À propos de la sourate La vache

Numéro

2

Nom arabe

البقرة

Versets

286

Révélation

Médinoise

Articles liés

90

فَتَلَقَّىٰٓ ءَادَمُ مِن رَّبِّهِۦ كَلِمَـٰتٍ فَتَابَ عَلَيْهِ ۚ إِنَّهُۥ هُوَ ٱلتَّوَّابُ ٱلرَّحِيمُ

fatalaqqā ādamu min rabbihi kalimātin fatāba ʿalayhi innahu huwa l-tawābu l-raḥīmu

Muhammad Hamidullah

Puis Adam reçut de son Seigneur des paroles, et Allah agréa son repentir car c'est Lui certes, le Repentant, le Miséricordieux.

Rachid Maach

Adam prononça alors certaines paroles inspirées par son Seigneur qui accepta son repentir. C’est Lui, en effet, le Très Miséricordieux, Celui qui accepte toujours le repentir de Ses serviteurs.

Centre International Nur

Adam reçut alors de son Seigneur des paroles et (Allah) accepta son repentir. C’est Lui le Tout Absoluteur, le Tout Miséricordieux.

Analyse mot-à-mot

#1

fatalaqqā

verbe

recevoir

Autres traductions possibles :

recevoir
prendre
accepter
attraper
Racine:
#2

ādamu

nom propre

Adam

Autres traductions possibles :

Adam
homme
premier
ancêtre
#3

min

préposition

de

Autres traductions possibles :

de
par
à partir de
provenant de
#4

rabbihi

nom

Seigneur

Analyse linguistique :

seigneur

Autres traductions possibles :

seigneur
maître
rabb
dieu
Racine:
#5

kalimātin

nom

mots

Autres traductions possibles :

mots
paroles
termes
expressions
Racine:
#6

fatāba

verbe

a pardonné

Analyse linguistique :

se repentit

Autres traductions possibles :

se repentit
repentit
se retourner
retourna
Racine:
#7

ʿalayhi

préposition + pronom

sur lui

Autres traductions possibles :

sur lui
à lui
contre lui
pour lui
Racine:
#8

innahu

particule

en vérité

Analyse linguistique :

certainement

Autres traductions possibles :

en effet
certainement
vraiment
il est
#9

huwa

pronom

il

Autres traductions possibles :

il
lui
ce
cela
#10

l-tawābu

nom

le repentant

Autres traductions possibles :

le repentant
le retour
le réconciliateur
le pardon
Racine:
#11

l-raḥīmu

adjectif

le miséricordieux

Autres traductions possibles :

le miséricordieux
le compatissant
le clément
le bienveillant
Racine:
La Communication : Entre Révélation et Tentations d'Iblis
La Communication : Entre Révélation et Tentations d'Iblis

Ce verset est cité pour rappeler l'entretien entre Adam et son Seigneur, évoqué ici comme Sourate 2, La Vache, verset 37, et posé au cœur du propos sur la dualité de la communication : d'un côté la parole qui élève, de l'autre la parole d'Iblis qui détourne. Dans le texte, il sert de point d'ancrage concret — Adam perd, puis retrouve son chemin par des mots échangés avec Dieu — pour opposer la révélation vivante à la suggestion pernicieuse qui vole notre temps; on le convoque pour rappeler que la vraie guérison vient d'une parole divine qui ramène, répare et rassure. Spirituellement, son rôle est d'offrir une espérance tangible aux auditeurs et aux parents : la parole révélée peut rétablir la présence, redonner des repères à nos jeunes et transformer le chaos communicatif en ordre et en foi, montrant que la reconquête du temps passe par la réception humble et vivante de la parole.

L'Aube du Mois Béni de Ramadan
L'Aube du Mois Béni de Ramadan

Ce verset est cité pour ancrer, dans le récit du mois de Ramadan, l'exemple premier de la miséricorde divine et du repentir accueilli : Sourate 2, La Vache, verset 37 — « Satan l'aqqa Adam min rabbihi kalimât fataba alihi innahu huwa tawwabur rahim. » Il surgit au cœur de la section qui présente Ramadan comme mois de pardon, au moment précis où l'auteur évoque la descente d'Adam sur la terre et sa supplique, pour rappeler que dès l'origine Dieu répond au retour sincère de son serviteur; il est cité pour légitimer l'idée que ce mois n'est pas une contrainte mais une grâce où l'âme peut retrouver la proximité divine. Dans l'argumentation spirituelle du texte, ce verset joue le rôle d'un prototype théologique : il montre que la miséricorde divine est effective, qu'elle a opéré depuis la genèse, et qu'en Ramadan les cœurs sont invités à expérimenter ce même accueil pardonneur.

Retour à Notre Station Originelle après Laylat Al-Qadr
Retour à Notre Station Originelle après Laylat Al-Qadr

Ce verset est cité pour rappeler, avec douceur et gravité, ce moment intime où Adam retrouve la parole vraie devant son Seigneur après la chute : il est évoqué au cœur du développement sur l'entretien entre Adam et Dieu, juste après Laylatul Qadr et dans les jours qui suivent, quand l'âme cherche à revenir à sa station originelle. Il est nommé ici pour soutenir l'idée que la Tawba n'est pas une simple formule morale, mais une rencontre vivante où la voix de Dieu se manifeste à travers la créature repentante, permettant à l'homme de redevenir vierge, enfant et renaître. Son rôle spirituel dans le passage est de servir de preuve vécue que le retour est possible, que la miséricorde accueille l'humain qui se tourne avec simplicité et sincérité, et que cette acceptation inaugure la restauration du rôle de Khalifa : non pas une gloire théorique, mais une mission de témoignage et de service née de l'acceptation divine.

Le Tawba : Retour à Notre Origine Primordiale
Le Tawba : Retour à Notre Origine Primordiale

Ce verset est cité pour éclairer le retournement profond d’Adam (Sourate 2, La Vache, verset 37) : il surgit dès l’introduction pour rappeler que lorsque l’homme s’est tourné vers Dieu il n’a pas simplement demandé pardon d’un manquement, il a imploré le rétablissement de son état primordial, la reconquête de son vêtement de lumière. Dans le texte, le verset sert de fondement vivant à l’idée que le Tawba est une restauration eschatologique, acceptée par le Dieu Tout-Miséricordieux qui est tawwâbur-raḥîm, et par là même inaugure la mission retrouvée d’Adam en tant que prophète. Son rôle spirituel est de légitimer tout le discours : il montre que la miséricorde divine opère un retour ontologique, donne la vie à l’esprit en nous, et justifie l’appel à reprendre notre fitra, à marcher comme témoins et héritiers, unissant la nuit bénie, l’esprit et la mission humaine.

Articles citant ce verset (7)

La Différence entre Pardon et Repentir
La Différence entre Pardon et Repentir

Ce verset est cité pour rappeler, dans le coeur même de la réflexion sur istighfar et Tawba, l’épisode d’Adam où la rencontre avec son Seigneur devient le paradigme du retour véritable ; ici, dans la première décade de Ramadan et en préparation de la nuit du destin, il est évoqué au moment où l’on distingue le pardon intime de l’individu et le Tawba qui relève d’un retour ontologique. Il est cité parce qu’il illustre qu’Adam n’a pas seulement demandé pardon en surface, il a eu un échange, il est revenu vers son Seigneur et son repentir a été accueilli, montrant que le Tawba restaure la dignité première et réinsère l’homme dans sa mission de témoin; spirituellement, le verset tient le rôle d’un faisceau lumineux qui légitime l’idée que le vrai repentir transforme, élève et remet le voyageur dans sa robe de lumière, offrant ainsi un modèle vivant pour vivre ce Ramadan et la nuit bénie.

La Quarantaine Spirituelle pour Préparer la Nuit du Destin
La Quarantaine Spirituelle pour Préparer la Nuit du Destin

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur de l’histoire d’Adam et de la descente, l’échange de parole qui ramène l’homme à sa robe de lumière : dans le passage, la phrase « Fatalak Adam min rabbihi kalimât… » revient comme une clé qui ouvre la voie de la quarantaine, montrant comment la parole divine, reçue après le repentir, opère une vraie alchimie intérieure; ici il est nommé pour lier directement le récit primeval à la pratique proposée — quarante jours de retrait, jeûne et invocation — afin que chacun retrouve, par l’effort et la sobriété, cette parole qui restaure le vêtement et l’orientation du cœur; spirituellement, le verset joue le rôle de fondement théologique et affectif de l’argumentation : il légitime la retraite comme chemin de retour, garantit la possibilité de réhabilitation par la parole divine et invite à préparer la Nuit du Destin en imitant la restauration d’Adam.

L’Arbre Interdit : Comprendre la Transgression d’Adam
L’Arbre Interdit : Comprendre la Transgression d’Adam

Ce verset est cité pour montrer la porte offerte au retour vers Dieu : dans le passage « La Chute et la Rédemption », immédiatement après la description d’Adam et Hawwâ’ dépouillés de leur manteau de lumière, incapables de formuler une supplique, la mention de Sourate Al‑Baqara (La Vache), verset 37, vient dire que Dieu a donné à Adam des paroles (kalimât) et a agréé son repentir, car Il est le Tawwâb, le Rahîm. Il est cité ici pour apaiser la nostalgie du paradis et pour rappeler que la rupture n’est pas une condamnation définitive mais une invitation à la miséricorde : la réparation ne naît ni de l’effort humain seul ni de la raison isolée, mais de la parole divine qui enseigne à se tourner, à confesser et à se laisser accepter. Spirituellement, ce verset tient le rôle de réassurance centrale, garantissant que la rédemption est possible et que la relation première peut se renouer.