À propos de la sourate La famille de 'imran
Numéro
3
Nom arabe
آل عمران
Versets
200
Révélation
Médinoise
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36
قُلْ إِن كُنتُمْ تُحِبُّونَ ٱللَّهَ فَٱتَّبِعُونِى يُحْبِبْكُمُ ٱللَّهُ وَيَغْفِرْ لَكُمْ ذُنُوبَكُمْ ۗ وَٱللَّهُ غَفُورٌ رَّحِيمٌ
qul in kuntum tuḥibbūna l-laha fa-ittabiʿūnī yuḥ'bib'kumu l-lahu wayaghfir lakum dhunūbakum wal-lahu ghafūrun raḥīmun
Muhammad Hamidullah
Dis: «Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
Rachid Maach
Dis : « Si vous aimez véritablement Allah, suivez-moi ! Allah vous aimera et vous pardonnera vos péchés. Allah est Très Clément et Très Miséricordieux. »
Centre International Nur
Dis : « Qui, parmi vous, aime Allah me suive ! Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés ; et Allah est Tout Absoluteur,Tout Miséricordieux ! »
Analyse mot-à-mot
qul
dis
Autres traductions possibles :
in
si
Autres traductions possibles :
kuntum
vous étiez
Autres traductions possibles :
tuḥibbūna
vous aimez
Autres traductions possibles :
l-laha
Allah
Analyse linguistique :
Dieu
Autres traductions possibles :
fa-ittabiʿūnī
suivez-moi
Autres traductions possibles :
yuḥ'bib'kumu
vous aimera
Analyse linguistique :
vous aime
Autres traductions possibles :
l-lahu
Allah
Analyse linguistique :
Dieu
Autres traductions possibles :
wayaghfir
et pardonne
Autres traductions possibles :
lakum
à vous
Autres traductions possibles :
dhunūbakum
vos péchés
Analyse linguistique :
péchés
Autres traductions possibles :
wal-lahu
et Allah
Analyse linguistique :
Allah
Autres traductions possibles :
ghafūrun
pardonneur
Autres traductions possibles :
raḥīmun
miséricordieux
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour, Sourate 3, La famille d'Imran, verset 31, établir dès l’abord le fil conducteur de l’enseignement : dans le passage il surgit comme une parole-lumière posée au milieu du discours pour redéfinir l’amour en acte et non en simple sentiment, rappelant au groupe réuni que « Si vous aimez Dieu, suivez-moi » devient la boussole pratique qui oriente toute transformation intérieure; il est repris ici pour appuyer la thèse centrale — suivre le Prophète (ﷺ) est la voie par laquelle l’âme reçoit l’amour divin, le pardon et la miséricorde — et joue le rôle d’un pivot théologique qui repousse les mirages d’un amour mondain et consumériste, offrant un miroir spirituel où se reconnaissent les traces de miséricorde, la promesse d’élévation et la possibilité concrète de devenir, par le suivi, les hommes que Dieu aime.

Ce verset est cité pour rappeler, avec douceur et vigueur, que l’amour pour Dieu demande une réponse incarnée : dans le passage, il surgit au cœur de l’appel à « suivre le Prophète » comme la clé qui transforme la pratique en passion, la forme en substance. Placé après l’avertissement contre une foi superficielle fondée seulement sur la Charia, il sert d’autorité spirituelle qui oblige le lecteur à ne pas se contenter des actes extérieurs mais à devenir, sur le modèle du Messager, dans sa manière d’aimer, d’endurer, de témoigner et de porter le message ; c’est pour cela qu’il est cité ici. Son rôle théologique dans l’argumentation est d’ouvrir le cœur à la démarche intérieure : il fait basculer l’obligation en chemin d’amour, et promet que cette vraie adhésion fera apparaître les perles cachées dans le livre, rendant possible la révélation vécue et l’éveil indispensable face aux tentations d’Iblis.

Ce verset est cité pour ancrer l'appel à suivre le messager chaque jour, dans le contexte de la section sur l'Unité Islamique et l'Appel à la Foi Quotidienne, où l'auteur rappelle que le souvenir doit être quotidien et que « c'est chaque jour que nous devons être auprès du messager de Dieu par le cœur et l'amour ». Il est invoqué pour légitimer l'exigence de dédier sa vie à la foi plutôt qu'aux occupations mondaines, pour expliquer que suivre le Prophète est la voie vers l'amour divin et la véritable force de la communauté, et pour fonder l'appel à l'unité : en aimant et en suivant le messager nous nous unissons, transcendons nos divergences et vivons le tawḥīd en acte. Spirituellement, ce verset sert ici de boussole: la fidélité au modèle prophétique fait naître l'amour de Dieu, oriente le cœur, et rend possible la réalisation de la vocation du Khalifa sur terre.

« Ce verset est cité pour… » rappeler, au cœur de l'analyse, que prétendre aimer Dieu engage un chemin concret: «suivez‑moi» — suivre le messager — devient la condition pour recevoir l'amour divin, le pardon et la clémence. Dans le texte, il surgit comme une balise contre l'amour matérialiste et hollywoodien: il situe l'amour véritable non pas dans le calcul ou l'émotion éphémère, mais dans l'adhésion au projet du messager de Dieu, projet qui traverse les temps et conduit aux ṣāliḥīn. Il est cité pour orienter la praxis spirituelle: purification, imitation du messager, entrée dans la wilâya et la chaîne des héritiers qui incarnent l'amour inné. Son rôle théologique est de légitimer l'appel à rejoindre la communauté infaillible — devenir diamant, vivre le Tawhid — en montrant que l'amour divin s'obtient par la voie prophétique, et non par des sentiments isolés ou des théories humaines.

Ce verset est cité pour rappeler, dans le creux même de la réflexion sur la famille spirituelle et l'amour divin, que l'amour authentique pour Dieu prend la forme d'un chemin concret : suivre le messager, au‑delà des liens du sang, au cœur d'une fidélité qui ordonne la vie intérieure et extérieure. Placé après l'évocation des traits des vrais croyants et de la Nafsa al-Mutma'inna, il vient sceller l'idée que la véritable parenté est celle de la foi, que l'élection se vit dans l'obéissance douce et quotidienne et que cet amour supérieur ne naît pas de nous mais nous est donné pour nous purifier; il fonctionne comme une boussole spirituelle, recentrant la pratique — prière, justice, quête de science — vers la satisfaction de Dieu, et unit les âmes en une famille qui attend la pleine réalisation du projet divin dans l'éveil et la sérénité.

Ce verset est cité pour rappeler que l'amour proclamé pour Dieu doit se traduire par un chemin vécu et incarné, et il jaillit dans le chapitre où l'auteur parle de l'amour en islam, juste après la lecture des versets d'Al‑Insân et du verset de la Mawadda ; ici le verset 31 de la Sourate 3 intervient comme une boussole spirituelle qui oriente l'âme : aimer Allâhu n'est pas un sentiment isolé mais un appel à suivre le Messager, et par cette obéissance recevoir l'amour divin et le pardon. Il est nommé pour légitimer l'exigence de suivre la lumière du Prophète et des Ahl al‑Bayt, pour donner corps à l'invitation pratique — préparer le cœur, affiner l'intention, vivre la quarantaine — et pour unir l'expérience personnelle du Ramadan à une filiation spirituelle; son rôle est d'ancrer théologiquement la proposition que l'amour véritable se reconnaît à la marche vers la lumière révélée.
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Ce verset est cité pour (Sourate 3, La Famille d'Imran, verset 31) rappeler que l'amour de Dieu se traduit par le suivi du Prophète, et il surgit au cœur du passage qui oppose l'intelligence acquise à l'école de l'inspiration; il est placé au moment où l'auteur propose une sortie du piège d'Iblis par le retour au maître du temps. On l'invoque comme une clé spirituelle invitant à l'imitation humble, à la marche sur les traces des prophètes, des Asbat et des al-ma'sumîn, et comme le fil conducteur qui relie l'appel eschatologique d'al-Mahdi et du Messie à la réalité pratique d'une communauté guidée par l'inspiration plutôt que par des algorithmes. Son rôle est d'établir une théologie du suivi: aimer Dieu signifie abandonner le moi idolâtré, choisir le témoignage divin et retrouver l'école instantanée d'al-Samad, in shâ’ Allah.

Ce verset est cité pour… ancrer, dès l’abord de la première graine — l’amour de Dieu — l’idée qu’un amour véritable ne se limite pas à un sentiment intérieur mais s’éprouve par la voie du suivi dévoué : « Dis : "Si vous aimez vraiment Dieu, suivez-moi ; Dieu vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés." » Placé au cœur de la deuxième décade, il vient légitimer la proposition de semer l’amour en aimant le Messager, Muhammad (‘alayhi Salât wa salâm), et par extension les Ahl al-Bayt, en transformant l’ardeur du cœur en actes d’obéissance, de miséricorde et de service. Spirituellement, il fonctionne comme une clef : il oriente la passion vers une pratique qui attire la proximité divine et le pardon, donnant à la semence plantée dans la terre nettoyée une racine qui s’enfonce, une sève qui porte fruit et un éclat qui illumine le chemin.

Ce verset est cité pour rappeler, avec douceur et autorité, que l'amour de Dieu se concrétise dans l'obéissance au messager : il est évoqué précisément dans la partie qui insiste sur «suivre le messager» comme voie vivante et actuelle, quand l'orateur pose la question de savoir comment adhérer à un modèle qui n'est plus visible à nos yeux ; il est nommé là pour lier intime fidélité et pratique, pour dire que l'amour de Dieu n'est pas un sentiment isolé mais un passage par le modèle prophétique, et que suivre ce modèle vaut la faveur divine. Spirituellement, il tient la place de pont entre l'idéal et la pratique, fournissant à l'argumentation la clé théologique qui légitime l'obéissance au messager et, par prolongement, à ceux qui incarnent aujourd'hui son autorité : aimer Dieu se traduit donc par marcher sur la voie du messager, et c'est cette dynamique qui anime tout le raisonnement du texte.
