog et les Magog sont des semeurs de désordre sur terre. Accepterais-tu de percevoir de nous un tribut contre lequel tu dresserais entre eux et nous un barrage ? »
Analyse mot-à-mot
qālū
dirent
Autres traductions possibles :
yādhā
ô
Analyse linguistique :
Ô
Autres traductions possibles :
l-qarnayni
les deux cornes
Autres traductions possibles :
inna
en effet
Analyse linguistique :
certes
Autres traductions possibles :
yajūja
Gog
Analyse linguistique :
Yajuj
Autres traductions possibles :
wamajūja
Magog
Analyse linguistique :
Māǧūǧ
Autres traductions possibles :
muf'sidūna
corrompus
Autres traductions possibles :
fī
dans
Autres traductions possibles :
l-arḍi
la terre
Analyse linguistique :
terre
Autres traductions possibles :
fahal
est-ce que
Autres traductions possibles :
najʿalu
nous faisons
Autres traductions possibles :
laka
à toi
Autres traductions possibles :
kharjan
sortie
Autres traductions possibles :
ʿalā
sur
Autres traductions possibles :
an
que
Autres traductions possibles :
tajʿala
tu fais
Analyse linguistique :
faire
Autres traductions possibles :
baynanā
entre nous
Analyse linguistique :
entre
Autres traductions possibles :
wabaynahum
et entre eux
Analyse linguistique :
entre
Autres traductions possibles :
saddan
mur
Analyse linguistique :
barrière
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour ancrer, dès l’ouverture de la réflexion, l’idée que Gog et Magog incarnent un désordre réel et menaçant : dans le contexte de la présentation de qui ils sont, la Sourate 18, Al-Kahf, verset 94 est convoquée au moment où l’on explique la plainte adressée à Dhûl-Qarnayn — « Gog et Magog commettent le désordre sur terre » — et sert de point d’appui pour déplacer la compréhension du chaos du seul plan physique vers une attaque des âmes; il est cité pour légitimer la lecture contemporaine qui voit dans la mondialisation, la communication et le numérique les « barrières brisées » permettant à ce désordre de se répandre « de chaque hauteur », et joue dans l’argumentation le rôle d’un repère spirituel : il autorise la métaphore selon laquelle ce n’est plus une montagne qui s’ouvre, mais des technologies qui libèrent une corruption diffuse et pénétrante, appelant à la vigilance intérieure.

Ce verset est cité pour… rappeler, par la phrase tirée de la Sourate Al-Kahf, verset 94, l’image saisissante de Gog et Magog qui se précipitent de chaque hauteur, et il intervient dans le texte comme l’ancre scripturaire qui fonde l’interprétation eschatologique proposée ici : placé après l’analyse des années 1940, il sert à lier spirituellement les signes matériels (ONU, informatique, médias) à la lente libération de ces forces qui déferlent et sèment le désordre. On le convoque pour légitimer l’idée que ces phénomènes modernes ne sont pas de simples hasards historiques mais des moyens par lesquels la condition ultime de l’époque de la fin se réalise, et son rôle théologique est d’alerter, d’établir l’urgence morale et d’éclairer la nature trompeuse de la dualité présentée, en invitant le lecteur à discerner l’unité derrière l’apparente division.

Ce verset est cité pour ancrer l’image de Dhûl-Qarnayn appelant à l’aide face à Gog et Magog, Sourate 18, La Caverne (Al-Kahf), verset 94, placé ici au cœur de la réflexion sur les Asbat et la réparation du temps ; il surgit quand l’auteur évoque la demande des peuples assiégés par la corruption mondiale — « Dhûl-Qarnayn, assistons-nous ! » — et souligne que la protection divine s’accompagne d’une condition humaine : « à condition que vous m’aidiez », figure d’une alliance entre le guide spirituel et la communauté. Pourquoi le citer ? Pour rappeler que la sauvegarde ne descend pas comme un miracle consumé, mais se construit ensemble, que la barrière contre le chaos nécessite la foi active, la quête, l’union et le sacrifice, et que les Asbat offrent une sécurité réparatrice seulement si les hommes cessent de trahir, se lèvent et participent à l’œuvre divine de restauration du temps.

Ce verset est cité pour rappeler ce moment où des gens qui « ne connaissent presque pas la parole » appellent Dhûl-Qarnayn face à la corruption des Gog et Magog, supplient de bâtir une barrière et offrent un tribut, et ce contexte nourrit toute la réflexion sur la formulation de la parole ici ; il est invoqué pour illustrer la difficulté d’un peuple isolé qui n’a pas la force intérieure de dire « qul » autrement que comme fragment, et pour montrer pourquoi Dhûl-Qarnayn demande « A'inouni biquwa » et pourquoi la solution n’est pas un je solitaire mais un je devenu nous ; spirituellement, la barrière devient image de la parole unie, protection contre la dissipation et l’égarement, et rappel qu’il faut un groupe enraciné dans le Tawhid al-dhati derrière un dirigeant guidé pour que la parole se transforme en vie, lumière et salut collectif.

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur du récit de Dhûl-Qarnayn, que même celui qui tient la maîtrise sur la terre demande la force des autres ; entouré d’hommes qui supplient contre Gog et Magog, il répond « A'inouni biqowwa », demandant aide et coopération plutôt que l’isolement héroïque. Dans le texte, il sert à souligner l’humilité du véritable tawḥīd : la puissance n’exclut pas la dépendance fraternelle, et la grandeur spirituelle se mesure à la capacité d’unir plutôt qu’à la domination solitaire. On le cite pour ramener le lecteur du miracle individuel vers le chemin communautaire du tawḥīd, montrant que l’achèvement spirituel appelle la main tendue et l’unité des forces humaines sous la lumière de l’ikhlâs. Spirituellement, le verset joue le rôle d’un pont, invitant à vivre « Lui c’est nous, nous c’est Lui » sans orgueil, mais avec partage et responsabilité.

« Ce verset est cité pour… » Dans le passage qui évoque Dhûl-Qarnayn, il surgit au moment où un peuple, menacé par Gog et Magog, supplie le voyageur justicier de les protéger et de bâtir une barrière; le verset est placé précisément pour souligner l’appel à l’entraide, la confiance mutuelle et la responsabilité collective face au chaos annoncé. Il est cité pour légitimer l’idée que la sécurité spirituelle ne naît pas d’un isolement mystique mais d’une alliance pratique — que la foi, éclairée par la connaissance des asbab wa-l-asbab, s’exprime par des actes concrets d’assistance réciproque. Spirituellement, ce passage installe la logique d’un bouclier commun : la protection eschatologique est liée à l’unité, au pacte social et à la capacité d’organiser le monde selon le Tawhid, non comme abstraction, mais comme engagement commun contre la désolation.

Ce verset est cité pour rappeler, dans le chapitre sur les temps eschatologiques, la supplique d’un peuple face à la corruption envahissante, et il arrive comme un écho de l’appel à Dhûl-Qarnayn quand Gog et Magog troublent la terre. Ici, le verset est invoqué exactement au moment où l’article compare les ondes, les satellites et l’intelligence artificielle à ces forces corruptrices : il sert à montrer que le danger n’est pas nouveau, qu’un peuple a déjà demandé protection et qu’une réponse collective et sage est nécessaire. Il est cité pour légitimer l’idée d’un rempart spirituel et communautaire — non pas un mur de métal, mais une mobilisation de la foi, de la science innée et des gens inconnus — et son rôle spirituel est d’ouvrir l’horizon de la miséricorde et de la responsabilité partagée, invitant à construire, ensemble, une digue contre l’asservissement technologique et à préserver la pureté du Tawhid et du Khalifa.

Ce verset est cité pour rappeler, mes frères et mes sœurs, au cœur de la méditation sur le troisième peuple l'image de Dhûl-Qarnayn atteignant « entre les deux barrières » et y trouvant « un peuple qui ne comprenait presque pas un langage » (Sourate la Caverne, Sourate 18, verset 94) ; il vient ici souligner que certains humains cherchent une langue qui dépasse le parlé ordinaire, une science innée que la simple science acquise n'atteint pas, et c'est pour cela que l'orateur l'invoque afin de pousser chacun à aspirer à être ce peuple, pas comme une élite fermée mais comme des dépositaires éveillés. Le verset tient le rôle spirituel central de l'argument : il légitime l'existence de ces croyants inconnus, dépositaires de la miséricorde, garants du « nous » qui permet de résister à la corruption et de retrouver la parole profonde qu'il nous faut suivre.
Articles citant ce verset (11)

Ce verset est cité pour rappeler la scène précise où Dhûl-Qarnayn rencontre un peuple pris entre deux barrières et supplie pour une protection face à Gog et Magog (Sourate 18, La Caverne, verset 94), et il s’insère doucement dans le récit pour poser la condition première de toute sauvegarde spirituelle : la reconnaissance humble du danger et la demande collective d’aide ; ici le verset est placé au cœur du passage pour montrer pourquoi ces gens sollicitent un rempart et pourquoi leur appel déclenche l’action prophétique, il sert de point d’appui à l’argumentation qui enchaîne sur l’obligation de s’éveiller, d’unir forces et moyens, et de se tourner vers Dhûl-Qarnayn incarné par les guides choisis, de sorte que le verset ne se contente pas d’exposer un fait historique mais invite à la prise de conscience, à l’effort commun et à la reliance spirituelle nécessaire pour contrer le désordre.

Ce verset est cité pour rappeler, avec une simplicité déconcertante, la plainte des hommes qui viennent trouver Dhûl-Qarnayn en disant : « Gog et Magog sèment le désordre… Pourrions‑nous t’accorder un tribut pour que tu ériges une barrière ? », plaidoirie qui place au cœur du récit la menace extérieure et la demande de protection collective. Il est invoqué ici pour ancrer l’idée que le trouble n’est pas seulement un fléau moral abstrait mais une force qui « déferle » et demande une réponse structurée, un rempart forgé par l’unité et la sagesse ; d’où la lecture symbolique du fer, du souffle et du cuivre comme moyens de sauvegarde spirituelle. Son rôle théologique dans le passage est de légitimer la nécessité d’une barrière — non seulement matérielle, mais spirituelle et communautaire — et d’expliquer pourquoi la délivrance dépendra d’une guidance incarnée (le Mahdi et le Messie) capable de rassembler foi, effort et sagesse.

Ce verset est cité pour poser le moment précis où un peuple, accablé par le désordre semé par Gog et Magog, se tourne vers Dhûl-Qarnayn en implorant qu’il érige un obstacle contre ces forces et en proposant un tribut pour le financer, scène qui ouvre la réflexion sur la nécessité d’une muraille protectrice; ici le texte prend appui sur cette supplication pour montrer que le mal dont il est question n’est pas un simple désaccord politique mais une déflagration d’idées qui déstabilisent l’éthique, et que la construction de la barrière ne peut être l’œuvre d’individus isolés mais requiert un guide inspiré, détenteur de la parole et du souffle divin; spirituellement, ce verset sert de pivot théologique : il révèle notre impuissance face aux tempêtes idéologiques, légitime la mission des Mahdi et du Messie comme artisans de protection et prépare la symbolique du fer et du cuivre, métaphores de l’unité, de la foi et de l’inspiration collective.
