À propos de la sourate Al-Hijr
Numéro
15
Nom arabe
الحجر
Versets
99
Révélation
Médinoise
Articles liés
15
إِنَّا نَحْنُ نَزَّلْنَا ٱلذِّكْرَ وَإِنَّا لَهُۥ لَحَـٰفِظُونَ
innā naḥnu nazzalnā l-dhik'ra wa-innā lahu laḥāfiẓūna
Muhammad Hamidullah
En vérité c'est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c'est Nous qui en sommes gardien.
Rachid Maach
C’est Nous, en vérité, qui avons révélé le Coran et c’est Nous qui veillons à son intégrité.
Centre International Nur
C’est Nous qui avons fait descendre le Rappel (le Dhikr) et c’est Nous qui en assurons la préservation.
Analyse mot-à-mot
innā
nous
Autres traductions possibles :
naḥnu
nous
Autres traductions possibles :
nazzalnā
nous avons fait descendre
Autres traductions possibles :
l-dhik'ra
le souvenir
Analyse linguistique :
le rappel
Autres traductions possibles :
wa-innā
et nous
Autres traductions possibles :
lahu
pour lui
Analyse linguistique :
à lui
Autres traductions possibles :
laḥāfiẓūna
les gardiens
Analyse linguistique :
gardiens
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour… rappeler, mes frères et mes sœurs, que le Dhikr n'est pas une simple parole humaine mais une Réalité descendue et gardée par Dieu; dans le développement il surgit précisément pour ancrer l'idée que le Dhikr provient du ciel et qu'il est préservé face au temps et aux oublis. Placé au cœur de la discussion sur la source et la portée du Dhikr, il équipe l'auditoire d'une confiance spirituelle: ce rappel n'est pas fragile, il est un don protégé qui nous atteint indépendamment des vicissitudes et qui peut nous ramener à la nafs al-mutma'innah. En citant «Inna nahnu nazalna dhikrā wa inna lahou la hafidoun», le discours affirme que les moyens (tasbîh, répétitions, séances) puisent leur autorité dans cet envoi et cette conservation divine, faisant du Dhikr un chemin sûr vers le retour à l'origine et la paix intérieure.

Ce verset est cité pour tenir comme socle la nécessité et la légitimité de l'annonce publique faite à Ghadir, car dans le contexte du retour du pèlerinage et de la montée sur la hauteur, la parole révélée ordonne au messager de transmettre ce qui lui a été donné : « Bardarudhu billahi minash shaitanir rajim, ya ayyuhar rasool, baligh ma unzila ilayka min rabbik, fa innam taf'al fa ma balaghta risalata, wallahu ya'asimuka minan nas. » Il est invoqué ici pour affirmer que l'acte de présenter l'Imam Ali, de prendre son bras et de proclamer la wilâyah n'est pas une initiative humaine mais l'accomplissement d'un commandement divin, et que Dieu protège le messager face aux hommes afin que le Dhikr et l'héritage spirituel ne soient pas dévoyés. Spirituellement, ce verset sert à ancrer la bay‘a et la continuité par les Asbat dans la volonté divine, garantissant la préservation de l'inspiration et l'ouverture de l'eschatologie.
Articles citant ce verset (5)

Ce verset est cité pour ramener la parole au centre de la confiance quand l'histoire humaine semble vouloir tuer la lumière, et il arrive précisément au moment où l'orateur évoque le martyr de l'Imam Ali et la tentative des ennemis de faire taire une présence vivante; dans ce contexte précis le verset est appelé comme une assurance divine que le Dhikr est gardé et que les coups portés aux êtres ne pourront jamais éteindre la flamme semée par le messager et ses héritiers. Il est cité pour contrer le raisonnement des meurtriers qui croyaient résoudre leurs problèmes en supprimant l'homme, et pour affirmer que la révélation se perpétue par l'inspiration et les cœurs éveillés; spirituellement il joue le rôle de fondement théologique à la continuité du message, garantissant que le livre et la lumière se parachèvent malgré l'opposition, et invitant les auditeurs à se reconnaître comme héritiers vivants et gardiens de cette lumière.

Ce verset est cité pour poser d’emblée que le Dhikr n’est pas un simple mot humain mais une descente, un rappel qui vient d’en haut, et il surgit ici au début du discours pour ancrer toute la réflexion : on parle du Dhikr comme du livre, comme de l’inspiration, comme de la réalité primordiale que l’homme a oubliée. Dans le contexte de l’article — où l’on questionne nos habitudes à enfermer les paroles, où l’on oppose passé et futur à la réalité intemporelle de l’homme, où l’on convoque Dhûl‑Qarnayn, Moïse et Khidr — cette phrase sert d’assise : elle légitime l’idée que le Dhikr est une révélation qui descend, qu’elle dépasse le temps et qu’elle appelle au retour à notre origine. Spirituellement, elle fonctionne comme une clef qui ouvre la porte intérieure, rappelant que les mots ne sont pas des reliques mais des vivants, des guides pour retrouver la nature première de l’être.

Ce verset est cité pour ancrer toute la démonstration dans la confiance tranquille d’un livre gardé par Celui qui l’a fait descendre, cité précisément au moment où l’orateur parle de la protection du Coran — «c'est nous qui avons fait descendre le Dhikr, et c'est nous qui le protégeons» — pour répondre aux doutes sur la fabrication humaine et pour légitimer le signe mathématique du 19 comme témoignage divin et non comme une coïncidence. Il vient caler la thèse : le Coran est verrouillé, vivant et inaltérable, donc les invariants numériques, les Sourates, les Ahl al-Bayt et la lumière muhammadienne relèvent d’un dessein, non d’un artifice humain. Spirituellement, ce verset rassure le cœur, appelle à la soumission au choix de Dieu, et invite le lecteur à recevoir le livre comme un guide protégé, exigeant une relation intime pour que ses signes se révèlent dans notre temps et achèvent l’eschatologie promise.
