À propos de la sourate Le temps
Numéro
103
Nom arabe
العصر
Versets
3
Révélation
Médinoise
Articles liés
13
إِنَّ ٱلْإِنسَـٰنَ لَفِى خُسْرٍ
inna l-insāna lafī khus'rin
Muhammad Hamidullah
L'homme est certes, en perdition,
Rachid Maach
L’homme, en vérité, court à sa perte,
Centre International Nur
L’homme, en vérité, est en perdition,
Analyse mot-à-mot
inna
en effet
Analyse linguistique :
certainement
Autres traductions possibles :
l-insāna
l'homme
Autres traductions possibles :
lafī
dans
Autres traductions possibles :
khus'rin
perte
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour recentrer le discours sur la fragilité de notre présence dans le temps et pour rappeler, au cœur de la section La Sourate Al-Asr, que le temps lui-même porte l’homme vers la perte si la foi ne le soutient pas; ici, après avoir avoué notre intelligence faillible et présenté At-Tawakkul comme clef, le passage emprunte ces quelques mots pour poser le cadre : le temps n’est pas neutre, il est terrain d’épreuve où nos calculs et stratagèmes peuvent nous engloutir; il est cité pour contraster l’effort rationnel avec la nécessité d’œuvres réparatrices, d’un engagement collectif qui nous pousse à la vérité et à la patience; spirituellement, ce verset joue le rôle d’aiguillon, il dissipe l’illusion du gain purement humain, nous invite à jeûner nos sens, à nous souvenir de la mort et à placer notre espérance au‑delà de l’horloge, en faisant de la foi et des actes le seul anticide contre la perte.

Ce verset est cité pour rappeler, avec douceur et gravité, que le temps peut être un piège spirituel quand il devient complice d'Iblis : placé au cœur de la section "La Première Séduction", il surgit comme une parole qui nomme la tentation même, montrant que ce temps où l'on apprend, s'efforce et adore peut tourner à la perte si l'on s'y attache comme à une fin en soi. Il est invoqué pour légitimer l'idée que Iblis use du temps — « Accorde‑moi un temps » — pour éloigner du chemin, convertir l'effort en orgueil et faire de la durée une aliénation. Son rôle spirituel dans le raisonnement est d'alarmer et de recentrer : il sert d'étendard qui invite à ne pas laisser le calendrier gouverner l'âme, à transformer le temps en adoration véritable, en discipline intérieure, afin que l'homme ne succombe pas au leurre temporel mais retrouve la station lumineuse par l'amour et la vigilance.

Ce verset est cité pour… Sourate 103, Le Temps, verset 2 — il surgit ici au centre du discours sur le temps relatif et la vraie vie, posé comme un avertissement qui tranche l'illusion de la durée purement matérielle. Dans ce contexte précis, on le mobilise pour rappeler que le temps exige une réponse vivante: une foi réelle accompagnée d'œuvres et d'un engagement mutuel, ce qui rejoint l'exigence du « je devenu nous », du Tawhid al-dhati, et la formulation collective de la parole. Il est cité afin de soutenir l'idée que la résurrection spirituelle s'accomplit en communauté, par la vérité et la patience, et pour contraster la civilisation qui construit la mort avec l'appel prophétique à la vie. Sur le plan spirituel, sa fonction est d'orienter le lecteur vers une pratique transformatrice — croire, agir, s'exhorter — qui fait habiter l'éternité ici et maintenant.

Ce verset est cité pour ancrer, comme un souffle, toute la méditation sur le temps, la patience et la foi que je viens de partager avec vous ; dans le passage il surgit au moment où l'on explique que notre existence ici est un temps d'épreuve, un temps où l'homme court à sa perte sauf s'il croit, accomplit des œuvres et s'endurcit dans la patience. Mes frères et mes sœurs, il est évoqué pour rappeler que le temps n'est pas un vague décor mais une réalité qui appelle une attitude : croire en l'absent, persévérer, transformer la difficulté par la patience active, donner et patienter sans compter, comme le messager et les prophètes l'ont fait. Son rôle spirituel est de sceller l'argumentation en en faisant la boussole du cœur ; il justifie la pratique de la générosité et de la patience comme posture essentielle pour retrouver notre vraie nature et tenir fermes jusqu'à la rencontre avec le Seigneur.

Ce verset est cité pour poser le diagnostic premier : le temps, ici réduit à son mouvement séduisant et dévorant, est la force qui plonge l’homme dans la perdition dont parle le discours, et il arrive au moment où l’on évoque la Sourate Al-Asr et le projet d’Iblis qui demande un temps pour séduire l’humanité; placé au cœur du texte, il nomme la maladie spirituelle du cycle d’Iblis, explique pourquoi les qarya s’effondrent et pourquoi l’el-madina résiste, et justifie la nécessité urgente des quatre paramètres — foi, bonnes œuvres, encouragement à la vérité et patience — comme remède salvateur; il sert de charnière théologique qui montre la gravité du temps sans Tawhid et, en même temps, révèle la possibilité d’être al-Mukhlisîn au centre du cercle, retrouvant la fitra et l’âme pacifiée qui transcende ce temps trompeur.
Articles citant ce verset (8)

Ce verset est cité pour rappeler, au creux de la réflexion sur la déchirure de la lune et la fuite du temps, que la délivrance n’est pas dans l’occupation du chronomètre mais dans un état du cœur : la Sourate 103, Le Temps, verset 2 est convoquée ici pour nommer ceux qui échappent à la perdition du temps — ceux qui croient, accomplissent le bien, s’exhortent mutuellement à la vérité et à la patience — et pour tenir ce portrait comme boussole spirituelle face à notre conditionnement temporel. Placé au moment où l’orateur évoque la nécessité de mourir avant de mourir, de devenir Ummî, de purifier la lawwâma et d’atteindre l’âme pacifiée, ce verset joue le rôle d’un critère vivant : il dit qui peut basculer hors du temps des passions et entrer dans l’as-Sâ‘a intérieure, il appelle à transformer la pratique et la foi en une méthode de retour à notre nature primordiale.

« Ce verset est cité pour… » poser le cadre ultime de toute la réflexion : ici, le temps n’est pas neutre mais un courant qui pousse l’homme vers la perte, et le locuteur ramène ce constat au coeur même de l’énigme de la Caverne, où l’oubli soufflé par Chaytân retarde et engloutit. Il est invoqué pour rappeler pourquoi « mourrez avant de mourir » devient urgence spirituelle ; face à la course perdante du temps, seule une foi vive, des œuvres sincères et l’exhortation mutuelle à la vérité et à la patience permettent de rompre la chaîne du retard iblissien. Son rôle théologique dans l’argumentation est d’offrir l’assise : la Sourate devient protection parce qu’elle enseigne comment quitter le temps d’Iblis pour entrer dans le temps divin, reconnaître les signes surprenants d’Al-Khidr, et ainsi échouer la perdition promise au cours indistinct du monde.

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur de la réflexion sur le temps divin, la mise en garde contre une existence tournée vers le seul temps terrestre et périssable ; placé dans la section « Le Temps Selon la Sourate Asr », il surgit après l'évocation des grandes civilisations perdues et de l'exception salomonienne, comme un diagnostic sobre : l'homme qui bâtit sur l'instant fini court à sa perte. Il est pris ici pour servir de boussole intérieure, pour recentrer la quête vers la foi, les actions réparatrices et la patience qui ouvrent sur une autre temporalité, celle de l'âme et du projet divin ; spirituellement, il joue le rôle d'un seuil liturgique, invitant le lecteur à quitter l'illusion de la permanence terrestre, à adopter le rythme du vrai temps, et à rejoindre la civilisation d'Akher Zaman où la paix et le retour à Dieu deviennent possibles.
