À propos de la sourate Marie
Numéro
19
Nom arabe
مريم
Versets
98
Révélation
Médinoise
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13
يَـٰٓأُخْتَ هَـٰرُونَ مَا كَانَ أَبُوكِ ٱمْرَأَ سَوْءٍ وَمَا كَانَتْ أُمُّكِ بَغِيًّا
yāukh'ta hārūna mā kāna abūki im'ra-a sawin wamā kānat ummuki baghiyyan
Muhammad Hamidullah
«Sœur de Hârûn, ton père n'était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée».
Rachid Maach
Sœur d’Aaron ! Ton père n’était pas un débauché, ni ta mère une femme de mauvaise vie. »
Centre International Nur
Ô sœur d’Aaron, ton père n’était point quelqu’un de mauvais ni ta mère une femme de mauvaises mœurs. »
Analyse mot-à-mot
yāukh'ta
sœur
Autres traductions possibles :
hārūna
Aaron
Autres traductions possibles :
mā
quoi
Autres traductions possibles :
kāna
était
Autres traductions possibles :
abūki
ton père
Autres traductions possibles :
im'ra-a
femme
Autres traductions possibles :
sawin
mal
Analyse linguistique :
mauvais
Autres traductions possibles :
wamā
et ce que
Analyse linguistique :
et
Autres traductions possibles :
kānat
était
Autres traductions possibles :
ummuki
ta mère
Analyse linguistique :
mère
Autres traductions possibles :
baghiyyan
opprimé
Analyse linguistique :
prostituée
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (3)

Ce verset est cité pour… rappeler, au cœur de la dispute sur « sœur de Haroun », que Maryam est nommée ainsi dans un contexte où l'élection des familles et la filiation se lisent en profondeur; il est évoqué au sein de l'argumentation qui défend la cohérence du texte face aux détracteurs, placé après l'exposé de la clé d'Imrân et de ses missions, pour répondre à l'apparente anachronie entre Moïse et Jésus. On le convoque ici non comme une curiosité grammaticale mais comme une clef spirituelle : il sert à rattacher Maryam à la maison d'Imrân, à légitimer la continuité des Asbat et à sceller l'idée que la révélation obéit à une architecture familiale voulue par Allâhu. Sa fonction théologique dans le passage est de pacifier le doute, d'ouvrir le Ta’wîl et d'affirmer que la parole divine conserve sa cohérence au fil des générations.

Ce verset est cité pour rappeler, au milieu des questions sur les Asbat et sur l'apparence des choses, cette étonnante désignation de Maryam comme « Oukht Haroun », qui dérange et interpelle la lecture superficielle ; placé dans la partie interrogative de l'article, il surgit comme un exemple de la manière dont les mots extérieurs enferment et détournent la compréhension si le cœur n'est pas purifié. Il est évoqué pour souligner que les appellations sociales ou littérales ne suffisent pas à révéler la vérité intérieure : on peut être appelé d'une façon sans que la foi n'ait pénétré le cœur. Spirituellement, il invite à rechercher le Ta’wîl, à dépasser la lettre pour atteindre la réalité du cœur, et vient appuyer l'argument central du texte — que la purification du cœur et le raisonnement du cœur dévoilent la vraie signification et libèrent de tout jugement extérieur.

Ce verset est cité pour ancrer l’énigme de « Oukht Haroun » dans le fil du récit et pour répondre aux critiques qui questionnent la pureté et la filiation spirituelle évoquée par le texte ; placé dans la section « L'Énigme de Oukht Haroun », il sert de point d’appui à deux lectures proposées par l’auteur — une lecture honorifique et une lecture intérieure — et rappelle que certains énoncés du Livre demandent un Ta’wîl que seul un cœur pur, par l’ilhâm et la méditation, peut saisir ; il est cité pour légitimer la vérité selon laquelle Maryam incarne une pureté qui rejoint la lignée d’Haroun et, par extension, pour affirmer la nécessité de reconnaître les Ahl al-Bayt et les Asbat comme héritiers spirituels, condition indispensable à la foi active que prône l’article, guidant le lecteur vers la recherche, l’amour engagé et la vocation eschatologique du wahy.
