À propos de la sourate Les humains
Numéro
114
Nom arabe
الناس
Versets
6
Révélation
Médinoise
Articles liés
5
قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ ٱلنَّاسِ
qul aʿūdhu birabbi l-nāsi
Muhammad Hamidullah
Dis: «Je cherche protection auprès du Seigneur des hommes.
Rachid Maach
Dis : « J’implore la protection du Seigneur des hommes,
Centre International Nur
Dis : « Je cherche refuge auprès du Seigneur des hommes,
Analyse mot-à-mot
qul
dis
Autres traductions possibles :
aʿūdhu
je cherche refuge
Autres traductions possibles :
birabbi
par le Seigneur
Analyse linguistique :
seigneur
Autres traductions possibles :
l-nāsi
les gens
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour poser le geste du refuge au centre de la réflexion, comme une lampe que l'on allume quand la nuit des waswâs descend ; ici, dans le récit de la Genèse et de la chute où Iblis chuchote et brouille la vision, il surgit dans la section « La Sourate An-Nas » pour nommer Dieu comme Al-Malik, le maître des cœurs, et pour inviter à un acte précis : chercher secours contre la perturbation qui vient des djinns et des hommes. Il est invoqué pour donner au croyant un réflexe d'éveil — réciter avec foi — qui arrête le film mensonger fabriqué par le cerveau troublé, protège la poitrine, préserve la lecture du Coran et permet de distinguer la réalité céleste de l'illusion terrestre; il tient la place centrale, spirituelle et théologique, de rempart et de pratique quotidienne face aux suggestions d'Iblis.
Articles citant ce verset (4)

Ce verset est cité pour rappeler, juste après la nuit du destin et dans le retour à notre station originelle, la simplicité et la force d’une parole humble : Sourate 114, Les Hommes, verset 1 (Qul a'udhu bi rabbil-nâs). Dans le texte, il apparaît au moment où l'orateur montre comment Dieu met en mouvement le « qul » pour que la créature devienne témoin et refuge, et sert d’exemple pratique à la manière dont Adam et nous-mêmes devons adresser la demande de protection contre Iblis. Il est cité parce qu’il incarne l’attitude spirituelle recherchée — renoncer aux prétentions intellectuelles, chercher refuge, laisser Dieu s’exprimer à travers nous — et joue le rôle théologique d’un pivot liturgique : phrase courte, salvatrice, qui purifie la parole, restaure l’ikhlâs et replace le Khalifa dans sa fonction de témoin vivant de l’unicité, utile ensuite au service et à la justice des hommes.

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur de la section « Exemples de la Parole Divine », que la parole divine commence par un appel à la protection et à l’unité ; ici on évoque « qul » et An‑Nâs, « a'ouzou bi rabbis nas », comme une bouée spirituelle face au waswas et aux suggestions des Djinns, un geste simple qui scelle la famille du tawḥīd. Dans le texte, il apparaît pour montrer pourquoi la parole n’est pas seulement déclaration mais rempart : on le cite pour contrer la prise de la parole par Iblis, pour préserver le groupe spirituel de la division et de la peur, et pour maintenir la certitude, la paix et la miséricorde au cœur des al‑mukhlisîn. Son rôle théologique est d’inscrire la prière de refuge dans la pratique collective, de faire de la parole divine une force protectrice qui unit, console et transforme les cœurs en éveillés.

Ce verset est cité pour servir de refuge immédiat face aux suggestions du qarīn, il est placé dans la rubrique « Les Sourates de Protection » comme la réponse première quand la manipulation commence — « Qul a'udhu bi rabbi An-Nâs » est appelé à être prononcé sans attendre, comme un bouclier quotidien. Dans le contexte de l’article il vient interrompre les tentations qui mènent à l'adoration du Veau d'Or, rappeler que la protection ne se limite pas à des rites extérieurs mais se vit par une parole qui recentre vers Allâhu, empêche les qarīns de s'accorder et rompt les conversations basses qui nourrissent le Chirk al-khafî. Spirituellement, ce verset fonctionne comme un acte d’éveil : il déplace le regard du cœur vers la présence divine, restaure la vigilance, et devient l’outil concret qui prévient l'idolâtrie subtile et permet de rester témoins pour les autres.
