À propos de la sourate Le récit
Numéro
28
Nom arabe
القصص
Versets
88
Révélation
Médinoise
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15
وَنُرِيدُ أَن نَّمُنَّ عَلَى ٱلَّذِينَ ٱسْتُضْعِفُوا۟ فِى ٱلْأَرْضِ وَنَجْعَلَهُمْ أَئِمَّةً وَنَجْعَلَهُمُ ٱلْوَٰرِثِينَ
wanurīdu an namunna ʿalā alladhīna us'tuḍ'ʿifū fī l-arḍi wanajʿalahum a-immatan wanajʿalahumu l-wārithīna
Muhammad Hamidullah
Mais Nous voulions favoriser ceux qui avaient été faibles sur terre et en faire des dirigeants et en faire les héritiers,
Rachid Maach
Or, Nous voulions favoriser le peuple qui était ainsi persécuté, lui rendre sa liberté, en faire un modèle pour les nations et lui faire hériter de l’autorité.
Centre International Nur
Nous voulions favoriser ceux qui étaient opprimés sur terre, en faire des guides et en faire des héritiers ;
Analyse mot-à-mot
wanurīdu
nous voulons
Analyse linguistique :
nous
Autres traductions possibles :
an
que
Autres traductions possibles :
namunna
nous accorder
Analyse linguistique :
faire grâce
Autres traductions possibles :
ʿalā
sur
Autres traductions possibles :
alladhīna
ceux
Autres traductions possibles :
us'tuḍ'ʿifū
affaiblir
Autres traductions possibles :
fī
dans
Autres traductions possibles :
l-arḍi
la terre
Analyse linguistique :
terre
Autres traductions possibles :
wanajʿalahum
nous les faisons
Analyse linguistique :
et nous les faisons
Autres traductions possibles :
a-immatan
leaders
Analyse linguistique :
dirigeants
Autres traductions possibles :
wanajʿalahumu
nous les faisons
Analyse linguistique :
nous faisons
Autres traductions possibles :
l-wārithīna
les héritiers
Analyse linguistique :
héritiers
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour rappeler, en clôture de cette nuit sacrée, la promesse divine à l’égard des opprimés et pour ancrer notre appel à la solidarité dans une espérance profonde : ici, après avoir évoqué Gaza, le Yémen, l’Imam, le repentir et la miséricorde qui embrasse toute chose, on le place comme une clé de lecture spirituelle qui transforme la douleur en destinée. Wa nuridu an namunna ‘ala alladhina ustud‘ifu fi l-ardi wa naj‘alahum a’immatan wa naj‘alahum al-warithin résonne comme l’assurance que Dieu veut élever ceux que l’histoire a abaissés, faire d’eux des guides et des héritiers, et c’est pour cela qu’on le cite — pour conforter notre prière, légitimer notre engagement et donner sens théologique à la résistance et au don de soi : non pas comme une consolation vide, mais comme une mission à laquelle nous sommes conviés, une promesse qui nourrit le repentir, rallume l’espérance et appelle à préparer des cœurs dignes de cet héritage.

Ce verset est cité pour poser d'emblée le cadre spirituel de l'allocution, comme une promesse que Dieu transforme ceux qui ont été affaiblis en imams et en héritiers, et il revient en filigrane tout au long du texte pour relier la pédagogie du trois, la montée des décades du Ramadan et le martyr de l'Imam Ali alayhi salam; placé en introduction, il légitime l'idée que la troisième décade n'est pas une simple consécration rituelle mais la maturation de la foi où l'on devient fruit et témoin, explique pourquoi la mort violente des éveillés ne tarit pas la lumière et pourquoi la succession est d'abord spirituelle; cité ici pour inviter à abandonner la foi du calcul et à accueillir l'inspiration, il joue un rôle théologique central en montrant que la continuité du message dépend d'âmes éveillées — parfois peu nombreuses, ar-rabbaniyyûn — que Dieu élève en héritiers pour perpétuer la lumière.

« Ce verset est cité pour… » Sourate 28, Le Récit, verset 5, et il apparaît ici au creux d’un cri de douleur et d’espérance adressé aux opprimés de la terre ; le texte l’évoque au moment où l’auteur nomme la Palestine, dénonce le mensonge des puissants et appelle à l’unité, et le verset sert de phare qui transforme la plainte en promesse : Dieu veut relever ceux qu’on a humiliés, faire d’eux des guides et des héritiers. Il est cité pour redonner courage, pour rappeler que la souffrance n’est pas une destination mais une préparation à une dignité future, et pour légitimer notre devoir de solidarité active — nous inviter à être les instruments de cette promesse. Spirituellement, il enlace l’indignation et la foi, convertit la colère en service, et invite chacun à se lever au nom du Tawhid et de la justice afin que la promesse divine se réalise parmi nous.

Ce verset est cité pour ramener nos cœurs à l’espérance vivante : dans le passage, au moment où l’orateur parle de la promesse divine faite aux affaiblis et de l’héritage qui leur sera rendu, il invoque Sourate 28, Le Récit, verset 5 pour sceller cette assurance que les opprimés deviendront héritiers et guides; c’est dans ce contexte précis — après Laylat Al-Qadr, en appel à retourner à notre station originelle, au Tawhid et au rôle de Khalifa — que le verset est amené pour encourager l’engagement concret contre l’injustice. Il est cité parce qu’il donne une assise spirituelle à l’appel à servir l’humanité, transformant l’espérance en devoir: croire à la promesse divine, se relever, agir pour la justice. Son rôle ici est d’irriguer la foi d’une certitude active, de légitimer notre mission terrestre et d’appeler doucement, mes frères et mes sœurs, à vivre cette confiance en actes.

Ce verset est cité pour sceller le discours dans une espérance vivante, placé comme une promesse divine au cœur de la conclusion où le Tawba retrouve sa dimension sociale et eschatologique ; il surgit après l’exposé sur l’esprit, la nuit bénie et la mission humaine pour affirmer que Dieu élève les affaiblis, leur confie la charge d’imams et les fait héritiers, donnant ainsi une portée concrète au retour à la fitra dont on a parlé. Il est évoqué pour rappeler que le repentir ne se réduit pas à une intime réparation, mais qu’il débouche sur une responsabilité collective : redonner vie, protéger les opprimés, être la main qui élève Gaza et tous les écrasés. Spirituellement, ce verset joue le rôle d’un appel à la justice incarnée, il transforme la miséricorde en mandat de transmission de lumière et légitime la mission des éveillés comme ceux qui reçoivent et redistribuent la subsistance céleste.
Articles citant ce verset (8)

Ce verset est cité pour rappeler aux cœurs, dans la section consacrée à l'actualité et à la patience face à l'oppression, que l'angoisse et l'impuissance ne sont pas l'ultime destinée des affaiblis; placé après la description des intoxications médiatiques et des pouvoirs qui manipulent la vérité, il invite mes frères et mes sœurs à garder espoir et à cultiver la parole comme arme. Il est prononcé pour assurer que ceux qu'on écrase aujourd'hui seront retournés en héritiers et guides sous la bannière du Tawhid, légitimant la patience, la parole sincère et le travail spirituel. Son rôle théologique est central: il fonde la promesse d'une inversion divine des états, il justifie le Ta'wîl comme science qui redonne à l'homme sa nature de Khalifa, et il soutient l'appel à la confiance en la bonté implantée par Allâhu dans le cœur de tous, source de la transformation finale.

Ce verset est cité pour ancrer, dans la conclusion de cette allocution d'Aïd al-fitr, l'espérance vivante que le discours a voulu déposer au cœur des fidèles : après l'appel à revenir à la fitr, à servir et à être solidaires des opprimés — en particulier du peuple de Gaza — il est évoqué comme la promesse divine qui fera hériter la terre aux déshérités et fera d'eux des guides et des héritiers; il est prononcé pour nourrir la consolation des cœurs meurtris, pour transformer nos vœux et nos prières en service concret, et pour relier la joie de la fête à une responsabilité prophétique de redonner l'espérance aux opprimés, pour que nos actes soient la traduction visible de cette certitude promise.

Ce verset est cité pour ancrer dans la célébration même de l'Aïd et la descente du décret nocturne une exigence vivante : après la joie du pardon et la grâce reçue par Muhammad et sa famille, vient la mission de veiller aux opprimés et de faire de leur sort une affaire commune, et c'est pourquoi le texte place la parole sacrée « وَلَا جَعَلَهُمُ الْوَارِثُونَ صَدَقَ اللَّهُ الْعَلِيُّ الْعَظِيمُ » au cœur de son appel. Il paraît ici dans le cadre de la Nuit du Destin et du rappel de responsabilité collective, cité pour légitimer spirituellement l'engagement envers Gaza et tous les opprimés, pour montrer que la célébration n'est pas un repli mais un envoi ; son rôle est de transformer la joie en devoir sacré, d'offrir une source divine à l'obligation d'être guides, témoins et héritiers de justice sur terre, à l'image de ce que la fête nous inspire.
