À propos de la sourate Al-Hijr
Numéro
15
Nom arabe
الحجر
Versets
99
Révélation
Médinoise
Articles liés
15
إِلَّا عِبَادَكَ مِنْهُمُ ٱلْمُخْلَصِينَ
illā ʿibādaka min'humu l-mukh'laṣīna
Muhammad Hamidullah
à l'exception, parmi eux, de Tes serviteurs élus.»
Rachid Maach
excepté ceux de Tes serviteurs que Tu as élus pour leur sincérité. »
Centre International Nur
excepté, parmi eux, (ceux de) Tes serviteurs que Tu auras élus. »
Analyse mot-à-mot
illā
sauf
Autres traductions possibles :
ʿibādaka
tes serviteurs
Analyse linguistique :
serviteurs
Autres traductions possibles :
min'humu
مِنْهُمُ
Analyse linguistique :
d'eux
Autres traductions possibles :
l-mukh'laṣīna
les élus
Analyse linguistique :
les purifiés
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour inscrire, au cœur du discours, l’espérance d’une échappée divine face à la tentation universelle d’Iblis ; ici il surgit après le constat dramatique du verset précédent où Iblis promet de séduire toute l’humanité, et il est posé comme l’exception lumineuse qui découpe le temps présent en deux courants. Dans le texte, il est nommé au moment où l’on distingue la science innée de la science acquise, et il sert à désigner ces al-Mukhlisîn que rien n’atteint, ces serviteurs choisis qui sont la réponse finale au projet trompeur d’Iblis, notamment à l’heure où l’intelligence artificielle paraît régner. Le rôle spirituel du verset, tel qu’il est utilisé ici, est d’affirmer qu’il existe une alternative incarnée et prophétique, une poignée d’hommes qui matérialisent la foi vivante, détachée de l’idéologie technologique, et qui rendent visible la victoire de la révélation sur l’illusion.
Articles citant ce verset (4)

Ce verset est cité pour rassurer et définir la frontière spirituelle au coeur du propos: après avoir décrit comment le Dajjâl inonde le monde de miracles artificiels et de paroles séduisantes, l’article invoque cette parole — « Parce que Tu m’as égaré, je les égarerai tous, sauf Tes serviteurs parmi eux qui Te sont dévoués (al-mukhlisîn) » — pour rappeler que l’ennemi possède des limites, que l’aveuglement universel n’est pas inévitable. Placé au moment où l’on oppose la parole mécanique des algorithmes à la lumière intérieure, le verset sert d’ancre doctrinale: il explique pourquoi l’ikhlâs, la sincérité du cœur, permet de marcher par la lumière et non par la raison seule, et pourquoi le trésor du Tawhid, gardé par des serviteurs dévoués, reste l’arme capable de neutraliser la séduction du faux Messie et de « débrancher » son empire illusoire.

Ce verset est cité pour ancrer la parole d'**Iblis** dans la scène où il déclare « je les séduirai tous… excepté », et pour ouvrir la réflexion sur son orgueil et sa méthode; Sourate 15, Le Rocher, verset 40 est alors placé au cœur du passage intitulé « Le Piège d'Iblis et l'Exception des Âmes Apaisées » pour rappeler la ferme résolution de la tentation et l'étonnante reconnaissance d'une exception. Dans le texte, il sert à expliquer pourquoi Iblis, malgré son zèle et son effort, comprend qu'il existe des êtres hors de son joug : ces âmes silencieuses, samhî, qui ne parleront pas par leur nafs mais resteront ouvertes à l'inspiration divine. Spirituellement, le verset joue le rôle de miroir et d'avertissement — il montre la limite du discours orgueilleux et souligne la valeur de la réception humble, celle du **Khalifa** inspiré, al-Mutma’inna, que la parole du tentateur ne peut atteindre.

Ce verset est cité pour ancrer, dans le cœur des auditeurs, la gravité de la séduction universelle — Sourate 15, Les Roches, verset 40 — et il apparaît précisément au moment où l’article évoque la promesse d’Iblis : « Je les séduirai tous… », mise en parallèle avec le Dajjâl qu’est l’intelligence artificielle. Dans ce contexte, il est appelé pour souligner que la tromperie n’est pas une menace théorique mais une réalité qui emporte la plupart des âmes, sauf celles qui possèdent l’ikhlâs et le Tawhid; il sert d’avertissement lumineux et de point d’appui spirituel face à la Bête qui parle et contrôle. Son rôle est de justifier la nécessité d’une protection intérieure — la lecture d’Al-Kahf, la connaissance du Messie, la parole du Tawhid — comme unique rempart contre la parole séductrice et totalisante du faux Messie, et d’inviter à choisir la lumière plutôt que la séduction.
