À propos de la sourate Le temps

Numéro

103

Nom arabe

العصر

Versets

3

Révélation

Médinoise

Articles liés

13

إِلَّا ٱلَّذِينَ ءَامَنُوا۟ وَعَمِلُوا۟ ٱلصَّـٰلِحَـٰتِ وَتَوَاصَوْا۟ بِٱلْحَقِّ وَتَوَاصَوْا۟ بِٱلصَّبْرِ

illā alladhīna āmanū waʿamilū l-ṣāliḥāti watawāṣaw bil-ḥaqi watawāṣaw bil-ṣabri

Muhammad Hamidullah

sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres, s'enjoignent mutuellement la vérité et s'enjoignent mutuellement l'endurance.

Rachid Maach

à l’exception de ceux qui croient, font le bien, se recommandent mutuellement la vraie foi et se recommandent mutuellement la constance.

Centre International Nur

à l’exception de ceux qui ont cru, ont accompli les bonnes œuvres, se sont recommandé la vérité, et se sont recommandé la patience.

Analyse mot-à-mot

#1

illā

particule

sauf

Autres traductions possibles :

sauf
excepté
à part
hormis
#2

alladhīna

pronom

ceux

Autres traductions possibles :

ceux
les
qui
ces
Racine:
#3

āmanū

verbe

ont cru

Autres traductions possibles :

ont cru
croyaient
croire
croyants
Racine:
#4

waʿamilū

verbe

agir

Analyse linguistique :

et ont agi

Autres traductions possibles :

et ont agi
et ont travaillé
et ont fait
et ont œuvré
Racine:
#5

l-ṣāliḥāti

nom

les justes

Analyse linguistique :

les bonnes actions

Autres traductions possibles :

les bonnes actions
les œuvres justes
les actes vertueux
les œuvres bonnes
Racine:
#6

watawāṣaw

verbe

et s'encouragèrent

Analyse linguistique :

et s'exhortèrent

Autres traductions possibles :

et se conseillèrent
et s'exhortèrent
et se recommandèrent
et se conseillèrent mutuellement
Racine:
#7

bil-ḥaqi

nom

avec la vérité

Analyse linguistique :

la vérité

Autres traductions possibles :

la vérité
le droit
la justesse
la réalité
Racine:
#8

watawāṣaw

verbe

et s'encouragèrent

Autres traductions possibles :

et se recommandèrent
et s'encouragèrent
et se conseillèrent
et s'exhortèrent
Racine:
#9

bil-ṣabri

nom

la patience

Autres traductions possibles :

la patience
la persévérance
la constance
l'endurance
Racine:
La Guidance Divine et la Quête des Asbat
La Guidance Divine et la Quête des Asbat

Ce verset est cité pour ancrer, en une dernière onde tranquille, toute la plainte et l’espoir développés ici — Sourate al-‘Aṣr, verset 3 (Dieu est avec les patients, « …wa-tawâṣaw bi-ṣ-ṣabr. ») — au cœur du propos sur la trahison, la quête des Asbat et la maîtrise du temps ; il arrive comme une main qui saisit notre anxiété collective après avoir dénoncé les mouchrikines, les compromis sur Jérusalem et les détournements du pouvoir. Il est invoqué parce que l’appel à l’unité, à la justice et à la quête des réparateurs du temps exige non seulement colère et lucidité, mais une patience active, une foi opérante et la fraternité dans la vérité ; spirituellement, il donne sens et cadence au combat : persévérer, accomplir le bien, s’entraider dans la vérité et la patience, voilà le chemin qui protège, guérit et prépare, ici et maintenant, l’avènement d’une sécurité intérieure et d’un destin réparé.

La Foi au-delà du Temps et de l'Intelligence Faillible
La Foi au-delà du Temps et de l'Intelligence Faillible

« Ce verset est cité pour… » nous rappeler, au cœur du passage sur la Sourate Al‑Asr, que le temps est une course qui mène à la perte sauf pour ceux qui croient et agissent ; il est invoqué ici après l’avertissement sur notre intelligence faillible pour replacer tout effort humain sous le signe du Tawakkul. Dans ce contexte précis, il vient consolider l’idée que réfléchir n’est pas suffisant : la foi, les œuvres réparatrices et l’exhortation mutuelle à la vérité et à la patience sont ce qui détourne de la perdition, transformant le calcul en engagement spirituel. Il est cité pour réveiller notre responsabilité collective, pour appeler au jeûne intérieur, au repentir et à la solidarité pratique, et il joue le rôle d’un repère théologique qui oriente la peur du temps éphémère vers la confiance en Allah et la construction communautaire du salut.

L'Amour Divin et la Générosité de l'Homme
L'Amour Divin et la Générosité de l'Homme

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur de cette réflexion sur le temps et la patience, que notre séjour ici est un temps d’épreuve où seul un chemin précis nous sauve : croire, accomplir de bonnes œuvres, s’appeler à la vérité et s’appeler à la patience ; il apparaît dans le passage juste après l’évocation de la Sourate le Temps, au moment où l’orateur lie la condition humaine à l’exigence de la patience et fait de celle‑ci la « tête » de la foi, pour montrer que notre vie terrestre n’est pas une attente passive mais un chantier à vivre généreusement et patiemment ; il est cité parce qu’il légitime spirituellement l’appel à la générosité, au don et à l’endurance, et son rôle dans l’argumentation est de poser une boussole : face aux épreuves du temps, croire et agir avec persévérance et vérité est la voie de retour vers la nature originelle dont on parle.

Le Cycle du Temps et l'Âme Pacifiée
Le Cycle du Temps et l'Âme Pacifiée

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur du discours sur le cycle d'Iblis et la perdition liée au temps, l'exception vivante qui nous ramène à la voie droite : dans la section qui déploie la Sourate Al-Asr, juste après avoir décrit la qarya et l'el-madina, il est évoqué comme le point de bascule — « Sauf ceux qui croient… » — qui nomme ceux dont le temps ne les possède pas; il est cité pour inscrire clairement les quatre paramètres (la foi, les bonnes œuvres, l'encouragement mutuel au droit et à la patience) comme chemin concret vers al-Mukhlisîn; spirituellement, il joue le rôle d’ancrage, il donne une carte intérieure pour sortir du cercle d’Iblis, retourner à la fitra et atteindre l'âme pacifiée, nous rappelant que la liberté vraie se vit au centre du temps, par le Tawhid vivant porté par le cœur, l'al-fu'âd, et guidé par l'Imam et Aissa Ibn Maryam.

Articles citant ce verset (7)

L'Œuvre Réparatrice : Comprendre al-Amal as-saliḥ
L'Œuvre Réparatrice : Comprendre al-Amal as-saliḥ

Ce verset est cité pour rappeler, avec douceur et autorité, que la foi ne se contente pas d'être une idée mais qu'elle s'exprime par une œuvre qui répare et transforme : dans le fil du texte il surgit au moment précis où l'on distingue les ḥasanāt, comptables et individuelles, de l'al-‘amal aṣ-ṣāliḥ, collectif et transformatif ; il est donc invoqué comme modèle, comme l'expression concise de ce qu'est le sâliḥ ou les sâliḥîn — des êtres qui croient et qui agissent pour réparer, construire, porter la vérité et la patience dans le monde — et il sert à ancrer théologiquement l'argument selon lequel la véritable grandeur spirituelle n'est pas seulement l'addition des bonnes actions mais la participation à une œuvre qui dépasse le temps, relie l'ākhirah à ce bas-monde et oriente l'âme vers ce statut de serviteur réparateur que cherchent Al-Khidr et tous les prophètes.

Les Énigmes de la Sourate de la Caverne : Mourir Avant de Mourir
Les Énigmes de la Sourate de la Caverne : Mourir Avant de Mourir

Ce verset est cité pour rappeler, au terme de la méditation sur la Sourate de la Caverne, que le temps est la trame où l'homme perd son chemin, et qu'une porte d'échappement existe pour qui croit et agit, s'enjoignant mutuellement la vérité et la patience. Placé en conclusion, il relie directement l'énigme de l'oubli provoqué par Chaytân et la prescription spirituelle « mourrez avant de mourir » : la foi vivante, les bonnes œuvres et la fraternité vigilante sont les moyens pratiques d'opérer la mort intérieure, de sortir du temps d'Iblis et d'entrer dans le temps divin. Il est cité pour ancrer la réflexion dans une exigence éthique et communautaire — non pas une théorie abstraite mais une transformation du cœur et du comportement qui permet la libération, la sécurité et la rencontre tant désirée avec les hommes de Dieu.

La Quête de la Paix et la Dimension du Temps Divin
La Quête de la Paix et la Dimension du Temps Divin

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur de la méditation sur le temps divin, que l'homme court à sa perte s'il construit sur le temps terrestre, et qu'une voie d'exception existe : ceux qui croient et accomplissent des actions réparatrices. Dans le texte il surgit au moment où l'on oppose les civilisations enfouies et la civilisation prophétique de Salomon, pour montrer que le jugement sur les œuvres dépend du paramètre du temps et que la foi, jointe à la patience et aux actions qui rapprochent de Dieu, sort du cycle périssable. On cite ce verset pour recentrer le lecteur sur le Tadabbur du temps, cette lecture intérieure nécessaire pour ne pas se laisser séduire par Iblis, et pour fonder théologiquement l'appel à bâtir l'Akher Zaman: une construction spirituelle qui échappe à la perte en entrant dans la dimension créatrice du vrai temps, avec les prophètes, les Asbat, Jésus et le Mahdi.