À propos de la sourate L'étoile

Numéro

53

Nom arabe

النجم

Versets

62

Révélation

Médinoise

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9

مَا كَذَبَ ٱلْفُؤَادُ مَا رَأَىٰٓ

mā kadhaba l-fuādu mā raā

Muhammad Hamidullah

Le cœur n'a pas menti en ce qu'il a vu.

Rachid Maach

Son cœur n’a pas démenti ce que ses yeux ont contemplé.

Centre International Nur

Le cœur ne peut mentir devant ce qu’il a vu.

Analyse mot-à-mot

#1

pronom

quoi

Autres traductions possibles :

quoi
ce que
ce qui
que
#2

kadhaba

verbe

a menti

Autres traductions possibles :

a menti
a faussement affirmé
a trompé
a démenti
Racine:
#3

l-fuādu

nom

le cœur

Analyse linguistique :

cœur

Autres traductions possibles :

cœur
intellect
esprit
sentiment
Racine:
#4

pronom

quoi

Autres traductions possibles :

quoi
ce qui
ce que
que
#5

raā

verbe

a vu

Autres traductions possibles :

a vu
a regardé
a observé
a perçu
Racine:
L'Esprit de l'Imam Ali : Notre Lumière et Notre Identité
L'Esprit de l'Imam Ali : Notre Lumière et Notre Identité

Ce verset est cité pour… Sourate 53, L'Étoile, verset 11, apparaît ici comme l'écho de « Rabbi sharah li sadri » posé dès l'ouverture par cher Abdelkrim, un rappel que Dieu a ouvert la poitrine pour recevoir la lumière; dans le fil du texte il surgit au moment où l'on parle de l'Imam Ali comme souffle intérieur, comme porte de miséricorde et source de stabilité, pour dire que l'expérience spirituelle n'est pas une idée froide mais une expansion du cœur qui permet d'accueillir l'inspiration divine; il est cité pour relier la naissance d'une disposition intérieure à la vocation des rabbaniyyûn, montrant que la présence de l'Imam en nous n'est pas un mythe mais une ouverture active donnée par Allâhu, capable de transformer la peur en courage, la défaite en victoire; spirituellement, son rôle est d'authentifier la voie du cœur et d'autoriser la réception de la lumière qui rend notre temps l'instant de l'éternité.

Le Cœur : Clé de la Compréhension et de la Victoire Spirituelle
Le Cœur : Clé de la Compréhension et de la Victoire Spirituelle

Ce verset est cité pour rappeler, au creux de la réflexion sur le cœur, la certitude intérieure qui éclaire l'âme — Sourate 53, L'Étoile, verset 11 — et il apparaît ici comme un miroir posé devant le lecteur pour qu'il reconnaisse la vérité du ressenti spirituel. Dans le contexte de l'article, alors que l'on oppose la tromperie d'Iblis à la pureté du cœur, ce verset est amené pour appuyer l'idée que la vision du cœur ne se trompe pas et que la révélation descend sur ce trône intime du croyant; il arrive après les rappels sur la descente du Coran sur le cœur du messager et après l'exhortation à fuir l'idolâtrie de l'intellect. Son rôle spirituel est de sceller l'argument : il donne autorité à l'expérience intérieure, rend muets les murmures du malin et invite à lire et vivre le Coran avec la paix et la certitude du cœur, chemin vers la victoire et la purification.

L'Éveil à Dieu et la Lutte contre les Illusions
L'Éveil à Dieu et la Lutte contre les Illusions

Ce verset est cité pour ancrer ici l’idée que la révélation se vit et se voit au cœur, non comme un concept froid de l’intellect mais comme une vision intime et sincère qui ne ment pas sur ce qu’elle a perçu; dans le passage il apparaît au moment où l’on parle de l’attaque d’Iblis sur « fisudur n-nas », pour expliquer pourquoi l’ennemi vise la poitrine plutôt que le cerveau, et pour rappeler que l’éveil n’est pas une performance cérébrale mais une certitude du cœur. Il est rapporté afin de légitimer la pratique concrète — la mise en garde, la lutte quotidienne, la récitation vécue — en montrant que celui qui a rencontré la lumière dans son cœur témoigne d’une réalité intérieure. Spirituellement, il joue le rôle de pivot : il distingue la parole vide de la parole incarnée, appelle à la vigilance contre les chuchotements et invite à recevoir la révélation dans le lieu profond où naît la vraie perception.

Les Trois Séductions d'Iblis et la Voie de l'Amour Divin
Les Trois Séductions d'Iblis et la Voie de l'Amour Divin

Ce verset est cité pour rappeler, dans le cœur du récit sur la troisième séduction d'Iblis, que la parole droite n’est pas le fruit d’une passion égotique mais d’une inspiration qui élève. Dans le passage où l’on oppose la voix d’Iblis — Anna khair minhou, pleine d’orgueil — à la parole du Prophète, la phrase « Il ne prononça rien sous l'effet de la passion » est posée comme un repère : elle apparaît au moment où l’orateur montre que la vraie parole ne vient pas de l’ego ni d’un calcul rationnel, mais d’un contact intime avec l’Aimé, du fu'ād qui reçoit la révélation. C’est pourquoi elle est citée : pour distinguer la parole qui séduit et aliène de la parole qui guérit et relie, et pour offrir aux mukhlisīn et au Khalifa un modèle spirituel — parler comme Huwa, humblement inspiré, et ainsi échapper au piège linguistique d’Iblis.

Se Préserver des Suggestions d'Iblis par l'Éveil et la Foi
Se Préserver des Suggestions d'Iblis par l'Éveil et la Foi

Ce verset est cité pour ancrer l’idée que le cœur, quand il est sain et non voilé, perçoit la vérité profonde (Sourate 53, L'Étoile, verset 11) : il apparaît dans le passage où l’orateur évoque l'ascension du prophète pour souligner que le cœur « n'a pas menti » face à la vision divine, et il sert ici de repère spirituel contre les waswâs d'Iblis qui brouillent la poitrine et fabriquent des scénarios. Dans ce contexte précis, le verset est rappelé pour opposer la fidélité lumineuse du cœur à la ruse du chuchoteur, afin d’encourager le réveil intérieur et la récitation faite avec foi; son rôle théologique est de garantir que, lorsque l’âme se purifie par la vigilance et le refuge, elle redevient capable de recevoir la réalité céleste et de ne plus être entraînée dans l’illusion que veut imposer le malin.

Articles citant ce verset (8)

Le Cycle du Temps et l'Âme Pacifiée
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Ce verset est cité pour (Sourate 53, L'Étoile, verset 11) rappeler que ce que le cœur voit et ressent n'est pas une illusion mais une révélation intime qui confirme la présence divine au centre de l'âme ; dans le texte, il surgit au moment où l'on parle de l'ascension, de l'al-fu'âd et du témoin intérieur qui n'a pas menti sur ce qu'il a vu, et il ancre l'expérience prophétique et mystique au cœur même de l'argumentation sur les al-Mukhlisîn. Il est évoqué pour légitimer la confiance en la vision spirituelle face aux séductions d'Iblis et au faux paradis de l'intellect, afin de montrer que revenir à la fitra et vivre dans le Tawhid, c'est se placer au centre du cercle du temps sans en subir l'illusion ; son rôle spirituel est donc de garantir la véracité du chemin intérieur, d'encourager la foi, la patience et la justice comme preuves vivantes de cette vérité.

Les Visions et les Rêves dans le Coran : Une Distinction Essentielle
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Ce verset est cité pour ancrer, dès l'introduction et tout au long du développement sur les rêves et les visions, la certitude spirituelle que le cœur véritable ne trahit pas ce qu'il perçoit ; il est placé précisément dans le passage où l'on distingue ra’aytu, hilm et manâm afin d'opposer la vision limpide et inspirée à la production confuse et souvent maléfique du sommeil. Il est pris comme clé argumentative pour recommander de ne pas traiter tous les songes sur le même plan — la majorité, des bêtises, mais une minorité, des rûyâ authentiques venant d'en haut — et pour asseoir la responsabilité de ceux qui reçoivent cette lumière : reconnaître, garder et, au temps voulu, laisser le ta'wîl se réaliser. Spirituellement, ce verset sert de garantie que la vision est vérité intérieure, guide et appel, donnant à l'auteur le droit de distinguer, d'orienter et d'exhorter à la vigilance en ces temps eschatologiques.

L'Ascension du Prophète : Une Dimension au-Delà du Temps et de l'Espace
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Ce verset est cité pour Souligner la véracité de l'expérience du messager de Dieu (Sourate 53, L'Étoile, verset 11) et, dans le cours de ce texte, il arrive précisément au moment où l'on affirme que « le cœur n'a pas menti sur ce qu'il a vu » : il confirme que ce voyage au-delà du temps et de l'espace n'est pas une fable imaginaire mais une réalité reçue et attestée. Dans le récit de l'arbayah et de la carafe, de la traversée des sept cieux avec Djibril et de l'incapacité du raisonnable à tout embrasser, ce verset est cité pour couper court aux doutes et pour inviter l'âme à accepter le ghayb comme fondement de la foi; son rôle spirituel est d'asseoir l'autorité intérieure du Prophète, d'ouvrir la porte à la confiance en l'invisible et de lier cette ascension à la pratique vivante de la prière, qui devient ainsi la voie où le voyage devient partageable.