À propos de la sourate Le temps
Numéro
103
Nom arabe
العصر
Versets
3
Révélation
Médinoise
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13
وَٱلْعَصْرِ
wal-ʿaṣri
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Analyse mot-à-mot
wal-ʿaṣri
le temps
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour réveiller notre conscience du temps qui file et pour nous rappeler, au cœur de la réflexion sur qui nous éduque, que la vie terrestre n’est pas un terrain neutre mais une épreuve où l’homme peut se perdre s’il vit seulement au rythme du monde; il intervient précisément au moment où l’auteur oppose foi virtuelle et foi active, quand il appelle à sortir de la logique du temps de la terre pour entrer dans la volonté divine, et il sert d’avertissement limpide contre la tentation de faire de l’âge, de la réussite ou des outils modernes — Internet, l’IA, l’école — nos maîtres ; cité comme un aiguillon spirituel, ce verset pose l’urgence morale : choisir El Murabbi, abandonner notre prétention à l’autonomie, accueillir la guidance qui pénètre le cœur et transforme la foi en action réelle, afin que nous ne courions pas à la perte en nous fiant aux seules apparences.

Ce verset est cité pour ancrer toute la réflexion dans une urgence spirituelle : placé en épigraphe à la fin de l’article, le « Par le temps » de la Sourate du Temps surgit comme un rappel que le temps peut être un épreuve où l’homme court à sa perte si l’oubli le gagne, exactement le piège dont se sert Iblis et son serviteur Chaytân pour nous retarder; on l’invoque ici pour légitimer la prescription mystique « Mourrez avant de mourir », montrant que la vraie délivrance passe par sortir du temps d’Iblis, croire, agir et cultiver la vérité et la patience; son rôle spirituel est donc double : il expose le diagnostic — le temps comme domaine de perte et d’oubli — et il sert d’appel thérapeutique, une boussole morale qui nous pousse à chercher les signes surprenants d’Al-Khidr, à purifier la foi et à retrouver la sécurité promise par la Sourate de la Caverne.

Ce verset est cité pour ramener immédiatement l'auditeur au centre du propos lorsque, dans la section "La Sourate Al-Asr : Le Temps et la Foi" (Sourate 103, Le Temps, verset 1), on déclare que le temps est un parcours qui tend vers la perte pour l'homme; ici le verset sert de boussole spirituelle face à l'orgueil de l'intelligence faillible, il met en garde contre la confiance exclusive en nos calculs et stratégies et recentre tout sur At-Tawakkul, la foi et les œuvres réparatrices. Il est invoqué comme un appel collectif — croire, agir, s'enjoindre mutuellement à la vérité et à la patience — et prend la place d'une explication théologique: montrer que le vrai succès n'est pas le fruit de la seule raison mais d'une foi vivante qui transforme le temps éphémère en chemin de repentir, de jeûne intérieur et de service fraternel.

Ce verset est cité pour nous réveiller doucement au piège du temps, au moment précis où l'auteur explique les trois degrés de séduction d'Iblis et pose le premier piège qui nous fait croire à une éternité disponible ; il intervient au cœur du développement sur la Sourate le Temps, juste après l'évocation des gens de la caverne et de la parole « ne dites pas à une chose, je la ferai demain, sauf si Dieu veut », pour illustrer comment la procrastination spirituelle anesthésie la conscience et l'éveil. Il est pris comme un appel à l'urgence intérieure, un mot qui déjoue l'illusion confortable de « plus tard » — l'exemple du Hajj est repris pour rendre concret ce basculement — et son rôle dans l'argumentation est de fonder la nécessité d'agir maintenant, de choisir l'ordre divin et des leaders qui rassemblent, afin que l'homme, loin de sombrer dans la perdition du temps, retrouve sa responsabilité de Khalifa par la présence, la vigilance et l'amour.

Ce verset est cité pour ancrer, dès l'ouverture du propos, la manière dont le temps peut devenir séduction et piège : dans le passage, la Sourate al-‘Aṣr (Sourate 103, verset 1) — « Au nom de Dieu clément et miséricordieux, par le temps, l'homme courra sa perte » — est évoquée au moment où l'on nomme la première ruse d'Iblis, celle qui enveloppe l'effort, la patience et la course humaine, et la transforme en une illusion de salut liée au simple défilement des heures; on la cite pour rappeler que le temps, s'il n'est pas habité par l'amour et la présence, devient instrument d'égarement; spirituellement, ce verset joue le rôle d'un réveil doux mais ferme, il invite à ne pas confondre l'œuvre du temps avec la station de lumière, à privilégier la voie mystique et l'amour — seul antidote à la perdition que cultive Iblis.

Ce verset est cité pour poser le diagnostic premier : « Par le temps » (Sourate Al‑Asr, 103:1) ouvre la méditation sur le cycle qui emprisonne l'homme et sur l'urgence spirituelle qui traverse le discours. Dans le texte, il apparaît au moment où l'orateur définit le temps comme le cercle d'Iblis, ce principe qui séduit, fascine par le confort et le progrès éphémères des qarya et nourrit le faux paradis de l'intellect; il est invoqué pour expliquer pourquoi l'humanité est en perdition si elle vit pour ce monde seul. Son rôle est d'établir le cadre théologique et moral : un constat de perte qui rend nécessaires les quatre paramètres — foi, actions, vérité et patience — et qui légitime la figure des al‑Mukhlisîn, centrés dans le Tawhid, retournant à la fitra et vivant l'âme pacifiée hors du joug du temps. Ainsi le verset devient clef, pierre angulaire du chemin proposé.

« Ce verset est cité pour… » Wa al-‘asr, inna al-insana lafi khusr, illa alladhina amanu wa ‘amilu as-salihat, wa tawassaw bil-haqq, wa tawassaw bis-sabr : il surgit en ouverture comme un arbre fondateur qui donne sens à toute la méditation sur le temps et la science du Livre, plantant le constat que l’homme est en perte si le temps n’est pas investi par la foi, l’action, l’appel à la vérité et la patience; il est appelé ici pour lier la notion mesurable du temps à ce temps spirituel que vivent les gens de la caverne, les maîtres et le *Khalifa*, montrant que la maîtrise du temps n’est pas une prouesse technique mais une transformation intérieure — par *iman*, *amal*, *tawassaw bil-haqq* et *sabr* — qui ouvre la miséricorde, permet le voyage hors du temps ordinaire et réalise la science du Livre dans le cœur.
Articles citant ce verset (10)

« Ce verset est cité pour… » rappeler, au cœur de la section « Le Temps Selon la Sourate Asr », l'urgence d'une lecture du temps qui nous transforme : le « Par le temps ! » vient comme un signe à la fois d'alerte et d'appel à l'éveil. Inséré après le récit des civilisations enfouies et de la caverne, il nomme le paramètre qui a gouverné leur chute et met en garde contre toute construction limitée au temps terrestre; il est invoqué pour montrer que seules la foi, les actions réparatrices et la patience permettent de sortir de cette course vaine. Dans le passage, le verset joue le rôle spirituel d'un pivot : il arrête la course profane, ouvre la voie vers la dimension créatrice hors du temps humain, et invite l'âme à se recentrer, à bâtir la civilisation d'Akher Zaman guidée par la foi et la patience.

Ce verset est cité pour ancrer l'idée que notre temps terrestre est l'épreuve où la patience devient essentielle: la Sourate 103, Le Temps, verset 1 est évoquée au moment précis où le discours place la patience comme la tête de la foi, après la parole de l'Imam Ali, alayhi salam, et au cœur de la réflexion sur la générosité et la condition humaine. Il apparaît ici comme une boussole, un appel à comprendre que notre histoire sur terre est faite de temps à traverser et non d'une attente passive, et qu'être du nombre des patients et des acteurs vertueux est la réponse spirituelle proposée. Le verset sert de fondement spirituel et théologique à l'argument: il légitime la patience active, relie l'expérience individuelle au dessein divin et transforme le temps vécu en opportunité de générosité et de foi véritable.

« Ce verset est cité pour… » placer sous nos yeux le sceau du temps comme témoin et juge de notre condition humaine : la Sourate 103, Le Temps (Al-'Asr), verset 1 survient dans le texte au moment où l'orateur nous invite à mesurer notre façon d'être sur cette terre, après avoir parlé d'as-Sâ‘a, de la déchirure de la lune et de l'âme lawwâma; il est prononcé pour secouer notre habitude de vivre comme si le temps était notre propriété et pour rappeler que le temps atteste de la perte et de l'errance d'Adam et des hommes conditionnés. Il est cité afin de montrer qu'il ne suffit pas de croire intellectuellement à l'Heure mais qu'il faut vivre à as-Sâ‘a ici et maintenant, mourir aux passions et renaître selon la nature primordiale; spirituellement il joue le rôle d'un appel, d'un repère qui invite à la rupture avec l'illusion temporelle et au retour vers l'âme pacifiée.
