À propos de la sourate Les coalisés
Numéro
33
Nom arabe
الأحزاب
Versets
73
Révélation
Médinoise
Articles liés
13
إِنَّ ٱللَّهَ وَمَلَـٰٓئِكَتَهُۥ يُصَلُّونَ عَلَى ٱلنَّبِىِّ ۚ يَـٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُوا۟ صَلُّوا۟ عَلَيْهِ وَسَلِّمُوا۟ تَسْلِيمًا
inna l-laha wamalāikatahu yuṣallūna ʿalā l-nabiyi yāayyuhā alladhīna āmanū ṣallū ʿalayhi wasallimū taslīman
Muhammad Hamidullah
Certes, Allah et Ses Anges prient sur le Prophète; ô vous qui croyez priez sur lui et adressez [lui] vos salutations.
Rachid Maach
Allah et Ses anges bénissent le Prophète. Vous qui croyez ! Bénissez-le et saluez-le vous aussi !
Centre International Nur
Allah et Ses Anges répandent les bénédictions sur le Prophète ; ô vous qui avez cru, répandez donc sur lui bénédiction et salut !
Analyse mot-à-mot
inna
en effet
Analyse linguistique :
vérément
Autres traductions possibles :
l-laha
Allah
Analyse linguistique :
Dieu
Autres traductions possibles :
wamalāikatahu
ses anges
Analyse linguistique :
les
Autres traductions possibles :
yuṣallūna
prient
Autres traductions possibles :
ʿalā
sur
Autres traductions possibles :
l-nabiyi
le prophète
Autres traductions possibles :
yāayyuhā
ô vous
Analyse linguistique :
ô
Autres traductions possibles :
alladhīna
ceux
Autres traductions possibles :
āmanū
ont cru
Autres traductions possibles :
ṣallū
priez
Autres traductions possibles :
ʿalayhi
sur lui
Autres traductions possibles :
wasallimū
et saluez
Analyse linguistique :
et saluer
Autres traductions possibles :
taslīman
salutation
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour… (Sourate 33, Les Coalitions, verset 56) poser au cœur du discours la prière sur le Prophète comme clé ontologique de la création ; la formule « Inna Allaha wa mala'ikatahu yusalluna alannabi… » est amenée dans la section 'Le Verset Coranique sur la Prière' afin de rappeler que Dieu et ses anges prient sur le Prophète et qu'Il appelle les croyants à joindre leur voix et leur cœur à cette invocation, et il est cité parce qu'il lie l'acte du salut à la transmission prophétique et à l'héritage des Asbat et de l'Ahl al-Bayt, faisant de la récitation un canal de miséricorde, d'acceptation du repentir et de maintien du monde ; spirituellement, il tient ici le rôle de pivot : sceller l'appartenance à la famille prophétique, légitimer l'attente des sauveurs et garantir que la paix reçue à Laylat Al-Qadr se prolonge tout au long de l'année.

Ce verset est cité pour ancrer, dans le souffle même du discours, la réalité vivante par laquelle Dieu confirme et bénit sa création : la Sourate 33, Les Coalitions, verset 56 (Innallaha wa malaikatahu yusalluna alannabi) surgit ici au cœur du récit sur Adam, le retour à la station originelle et la fonction du Khalifa ; il est appelé au moment où l’orateur interroge comment Dieu et les anges « prient » sur le Prophète et comment cette prière peut s’incarner chez l’homme retrouvé. Il est cité pour montrer que la validation divine n’est pas abstraite mais qu’elle passe par une présence humaine renouvelée, par l’ikhlâs et par le vivre qul huwa Allâhu Ahad : quand l’homme retrouve sa nature, Dieu « prie » à travers lui, attestant et bénissant la mission de servir l’humanité et de rétablir la justice, donnant au lecteur un but spirituel concret et une invitation à devenir le lieu de cette prière divine.

Ce verset est cité pour éclairer la pratique du cœur à travers les paroles mêmes de la Sourate 33, Les Coalitions (Al-Ahzâb), verset 56, et il surgit dans le passage consacré aux « Versets sur la Purification et la Prière », juste après l'appel à prélever une Sadaqa qui purifie et à prier pour les autres ; l'auteur le mentionne pour relier la purification extérieure (Attahara) et la purification intérieure (Tazkiyah) à la prière sur le Prophète, montrant que cette prière est une quiétude pour la communauté. Ici le verset sert de clef spirituelle : il légitime la prière collective, transforme l'acte individuel en « nous » et instaure la présence du Prophète comme centre qui purifie et rassemble, permettant à l'âme de se libérer de l'ego et d'entrer dans l'ikhlâs, condition pour accéder à la science des premiers et des derniers et tenir ferme face aux tourments du waswas.

Ce verset est cité pour poser comme point d'ancrage la présence sacrée du Messager au cœur de la célébration, prononcé ici au moment du souvenir de sa naissance pour inviter à méditer qui il était vraiment ; évoqué afin d'orienter le regard du croyant vers la prière sur le Prophète, il sert à légitimer l'idée que cette figure première est source d'une lumière originelle, enveloppant les membres purs de sa famille et diffusant une énergie bienfaisante. Dans le texte, la parole divine appelle à saluer le Messager et devient un appel pratique : prononcer le Dhikr, s'harmoniser avec cette lumière et produire du bien sur la Terre. Spirituellement, le verset établit la continuité entre révérence et action, entre amour et science, en reliant la vénération du Prophète à l'ouverture universelle et à la miséricorde qui ne se laisse pas enfermer.
Articles citant ce verset (7)

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur du passage qui élève le Messager au-delà d’une simple condition humaine, que « Dieu et les anges prient sur le Messager », offrant une assise sacrée à l’affirmation que le Prophète est Rahmatan li-l-‘alamin et qu’il demeure vivant parmi nous ; placé dans la section où l’on parle de la prière universelle et du Dhikr cosmique, il sert à légitimer la vision selon laquelle toute la création, par permission divine, contribue à sa vénération, et à contrer l’erreur de le réduire à un « envoyé parmi d’autres ». En citant ce verset, le discours tisse une chaîne spirituelle reliant le ciel et l’esprit de la Oumma, rappelant que l’unité autour du Messager n’est pas une simple préférence humaine mais une résonance cosmique appelant à l’ouverture du cœur et à l’action pour la justice.

Ce verset est cité pour rappeler, au creux de l'invitation divine au jeûne, la manière dont nous sommes appelés à répondre à Dieu en offrant notre amour pour le Prophète et sa famille (Sourate 33, Les Coalisés, verset 56) : placé dans le passage des « Vêtements et le Parfum de l'Âme », il vient comme preuve vive que le geste offert à Celui qui n'a besoin de rien trouve sa réciprocité dans la prière et la soumission à l'Envoyé, transformant la salawât en présent acceptable et intime; on le cite pour donner autorité à cette pratique spirituelle, pour unir la piété extérieure — la tenue, le parfum — à une offrande du cœur, et pour rappeler que la prière collective et l'amour du Prophète sanctifient notre présence à la table bénie, nourrissant l'humilité et la fraternité dans le Ramadan.

Ce verset est cité pour rappeler, avec douceur et solennité, comment nous devons répondre à l’invitation divine à la table du Ramadan : placé au cœur du passage où l’on évoque ce que nous pouvons offrir à Celui qui n’a besoin de rien, il intervient comme une réponse simple et profonde — offrir notre amour au Messager et à sa famille par les salawât. Dans le contexte où l’auteur nous appelle à revêtir les habits de la piété, à parfumer notre âme d’humilité et à apporter un présent pour honorer l’hôte divin, le verset légitime et oriente ce geste collectif et intime; il transforme la salutation prophétique en offrande, en acte d’obéissance et de soumission, un lien spirituel qui unit croyants et anges dans la même prière. Son rôle est d’éclairer la théologie pratique du texte : la prière sur le Prophète devient ici moyen de s’approcher, de manifester l’amour requis et de sceller notre présence à cette table bénie.
