À propos de la sourate Ta-Ha
Numéro
20
Nom arabe
طه
Versets
135
Révélation
Médinoise
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18
فَتَعَـٰلَى ٱللَّهُ ٱلْمَلِكُ ٱلْحَقُّ ۗ وَلَا تَعْجَلْ بِٱلْقُرْءَانِ مِن قَبْلِ أَن يُقْضَىٰٓ إِلَيْكَ وَحْيُهُۥ ۖ وَقُل رَّبِّ زِدْنِى عِلْمًا
fataʿālā l-lahu l-maliku l-ḥaqu walā taʿjal bil-qur'āni min qabli an yuq'ḍā ilayka waḥyuhu waqul rabbi zid'nī ʿil'man
Muhammad Hamidullah
Que soit éxalté Allah, le Vrai Souverain! Ne te hâte pas [de réciter] le Coran avant que ne te soit achevée sa révélation. Et dis: «O mon Seigneur, accroît mes connaissances!»
Rachid Maach
Exalté soit Allah, le seul et véritable Souverain. Ne répète pas avec empressement le Coran qui t’est révélé avant que sa récitation ne soit achevée. Et dis : « Veuille, Seigneur, accroître mon savoir ! »
Centre International Nur
Exalté soit Allah, le Souverain le Vrai ! Ne t’empresse pas de (réciter) le Coran avant que la révélation qui t’en est faite ne soit terminée et dis : « Seigneur, ajoute à ma science ! »
Analyse mot-à-mot
fataʿālā
s'élève
Analyse linguistique :
s'élever
Autres traductions possibles :
l-lahu
Allah
Analyse linguistique :
Dieu
Autres traductions possibles :
l-maliku
le roi
Autres traductions possibles :
l-ḥaqu
la vérité
Autres traductions possibles :
walā
et non
Autres traductions possibles :
taʿjal
hâte
Autres traductions possibles :
bil-qur'āni
le Coran
Autres traductions possibles :
min
de
Autres traductions possibles :
qabli
avant
Autres traductions possibles :
an
que
Autres traductions possibles :
yuq'ḍā
sera décidé
Analyse linguistique :
être décidé
Autres traductions possibles :
ilayka
vers toi
Analyse linguistique :
à
Autres traductions possibles :
waḥyuhu
révélation
Autres traductions possibles :
waqul
et dis
Autres traductions possibles :
rabbi
Seigneur
Autres traductions possibles :
zid'nī
ajoute-moi
Analyse linguistique :
augmente
Autres traductions possibles :
ʿil'man
savoir
Analyse linguistique :
connaissance
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour rappeler au cœur de l'auditoire que la quête n'est pas un slogan mais une prière vivante, prononcée au moment même où l'orateur dénonce l'islam réduit au Halal et au Haram et appelle à une ascension intérieure; dans le passage « L'islam Vrai au-delà du Simplisme », la formule "Rabbizidni ilman" surgit comme un souffle qui recentre la communauté sur l'élévation, sur l'effort d'aller en profondeur dans le Livre et dans la science du cœur. Il est cité parce que le plaidoyer du conférencier veut transformer la pratique en recherche continue, faire de la connaissance un état spirituel et non un simple code, et inviter chacun à se débarrasser de l'ego pour marcher vers l'ikhlâs. Son rôle spirituel est d'ouvrir le chemin collectif du "nous", d'inviter à demander humblement à Allâhu l'augmentation de la science qui purifie, éclaire la prière et permet de tenir contre les pièges d'Iblis.
Articles citant ce verset (4)

Ce verset est cité pour inviter à la supplication humble qui ouvre le cœur à la science dont parle tout l'article : placé en conclusion, « Qul rabbi zidnî ilma. » s'inscrit dans le fil qui va de la patience face à l'oppression à la remontée vers l'origine de l'homme par le Ta'wîl. Le contexte le montre comme une prière simple, adressée après avoir évoqué la lumière que Dieu projette dans le cœur et la nécessité de la parole pour transformer le monde ; il est cité pour demander explicitement que cette lumière soit accrue chez ceux qui cherchent, afin qu'ils deviennent enracinés dans la science véritable. Spirituellement, il joue le rôle d'un seuil : reconnaître sa soif, s'abandonner à la source, recevoir la science qui rend Khalifa et réalise le Tawhid suprême, et ainsi convertir patience, parole et foi en une connaissance vivante qui ramène l'homme à son origine.

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur de la réflexion sur la sincérité, que l’ouverture spirituelle passe par l’humilité et la demande directe à Dieu d’élargir notre savoir; il arrive précisément au moment où l’auteur critique les « petites certitudes » héritées et invite chacun, savant ou non, à pratiquer le Tadabbur et à accueillir la lumière dans son cœur. Il est évoqué comme une parole simple et essentielle qui remet chacun face à sa dépendance à la faveur divine : au lieu de se reposer sur des traditions figées, on est invité à dire, avec confiance, « Seigneur, augmente ma science », à reconnaître que la vraie connaissance vient d’Allâhu et non d’un statut social, et à garder le cœur prêt à recevoir la révélation vivante. Son rôle spirituel dans l’argumentation est de sceller l’appel à la sincérité active — prière, humilité, repentir et réception — qui relie la démarche personnelle de David et Salomon à notre quête contemporaine de certitude.

Ce verset est cité pour rappeler la posture humble et l'invocation constante du croyant à l'approfondissement intérieur : dans l'article il surgit au cœur de l'appel à la science innée, juste après l'exhortation « Qul rabbi zidnî ‘‘ilm », et il est identifié précisément comme issu de la Sourate Ta‑Ha (Sourate 20, Ta‑Ha, verset 114). Le locuteur le met en contexte comme la clef qui ordonne notre rapport au Kitâb : ne pas rester au niveau d'une science acquise et fière, mais demander sans cesse l'augmentation de la science qui vient de Dieu, la science ladunnî qui ramène à la parole et répare la faute d'Adam. Il est cité pour ancrer spirituellement l'argument — la voie de l'éveil, le repentir quotidien, l'allégeance aux Ahl al‑Bayt — et sert de boussole théologique qui oriente tout effort individuel et collectif vers le retour à la connaissance originelle.
