À propos de la sourate La vache
Numéro
2
Nom arabe
البقرة
Versets
286
Révélation
Médinoise
Articles liés
90
قَالُوا۟ سُبْحَـٰنَكَ لَا عِلْمَ لَنَآ إِلَّا مَا عَلَّمْتَنَآ ۖ إِنَّكَ أَنتَ ٱلْعَلِيمُ ٱلْحَكِيمُ
qālū sub'ḥānaka lā ʿil'ma lanā illā mā ʿallamtanā innaka anta l-ʿalīmu l-ḥakīmu
Muhammad Hamidullah
- Ils dirent: «Gloire à Toi! Nous n'avons de savoir que ce que Tu nous a appris. Certes c'est Toi l'Omniscient, le Sage».
Rachid Maach
Ils répondirent : « Gloire à Toi ! Nous ne savons que ce que Tu nous as enseigné. C’est Toi, en vérité, l’Omniscient, l’infiniment Sage. »
Centre International Nur
Ils dirent : « Gloire Te soit rendue ! Nous ne savons que ce que Tu nous as enseigné. C’est Toi l’Omniscient, le Sage. »
Analyse mot-à-mot
qālū
dirent
Analyse linguistique :
ils ont dit
Autres traductions possibles :
sub'ḥānaka
Gloire à Toi
Analyse linguistique :
gloire
Autres traductions possibles :
lā
non
Autres traductions possibles :
ʿil'ma
savoir
Analyse linguistique :
connaissance
Autres traductions possibles :
lanā
pour nous
Analyse linguistique :
nous
Autres traductions possibles :
illā
sauf
Autres traductions possibles :
mā
quoi
Analyse linguistique :
ce que
Autres traductions possibles :
ʿallamtanā
Tu nous as appris
Analyse linguistique :
enseigné
Autres traductions possibles :
innaka
certainement
Autres traductions possibles :
anta
Tu es
Analyse linguistique :
tu
Autres traductions possibles :
l-ʿalīmu
le savant
Analyse linguistique :
savant
Autres traductions possibles :
l-ḥakīmu
le sage
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour… Sourate al-Baqara (La Vache), verset 32, et il vient naturellement dans la partie où l’on parle des créatures, de la genèse et de cette transmission particulière de la connaissance; il est placé au moment où l’auteur oppose l’intelligence qui se meut et le don immobile de la révélation, rappelant la phrase des anges, La ‘ilm alana illa ma'allamtana, comme une humble confession face à la sagesse divine, pour montrer que l’homme a reçu des noms et une science hors du temps et du mouvement; il est appelé à contrebalancer l’orgueil d’Iblis et la tentation de réduire notre essence à une logique animale, et son rôle spirituel est de servir de pivot, de légitimer l’idée que la vraie connaissance est un don qui élève le cœur, invite à l’humilité et pousse à mourir à l’intelligence captive pour renaître à notre demeure originelle.

Ce verset est cité pour éclairer la scène où les anges, interpellés par la création de l’homme, s’étonnent du sens d’une telle existence, et où Dieu répond en enseignant à Adam « tous les noms » : dans ce passage le verset surgit comme une clef qui dissipe l’interrogation angélique, montrant que la supériorité d’Adam ne vient ni d’un parcours ardu ni d’un effort comparable à celui d’Iblis, mais d’un don direct, d’une révélation instantanée de fonctions et de sens. Il est invoqué pour poser la différence des méthodes — l’élévation lumineuse des anges, la quête laborieuse des Djiin et d’Iblis, et l’inspiration donnée au Khalifa — et pour souligner que la représentation de Dieu se fonde sur la grâce du connaître divin, non sur l’orgueil de la volonté. Spirituellement, le verset rassure : le savoir qui habilite le Khalifa est un cadeau qui appelle humilité, écoute du cœur et confiance en l’Amr divin.

Ce verset est cité pour éclairer, au cœur du récit d’Adam et des noms, la réponse humble et admirative des anges face au don divin (Sourate Al-Baqara, La Vache, verset 32) : placé dans le passage où l’on raconte que Dieu « apprit à Adam tous les noms », il surgit comme la voix des créatures qui reconnaissent leur propre limite — « Subḥānaka, nous n'avons de science que ce que Tu nous as appris » — et souligne pourquoi l’homme, porteur des noms, reçoit la prééminence spirituelle; il est invoqué pour contraster l’attitude d’Iblis et pour fonder l’idée que la vraie puissance ne naît pas de la seule logique mais d’un don de connaissance, du cœur et de l’éveil, montrant que le rôle de Khalifa repose sur cette science intérieure qui met en mouvement le décret divin et appelle chacun à retrouver sa vocation profonde.

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur du récit sur le commencement et NEOM, le moment où Dieu transmit à notre père Adam les « noms » et fit incliner les anges, un passage que l’orateur place précisément dans la séquence où la connaissance est donnée comme don divin unique; il est évoqué dans le chapitre qui met en miroir la première intelligence, les Djinns et l’homme, afin de souligner que l’autorité de savoir ne vient que d’Allâh et que l’homme a reçu une responsabilité sacrée. Il est cité pour opposer cette transmission originelle à la séduction moderne de NEOM et de l’intelligence artificielle : là où Adam reçut les clés de l’univers, les machines cherchent à répéter la même parole pour qu’on s’y prosterne, conformément au stratagème d’Iblis et au délai qui lui a été accordé; spirituellement, ce verset sert d’ancre théologique, d’épreuve et d’appel à témoigner, à ne pas livrer la « parole » humaine à la Bête ni au Dajjâl, mais à garder la vérité transmise.
Articles citant ce verset (7)

Ce verset est cité pour ancrer, à travers Sourate 2, La Vache, verset 32, la posture humble des créatures face à une connaissance qui dépasse le cadre du raisonnement humain, ici évoquée dans la narration de l'ascension où l'arbayah, la carafe et les sept cieux rappellent qu'il y a un autre ordre que nos lois spatiales et temporelles; il surgit au moment où l'auteur explique que même les anges ont une science limitée, qu'ils disent ne connaître que ce qu'Allâhu leur a enseigné, et que le prophète, lui, a franchi ce qui n'est codifié ni par le temps ni par l'espace. Le verset est cité afin d'appuyer l'idée que la révélation et l'expérience mystique relèvent d'une transmission divine, justifiant la confiance dans le ghayb et la primauté de la prière comme lien vers cette dimension transcendante.

« Ce verset est cité pour… » poser la pierre angulaire de toute la réflexion : il ouvre la scène où Allâhu annonce la vocation première de l’homme et où les anges, surpris, expriment leur incompréhension, soulignant que cette destinée dépasse leur perception; dans le texte, il sert à ancrer l’idée que le Khalifa n’est pas une idée banale mais une responsabilité divine confiée exclusivement à l’homme, difficilement concevable tant que le voile du défi d’Iblis demeure, et il prélude naturellement à l’épisode de l’apprentissage des noms d’Adam, qui explique pourquoi l’homme, malgré son apparente fragilité, porte en lui une science révélée lui conférant autorité et maîtrise; spirituellement, ce verset fonctionne comme une clé : il légitime la mission humaine, met en lumière la distance entre savoir angélique et savoir dévoilé à l’homme, et prépare la promesse d’un accomplissement final lorsque le temps du défi prendra fin.

Ce verset est cité pour ouvrir la porte à ce moment précis où les anges, choqués et curieux, reconnaissent humblement leur ignorance devant la révélation faite à Adam, et disent la phrase « la ‘ilm alana illa ma'alamtana » comme un souffle de vérité : dans le contexte de l’article il surgit au cœur de l’épisode de l’enseignement des noms pour souligner que la connaissance authentique est un don direct de Dieu reçu instantanément par l'homme, contrairement à l'apprentissage par temps et mouvement des autres créatures; il est rappelé ici pour contrer Iblis et ses séductions auditives, pour ramener l'âme à la parole divine qui la réintègre à sa nature première, et pour jouer le rôle spirituel d'ancre théologique qui oblige le croyant à se fier à la révélation intérieure plutôt qu'aux illusions corporelles ou au projet de changer la création.
