L'Histoire de David : Être Acteurs de Notre Foi et Préparer l'Unité Universelle
Introduction
« C'est ce monde que nous devons préparer, mes frères et mes sœurs, et nous ne pouvons pas rester passifs aujourd'hui, nous devons être acteurs. »
David, alayhis-salam, nous enseigne à travers son histoire à prendre nos responsabilités spirituelles. Cette narrative coranique n'est pas seulement une énigme, mais un appel à goûter la lumière divine au-delà de la simple compréhension raisonnable.
L'Histoire de David dans le Coran
Les Versets et l'Énigme
Le Coran nous plonge dans l'histoire de David avec ces versets troublants. Deux disputeurs entrent soudainement : « Était-elle parvenue la nouvelle des disputeurs quand ils grimpèrent au mur du sanctuaire ? Quand ils entrèrent auprès de David, il en fut effrayé. Ils dirent, n'aie pas peur, nous sommes tous deux en dispute. »
L'un dit à David : « Celui-ci est mon frère, il a 99 brebis, tandis que je n'ai qu'une brebis. Il m'a dit, confie-la-moi, et dans la conversation, il a fait pression sur moi. » David répond : « Il a été certain juste envers toi en demandant de joindre ta brebis à ses brebis. Beaucoup de gens transgressent les droits de leurs associés. »
Ces mots, « khulāṭ », signifient ceux qui mélangent. Dieu place ce terme précisément pour attirer notre attention. David, ému, demande pardon : « Et David, en ça, alors que nous l'avions mis à l'épreuve, il demanda donc pardon à son Seigneur et tomba prosterné et retourna à lui. »
Pourquoi David a-t-il peur dans son sanctuaire ? Pourquoi cette histoire de 99 brebis et d'une seule le pousse-t-elle à se repentir ? C'est une mise à l'épreuve par la révélation, qui alimente notre recherche intérieure.
Le Symbolisme du Mihrâb
Le Mihrâb, ce sanctuaire, porte la racine de « ḥarb », la guerre. Mais pour nous, « la guerre pour nous, c'est la guerre à Iblis. » Notre ennemi déclaré est Iblis, comme le dit le Coran : « C'est votre ennemi déclaré et prenez-le comme un ennemi. »
David est dans cet espace de lien céleste, comme Marie qui répond : « Entendez-le par nourriture spirituelle et nourriture céleste. Mais d'où te vient cette nourriture, Marie ? Et elle répond, ceci me vient de mon Seigneur. » Soudain, deux figures apparaissent, traversant le mur – une image du fantastique qui défie notre logique terrestre.
Nous avons perdu le vêtement de lumière ; gouvernés par l'âme et le raisonnement, nous craignons l'inspiration divine. Comme Moise avec son bâton devenu serpent : « Dieu lui dit n'aie pas peur. » David vit une expérience hors du temps, un message du ciel pour son évolution prophétique.
La Quête Spirituelle et la Lecture du Coran
Il y a la compréhension raisonnable, mais aussi le goût du cœur, de l'amour et de la lumière. « Comprendre peut inclure une compréhension qui est raisonnable, mais goûter, cela fait appel aux lois du cœur et de l'amour et de la lumière, de l'inspiration et de la révélation. »
C'est le langage des prophètes, de Jésus fils de Marie, de notre messager, et de celui que nous attendons : Al Mahdi, fils de Fatima, que Dieu hâte sa parousie. Le Coran n'est pas à lire comme un livre ordinaire. « Vous devez lire le Coran. Mais vous ne devez pas le lire comme tout le monde le lit. Vous devez le lire avec l'esprit de ce mot-là que je viens d'employer, énigme. »
C'est un squelette solide d'où jaillit une puissance lumineuse pour ceux qui s'interrogent. « À partir de cette structure et de cette base solide qu'est le livre que nous avons entre les mains, il y a une puissance lumineuse, un fluide lumineux extraordinaire pour ceux qui s'interrogent sur les livres. »
Lisez comme des enfants en quête de Dieu, à l'image de Moise ou Abraham. « Dieu, qui es-tu ? Où es-tu ? » Si vous êtes passionnés, des choses magnifiques apparaîtront. Un Hadith dit : « Si vous voulez parler avec Dieu, alors lisez le livre de Dieu. » Mais lisez pour recevoir : « Il y a lire et recevoir de Dieu. Et là, Dieu te parle. Dieu te montre. Dieu te fait goûter. »
Nous sommes une part de ce livre ; nous devons en être les acteurs.
Le Message des Brebis : Responsabilités et Unité des Lignées
Ne Pas Mélanger les Responsabilités
L'histoire des deux frères symbolise nos devoirs divins. « Pour être un Khalifa, il ne faut pas être celui qui s'accapare quelque chose qui ne lui appartient pas. » Dieu donne à chacun une particularité, une responsabilité unique.
Le mot « khulāṭ » avertit contre le mélange. Regardez les lignées prophétiques : celle d'Isaac, riche en prophètes jusqu'à Jésus, les Bani Isrâ’îl ; celle d'Ismaïl, menant à notre messager il y a 1400 ans, plus modeste en nombre.
- Isaac et Ismaïl sont frères, fils d'Abraham, le premier musulman.
- La lignée d'Isaac a produit beaucoup de prophètes, comme 99 brebis.
- Celle d'Ismaïl en a produit peu, comme une seule brebis.
Mais on ne mélange pas : « On ne peut pas mélanger les deux. C'est une seule et même réalité, mais c'est deux responsabilités différentes pour construire l'histoire de la fin des temps. »
Dieu dit : « Nous ne faisons aucune différence entre les prophètes. » Pourtant : « Nous les avons favorisés les uns par rapport aux autres. » Chacun sert sa particularité, manifestation de la volonté divine. « Être la manifestation de la volonté de Dieu, c'est prendre la responsabilité qui t'incombe et pas une autre. »
Contre la Division, pour la Foi Universelle
Mélanger mène à la division, au sionisme spirituel. À la fin des temps, juif, chrétien et musulman ont un rôle eschatologique. « Si chacun comprend que le juif, il a un rôle à jouer dans l'eschatologie, que le chrétien, il a un rôle à jouer dans l'eschatologie, que le musulman, il a un rôle à jouer dans l'eschatologie et que chacun prend la responsabilité qu'il a en tant que juif, musulman ou chrétien, eh bien, il appelle à la foi d'Abraham. »
La foi est universelle : « Il croit en ce qui est descendu vers toi, et ce qui est descendu à toi. » Croire au Coran implique la Tawrat, l'Injîl, le Psaume de David. L'islam confirme, n'efface pas. « L'islam est venu confirmer ce qu'il y a avant, il n'est pas venu effacer. »
Préparons l'avènement du Messie, Jésus fils de Marie, et du Mahdi, fils de Fatima, par l'unité, non la division.
Conclusion
Cette histoire de David nous appelle à être responsables de nos dons divins, à éviter le mélange des rôles, et à unir les lignées abrahamiques dans une foi universelle pour bâtir un monde de paix et de fraternité. Nous devons lire le Coran en quête, goûter son inspiration, et agir comme prophètes de l'unité eschatologique.
« Le futur, mes frères et mes sœurs, le langage du Messie, Jésus fils de Marie, le langage du Mahdi, fils de Fatima, ça n'est pas un langage comme nous l'entendons, une loura, une linguistique. C'est un langage du cœur. C'est le langage de l'esprit. C'est le langage de la foi universelle. »






