À propos de la sourate La vache
Numéro
2
Nom arabe
البقرة
Versets
286
Révélation
Médinoise
Articles liés
90
يَـٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُوا۟ ٱسْتَعِينُوا۟ بِٱلصَّبْرِ وَٱلصَّلَوٰةِ ۚ إِنَّ ٱللَّهَ مَعَ ٱلصَّـٰبِرِينَ
yāayyuhā alladhīna āmanū is'taʿīnū bil-ṣabri wal-ṣalati inna l-laha maʿa l-ṣābirīna
Muhammad Hamidullah
O les croyants! Cherchez secours dans l'endurance et la Salât. Car Allah est avec ceux qui sont endurants.
Rachid Maach
Vous qui croyez ! Armez-vous de patience et aidez-vous de la prière. Allah est avec ceux qui font preuve de constance.
Centre International Nur
Ô vous qui avez cru, ayez recours au soutien de la patience et de la Çalât, car Allah est avec ceux qui prennent patience.
Analyse mot-à-mot
yāayyuhā
ô vous
Analyse linguistique :
ô
Autres traductions possibles :
alladhīna
ceux
Autres traductions possibles :
āmanū
ont cru
Autres traductions possibles :
is'taʿīnū
demandez de l'aide
Autres traductions possibles :
bil-ṣabri
la patience
Autres traductions possibles :
wal-ṣalati
la prière
Autres traductions possibles :
inna
en effet
Analyse linguistique :
certainement
Autres traductions possibles :
l-laha
Allah
Analyse linguistique :
Dieu
Autres traductions possibles :
maʿa
avec
Autres traductions possibles :
l-ṣābirīna
les patients
Autres traductions possibles :

« Ce verset est cité pour… » inviter les cœurs usés par la trahison, l’exil intérieur et les complots de ce temps à trouver refuge dans la patience et la prière, précisément au moment où l’article dénonce la vente des lieux saints, la domination de Néom et la confusion des musulmans ; il apparaît en conclusion comme un ancrage moral face à Gog et Magog, au Dajjâl et aux faux alliages idéologiques, pour montrer que la réussite n’est pas d’être juif ou chrétien, mais d’avoir la foi vivante et persévérante. Il est cité afin de légitimer la quête des Asbat et d’appeler à l’unité, en transformant la colère en endurance salutaire : Allâhu est avec les patients, donc la résistance doit être spirituelle, communautaire et patiente. Son rôle spirituel est d’offrir une présence consolante et directive, de conférer à l’action collective une discipline intérieure fondée sur la foi, la constance et la confiance en la promesse divine.

Ce verset est cité pour ancrer dans nos cœurs la certitude que la patience n’est pas une qualité optionnelle mais la présence même de Dieu avec celui qui endure. Ici, dans le passage où l’on parle de générosité, de notre rôle de Khalifa et après l’affirmation vive de l’Imam Ali « la patience est à la foi comme la tête est pour le corps », la phrase « Dieu est avec les patients » est invoquée comme un rappel consolant et exigeant : elle vient soutenir l’appel à tenir ferme, à transformer l’épreuve en service et la durée en don. On le cite pour lever la tentation d’abandonner, pour légitimer la patience active — prière, tasbîh, générosité — et pour montrer que le temps d’épreuve est en réalité un temps où la proximité divine se manifeste au plus intime; ainsi le verset joue le rôle d’ancre spirituelle qui valide et sanctifie tout le chemin évoqué dans le texte.
Articles citant ce verset (5)

Ce verset est cité pour ancrer la leçon de patience dans une présence vivante et rassurante : dans la section « Les Fondements de la Patience », la référence (Sourate 2, La Vache, verset 153) surgit au cœur des interrogations — qu’est-ce que le sabr ? est-ce inaction, attente ou renoncement ? — et répond par la proximité d’Inna Allaha ma'a as-sabirin, faisant de la patience une expérience habitée, active et providentielle. Il est invoqué pour montrer que la patience n’est pas une résignation froide mais une relation qui fortifie la foi, éclaire la recherche d’al-hikma et permet d’agir avec clairvoyance ; théologiquement, il légitime la confiance du croyant face à l’épreuve en rappelant que la persévérance est accompagnée par Allaha, qu’elle purifie l’âme et ouvre à la vision hors du temps, préparant le retour à notre réalité originelle.

Ce verset est cité pour bénir et légitimer la patience dont fait preuve le peuple de Gaza : Sourate 2, La Vache, verset 153, « Innâ Allah ma‘a as-sâbirîn ». Dans le passage dédié à la patience face aux épreuves, il apparaît comme une présence silencieuse et consolante qui répond aux larmes et aux prières évoquées dans le discours, rappelant que la persévérance n’est pas vaine mais habitée par une proximité divine. Il est cité pour unir la souffrance et la joie, pour offrir un socle spirituel à la célébration du cessez-le-feu, et pour transformer l’endurance en victoire morale ; son rôle est d’infuser courage et espérance, d’ordonner la mémoire des victimes en une force collective et d’encourager la poursuite de la lutte pour la justice, tout en assurant que la patience porte des fruits visibles et futurs dans le chemin de l’humanité.

Ce verset est cité pour… Sourate 2, La Vache, verset 153, est évoqué au cœur de la méditation sur le temps divin et la patience, précisément là où l'auteur rapproche la quête de la paix intérieure, la résistance à Iblis et la sortie du temps terrestre ; il surgit dans le passage qui oppose les constructions humaines éphémères au temps créateur, et quand l'on exhorte à croire et à faire des actions réparatrices. Il est cité pour rappeler que la patience et la prière sont les portes vers la dimension créatrice de l'homme, l'assurance que Dieu est avec ceux qui sont patients servant d'ancrage face aux épreuves et aux questions trompeuses. Son rôle spirituel est d'affermir la voie proposée — Tadabbur, tafakkur et œuvre — comme chemin pour sanctifier l'âme pacifiée et bâtir la civilisation d'Akher Zaman guidée par foi et patience.
