À propos de la sourate La vache
Numéro
2
Nom arabe
البقرة
Versets
286
Révélation
Médinoise
Articles liés
90
يَـٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُوا۟ كُتِبَ عَلَيْكُمُ ٱلصِّيَامُ كَمَا كُتِبَ عَلَى ٱلَّذِينَ مِن قَبْلِكُمْ لَعَلَّكُمْ تَتَّقُونَ
yāayyuhā alladhīna āmanū kutiba ʿalaykumu l-ṣiyāmu kamā kutiba ʿalā alladhīna min qablikum laʿallakum tattaqūna
Muhammad Hamidullah
O les croyants! On vous a prescrit aS-Siyâm comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété,
Rachid Maach
Vous qui croyez ! Le jeûne vous est prescrit - de même qu’il fut prescrit aux nations qui vous ont précédés - afin de vous préserver du péché.
Centre International Nur
Ô vous qui avez cru ! Le jeûne (Aç-Ciyâm) vous a été prescrit comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés : ainsi finirez-vous par craindre pieusement.
Analyse mot-à-mot
yāayyuhā
ô vous
Analyse linguistique :
ô
Autres traductions possibles :
alladhīna
ceux
Autres traductions possibles :
āmanū
ont cru
Autres traductions possibles :
kutiba
écrit
Analyse linguistique :
prescrit
Autres traductions possibles :
ʿalaykumu
sur vous
Autres traductions possibles :
l-ṣiyāmu
le jeûne
Analyse linguistique :
jeûne
Autres traductions possibles :
kamā
comme
Autres traductions possibles :
kutiba
écrit
Autres traductions possibles :
ʿalā
sur
Autres traductions possibles :
alladhīna
ceux
Autres traductions possibles :
min
de
Autres traductions possibles :
qablikum
avant vous
Autres traductions possibles :
laʿallakum
peut-être
Autres traductions possibles :
tattaqūna
vous craignez
Analyse linguistique :
se préserver
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour rappeler que le jeûne n’est pas une simple épreuve corporelle mais une prescription tournée vers l’éveil intérieur : placé en conclusion, « Koutiba alaykoumous siyâm kama koutiba alal ladina min qablikoum la'allakoum tattaqoun » vient sceller le message du texte en donnant au Ramadan sa finalité spirituelle, la Taqwa. Dans le contexte duçon, après l’évocation d’Adam, du vêtement de lumière et de la purgation des idoles du cœur, ce rappel légal devient une invitation aimante à la purification, au repentir et à la lecture qualitative du livre ; il justifie la structure des décades et la ferveur attendue des croyants, en transformant la privation en chemin vers la proximité divine. Le verset joue ici le rôle d’un phare théologique : il autorise et oriente la pratique vers la miséricorde, la paix et la hauteur, rendant tangible le but intime du jeûne.

Ce verset est cité pour rappeler, dans la rubrique consacrée à la prescription du jeûne, que ce don divin durant le Ramadan n’est pas un simple rituel mais une élévation : « Nous vous avons prescrit le jeûne… peut-être serez-vous éveillés. » Il est mis en avant alors que l’orateur décrit le mois comme un cadeau qui nous met au rang des prophètes, et sert à lier la pratique concrète du jeûne à la notion de Taqwa, à l’éveil du cœur et à la mission qui nous est confiée. On le cite pour souligner que le jeûne a été prescrit aux prophètes avant nous, que nous sommes honorés d’en recevoir la responsabilité, et que par cette discipline le Livre peut nous parler, se goûter et devenir une direction vivante pour faire fi'al al-khayrat; il devient ainsi le pivot théologique qui transforme la période du Ramadan en école d’éveil et de service, mes frères et sœurs.

Ce verset est cité pour (Sourate 2, La Vache, verset 183) rappeler, au moment où l'on parle de l'intention d'entrer dans le mois, que le jeûne n'est pas un simple rite isolé mais une prescription liée à une continuité spirituelle; il arrive au cœur du passage qui explique pourquoi jeûner — parce qu'on nous l'a prescrit comme à ceux d'avant — et il sert à poser la légitimité d'une pratique qui fait ressembler le croyant au Messager de Dieu. Il vient donner à l'appel à la purification et à la préparation un fondement vivant: la discipline du jeûne est la voie qui met en marche la communauté, prépare la terre intérieure à recevoir la révélation et transforme l'obéissance en imitation délibérée du modèle prophétique, ouvrant le cœur à la lumière que ce mois prépare.

Ce verset est cité pour rappeler, au creux de la parole qui prépare nos âmes à entrer dans le mois béni, que « Le jeûne vous est prescrit comme il a été prescrit à ceux qui étaient avant vous » (Sourate 2, La Vache, verset 183), placé ici au cœur du chapitre « Jeûner comme les Prophètes » pour inscrire notre jeûne dans une lignée sacrée. Dans le texte, il intervient juste après l’évocation du messager et des prophètes, pour élever les croyants au rang d’héritiers spirituels : nous sommes honorés de jeûner à la manière des prophètes, reçus comme hôtes de Dieu, invités à la même discipline de cœur et de repentir. Sa fonction spirituelle est d’offrir l’autorité et la continuité nécessaires à l’appel à la purification, à la libération de la vie du monde et à la sincérité : il transforme l’obligation en privilège, en voie de proximité, en mémoire partagée de la miséricorde et du pardon.

Ce verset est cité pour ancrer la parole qui commande le jeûne dans le coeur du propos, Sourate 2, La Vache, verset 183, et il apparaît précisément dans la section « Le Jeûne comme Présent Divin » où l'auteur rappelle que le jeûne nous place au rang des prophètes et nous relie à une tradition vivante; il est évoqué pour légitimer cette expérience comme un don, pour souligner la facilité qu'Allâh offre aux faibles et pour offrir consolation aux malades à qui Il donne une compensation, et enfin pour montrer que le jeûne n'est pas une épreuve sèche mais une porte vers la purification et la réception de la révélation; spirituellement, ce verset tient ici le rôle de clé théologique et affective qui transforme le jeûne en chemin vers Al-ikhlâs et le Tawhid, en faisant du coeur jeûneur un miroir prêt à recevoir la lumière et à répondre à l'appel divin.
Articles citant ce verset (8)

Ce verset est cité pour rappeler, mes frères et mes sœurs, que l’entrée dans le mois de Ramadan n’est pas un simple rituel mais une convocation, un héritage des prophètes qui nous appelle à l’éveil intérieur ; placé dès l’introduction, il sert de fondement à toute la réflexion sur l’amour divin et le jeûne, montrant que ce jeûne prescrit est la clé offerte par Dieu pour rejoindre la table des prophètes et recevoir la proximité aimante dont il est question dans le discours. Il est évoqué pour légitimer la préférence de ce mois — Faddala — et pour orienter l’effort spirituel : le jeûne n’est pas une privation stérile mais l’outil qui extirpe les volontés basses, purifie le cœur et prépare la rencontre intime avec Dieu, une porte vers la renaissance, le Tawhid et l’éveil promis par la parole « peut‑être serez‑vous éveillés ».

Ce verset est cité pour introduire doucement l’invitation profonde du mois : il surgit au cœur du propos comme un appel premier, posé dans la section « L’Invitation Divine au Mois de Ramadan », afin d’enraciner le jeûne non comme une simple abstinence mais comme une prescription divine partagée avec ceux qui nous ont précédés, destinée à nous conduire vers la piété. Il est évoqué pour légitimer et sacrifier nos habitudes aux fins d’une démarche intérieure, pour rappeler que ce temps est une grâce offerte aux croyants pour se purifier, formuler une intention sincère et retourner à la table spirituelle des prophètes. Son rôle dans l’argumentation est capital : il transforme le jeûne en pédagogie, il unit la communauté à une tradition sacrée, il recentre le désir loin du ventre vers la quête de Taqwâ, et il ouvre le chemin vers la purification, le repentir et la renaissance spirituelle que le texte invite à vivre durant ce mois béni.

Ce verset est cité pour rappeler, au terme de la méditation sur les trois décades et la seconde dédiée à semer, que le jeûne n’est pas une invention personnelle mais une prescription qui relie notre pratique à celle des anciens, par la formule « kutiba alaykumu siyâm kama kutiba alalladina min qablikum la allakoum tattaqoun. » Placé dans la conclusion, il éclaire le pourquoi du Ramadan évoqué tout au long du texte : purifier le cœur, éprouver la foi comme une saveur sucrée, et préparer l’être à semer la paix, l’amour et la parole. Il ancre la posture spirituelle proposée — vivre plutôt que réfléchir — dans une continuité sacrée et universelle, en orientant l’effort vers la quête de tattaqoun; le verset est ainsi la clé théologique qui transforme la discipline du jeûne en instrument de formation intérieure, de témoignage et d’ouverture à l’autre.
