À propos de la sourate La vache
Numéro
2
Nom arabe
البقرة
Versets
286
Révélation
Médinoise
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90
وَإِذْ قَالَ رَبُّكَ لِلْمَلَـٰٓئِكَةِ إِنِّى جَاعِلٌ فِى ٱلْأَرْضِ خَلِيفَةً ۖ قَالُوٓا۟ أَتَجْعَلُ فِيهَا مَن يُفْسِدُ فِيهَا وَيَسْفِكُ ٱلدِّمَآءَ وَنَحْنُ نُسَبِّحُ بِحَمْدِكَ وَنُقَدِّسُ لَكَ ۖ قَالَ إِنِّىٓ أَعْلَمُ مَا لَا تَعْلَمُونَ
wa-idh qāla rabbuka lil'malāikati innī jāʿilun fī l-arḍi khalīfatan qālū atajʿalu fīhā man yuf'sidu fīhā wayasfiku l-dimāa wanaḥnu nusabbiḥu biḥamdika wanuqaddisu laka qāla innī aʿlamu mā lā taʿlamūna
Muhammad Hamidullah
Lorsque Ton Seigneur confia aux Anges: «Je vais établir sur la terre un vicaire «Khalifa». Ils dirent: «Vas-Tu y désigner un qui y mettra le désordre et répandra le sang, quand nous sommes là à Te sanctifier et à Te glorifier?» - Il dit: «En vérité, Je sais ce que vous ne savez pas!».
Rachid Maach
Mentionne ces paroles adressées par ton Seigneur aux anges : « Je vais installer un vicaire sur terre où ses descendants se succéderont de génération en génération. » Les anges s’étonnèrent : « Vas-tu y installer des êtres qui y répandront le mal et y feront couler le sang alors que, par nos louanges, nous célébrons Ta gloire et sanctifions Ton nom ? » Il dit : « Je sais des choses que vous ignorez. »
Centre International Nur
Lorsque ton Seigneur dit aux Anges : « Je vais installer sur terre une succession», ils dirent : « Y installeras-Tu qui y sèmera le désordre et y répandra le sang, alors que nous autres sommes là à Te rendre gloire et à Te sanctifier ? » Il dit : « Je sais ce que vous ne savez pas. »
Analyse mot-à-mot
wa-idh
et quand
Analyse linguistique :
et
Autres traductions possibles :
qāla
dit
Autres traductions possibles :
rabbuka
ton Seigneur
Analyse linguistique :
Seigneur
Autres traductions possibles :
lil'malāikati
aux anges
Analyse linguistique :
pour les anges
Autres traductions possibles :
innī
je
Autres traductions possibles :
jāʿilun
établissant
Analyse linguistique :
faiseur
Autres traductions possibles :
fī
dans
Autres traductions possibles :
l-arḍi
la terre
Analyse linguistique :
terre
Autres traductions possibles :
khalīfatan
successeur
Autres traductions possibles :
qālū
ils dirent
Analyse linguistique :
dirent
Autres traductions possibles :
atajʿalu
fais-tu
Analyse linguistique :
fais
Autres traductions possibles :
fīhā
dans
Autres traductions possibles :
man
qui
Autres traductions possibles :
yuf'sidu
corrompre
Autres traductions possibles :
fīhā
dans
Analyse linguistique :
dedans
Autres traductions possibles :
wayasfiku
et verser
Analyse linguistique :
verser
Autres traductions possibles :
l-dimāa
le sang
Analyse linguistique :
sang
Autres traductions possibles :
wanaḥnu
et nous
Analyse linguistique :
nous
Autres traductions possibles :
nusabbiḥu
glorifions
Analyse linguistique :
nous glorifions
Autres traductions possibles :
biḥamdika
par ta louange
Analyse linguistique :
louange
Autres traductions possibles :
wanuqaddisu
et nous sanctifions
Analyse linguistique :
nous sanctifions
Autres traductions possibles :
laka
pour toi
Analyse linguistique :
à toi
Autres traductions possibles :
qāla
dit
Autres traductions possibles :
innī
je
Analyse linguistique :
certainement
Autres traductions possibles :
aʿlamu
sais
Analyse linguistique :
savoir
Autres traductions possibles :
mā
quoi
Autres traductions possibles :
lā
non
Autres traductions possibles :
taʿlamūna
savez
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour rappeler ce moment où les anges interrogent la sagesse de Dieu en demandant qu'on établisse sur la terre un vicaire et en évoquant la possibilité de corruption, et il surgit exactement là où le texte parle de la science limitée des anges et de leur manière d'apprendre : intelligents mais obéissants, ils voient un aspect de la réalité et ne maîtrisent pas l'autre. Il est appelé à témoigner que la décision divine dépasse le raisonnement et que Dieu sait ce que vous ne savez pas, révélant que la place de l'homme — son rôle au‑delà du temps et de l'espace — relève d'une dimension que la raison ne peut circonscrire. Sur le plan spirituel, il ancre l'humilité devant le ghayb, prépare le cœur à accepter l'ascension comme porte vers l'origine et fonde l'exigence de la foi, non du savoir seulement.

Ce verset est cité pour situer la Genèse du défi humain et l’étonnement angélique : la Sourate 2 (Al-Baqara), verset 30, où Dieu annonce la création d’un khalīfa et les anges s’interrogent sur la possible désobéissance et le versement du sang. Dans le texte, il intervient au moment où l’auteur expose la création d’Adam et les trois particularités de l’homme (terre, beauté façonnée, insufflation du rūḥ), et sert à montrer la vision restreinte des anges face à la temporalité humaine — ils ne voient que guerre et transgression — tandis que Dieu détient le Ta’wîl qu’eux ignorent. Il est cité pour justifier l’affirmation centrale : l’homme est investi d’une vocation paradoxale, capable de chute comme de transformation, et cet étonnement angélique souligne l’espace laissé à l’épreuve, à la liberté et au projet eschatologique où le khalīfa doit, malgré la séduction d’Iblis, accomplir sa destination.

Ce verset est cité pour ancrer immédiatement la réflexion dans l’origine même de la destinée humaine, ce moment premier où Dieu annonce aux anges qu’Il veut établir sur la terre un Khalifa, et où l’incompréhension angélique révèle la profondeur de cette vocation; il est placé au début de l’article comme clef qui ouvre le fil conducteur — la création d’Adam, l’apprentissage des noms, la souveraineté conférée à l’homme — et explique pourquoi cette responsabilité échappe à la seule logique angélique et requiert une science révélée ; cité ici, il légitime la thèse centrale selon laquelle l’homme possède une autorité ontologique sur la création, une vocation céleste retardée par le défi d’Iblis et destinée à s’accomplir pleinement à la fin des temps avec l’avènement du Messie (Jésus) et du Mahdi, offrant ainsi au lecteur la fondation spirituelle et théologique de tout le développement qui suit.

Ce verset est cité pour rappeler l’origine et la mission de l’homme dans le récit que nous venons d’entendre, placé au cœur du dialogue sur la création, la chute et la possibilité de retour à Dieu ; il surgit précisément au moment où l’on explique que les anges ont vu l’avenir de l’homme, se sont inquiétés et que Dieu, répondant « Je sais ce que vous ne savez pas », a enseigné à Adam les noms, conférant à l’homme une dignité et une capacité unique, instantanée, de recevoir la science. Il est là pour justifier pourquoi l’homme, bien que fait de terre, dépasse en réception immédiate même les Djinns et les anges, et pour poser la responsabilité qui attire la convoitise d’Iblis et le risque d’altération de la création ; spirituellement il sert d’ancre théologique à l’idée que l’homme n’est pas réduit au corps ni au temps, mais appelé à retrouver la parole divine et à résister aux séductions qui veulent changer sa nature.

« Ce verset est cité pour… » poser la scène où, après avoir décrit la nature lumineuse et obéissante des anges — voués au tasbîh et à la taqdîs — l’auteur invite à comprendre leur étonnement quand Allâhu annonce la création d’un Khalifa sur la terre ; il est évoqué au cœur du développement sur la création de l’homme pour expliciter pourquoi les anges interrogent Dieu, depuis leur regard limité qui n’a perçu, jusqu’à un certain point, que meurtre, désordre et rébellion ; il est cité afin de contraster cette vision fragmentaire avec la sagesse divine — « Je sais ce que vous ne savez pas » — et pour asseoir l’idée théologique que la vocation humaine dépasse l’apparente désorganisation observée par les cieux, que l’homme, façonné d’argile, perfectionné et animé par le Rûh, porte une finalité que les anges, par leur position temporelle et leur nature, ne pouvaient anticiper, ouvrant ainsi la voie à la suite de la réflexion.

Ce verset est cité pour rappeler d’emblée le choc primordial où la parole divine fait surgir une réalité nouvelle : « Je vais créer l’homme, Khalifa sur cette terre », parole qui sert de fil rouge à tout le propos. Il intervient dans l’introduction pour poser le cadre — la surprise des anges, la rupture des logiques établies, l’entrée d’une créature née de terre qui bouleverse les mesures de l’intelligence angélique — et il est convoqué ensuite pour fonder la dramatisation du refus d’Iblis, la mise à l’épreuve de l’homme et le sens de sa mission. Sa citation donne autorité au récit : elle légitime la vocation du Khalifa, explique la discordance entre lumière et terre, et permet de lire l’histoire cosmique comme une initiation où les raisonnements doivent mourir pour laisser place à la parole divine et à la responsabilité humaine, surtout au cœur de la Laylat Al-Qadr.

Ce verset est cité pour ancrer, au cœur du propos, l’idée que l’homme n’est pas un hasard mais un vicaire porteur d’un mystère que même les anges, face à notre inertie de terre et notre histoire de corruption, ne peuvent pleinement comprendre; placé dans la genèse évoquée par la Sourate al-Baqara, il surgit au moment où les anges s’interrogent et où Dieu répond par ce silence plein de sagesse — « Je sais ce que vous ne savez pas » — donnant ainsi à l’humilité humaine une assise divine. Il est convoqué pour soutenir la thèse de l’article: nous avons reçu directement des noms et une science qui dépassent le simple mouvement et l’intelligence, et c’est cette origine qui nous appelle à nous souvenir, à mourir avant de mourir et à retrouver notre demeure; spirituellement, le verset légitime notre vocation, rappelle la responsabilité créaturelle et ouvre le chemin d’une révélation qui transforme le cœur.

Ce verset est cité pour ancrer, dans la méditation du texte, la scène où Dieu annonce aux anges qu’Il établira sur terre un Khalifa (Sourate al-Baqara, La Vache, verset 30), et c’est précisément dans ce moment que l’auteur pose la Genèse comme fondation de la différence entre anges, Djiin et homme ; le verset sert ici de point de départ pour montrer que l’homme reçoit directement une science des noms, sans mouvement ni accumulation temporelle, contrairement à l’ange ou à Iblis. Il est cité pour légitimer la « particularité » humaine évoquée tout au long de l’article : celle d’un don réservé, hors du temps et de l’espace d’Iblis, qui permet à l’homme d’accéder à son essence et de résister à la séduction. Spirituellement, ce verset joue le rôle d’un phare théologique qui rappelle pourquoi l’éveil et la vigilance sont la voie pour vivre ici sans être assujetti aux lois du temps qui servent Iblis.

Ce verset est cité pour poser le point de départ de la réflexion sur le statut humain : dans la section où les Anges découvrent l'annonce divine « Je vais établir sur terre un Khalife », il sert de pierre angulaire pour mettre en scène la tension entre prédestination et responsabilité. Il est cité parce qu’il provoque la question des Anges — « vas-Tu y désigner quelqu’un qui y sèmera le désordre ? » — et révèle la surprise devant un être capable de désobéir, ouvrant ainsi la voie à la réponse divine « Je sais ce que vous ne savez pas ». Spirituellement, ce verset montre que le projet divin enveloppe une liberté dite risquée mais riche de potentialités : il installe l’homme comme porteur de noms, détenteur d’une connaissance qui dépasse l’objection angélique, et invite le lecteur à trouver le juste milieu entre Al-Qadr et al-qadâ’, en assumant le don de responsabilité inscrit dans le destin.

« Ce verset est cité pour… » dans le passage, il surgit au moment précis où les anges interrogent la sagesse de la création d'Adam, offrant la clé narrative qui répond à leur étonnement : pourquoi engendrer un être qui pourrait semer le sû’ alors que les anges célèbrent la louange ? La référence à Sourate 2, La Vache, verset 30 est ici invoquée pour poser la scène où Allâhu annonce la venue d’un Khalifa et met en lumière la réponse divine qui précède toute discussion, celle de l’enseignement des noms à Adam ; il est cité pour légitimer la posture divine d’initiateur, pour opposer l’adoration acquise d’Iblis et la révélation instantanée donnée à notre père, et pour faire entrer le lecteur dans le mystère du don non mérité. Spirituellement, ce verset tient le rôle d’un pivot : il fait naître la réflexion sur la parole, la connaissance reçue et sur l’humilité requise devant la volonté de Dieu.

Ce verset est cité pour rappeler, dans le passage sur la Genèse et le Khalifa, la parole divine « Inni ja'ilun fil ard Khalifa » (Sourate 2, La Vache, verset 30) et pour ancrer toute la réflexion dans la vocation humaine : placé sur Balad al-Amin, Adam est présenté comme Khalifa universel, non comme un mythe lointain, mais comme une mission vivante qui appelle au retour et à la transformation quotidienne. Il surgit au moment où l'auteur explique la descente, la pause liée à l'arbre et la nécessité de rester attachés au texte : le verset légitime l'idée que l'homme doit reprendre sa charge sur toute la terre, être inspiré, questionner, se laisser guider par la révélation; c'est lui qui fonde théologiquement l'appel à l'intimité avec la révélation, la responsabilité collective face à Iblis et l'espérance du rétablissement final par le douzième héritier.

Ce verset est cité pour rappeler, dans le fil de cet article qui replace l’histoire d’Adam et de Moise au centre de Balad el-Amin, l’annonce faite aux anges de la création d’un Khalifa sur terre (Sourate 2, La Vache, verset 30) : il intervient au moment où l’auteur tisse la généalogie sacrée du lieu, reliant la création de l’homme, la terre sécurisée et la révélation à Moise afin de contester les faux récits touristiques. On mobilise ce verset pour affirmer que l’homme n’est pas né au hasard mais placé intentionnellement sur une terre precise et sacrée, investie d’une mission; spirituellement il sert de fondement à l’argument selon lequel Balad el-Amin est le théâtre originel du devoir de Khalifa, appelant à la vigilance morale face aux séductions technologiques et aux faux paradis comme Néom, et invitant la communauté à tenir ferme dans sa responsabilité.

Ce verset est cité pour ancrer notre méditation sur la vocation humaine dans le récit où Allâhu dit aux anges qu’Il va établir sur terre un vicaire (Sourate Al‑Baqara, verset 30), placé au cœur du texte lorsque l’auteur évoque Adam, les noms et la prosternation des anges face à cette réalité mystérieuse; il sert ici de pierre angulaire pour expliquer pourquoi l’homme n’est pas créé en vain mais investi d’une mission, pourquoi les « noms » lui donnent pouvoir et responsabilité au‑delà de l’apparence, et pourquoi Iblis, par orgueil, refuse ce dessein. On le cite pour légitimer la primauté spirituelle de l’homme en tant que Khalifa, pour opposer la sagesse du cœur à la seule logique, et pour inviter à l’éveil et à la retrouvaille de notre destinée: ce verset fait résonner l’appel à la foi, à la responsabilité et à l’unité autour du tawḥīd et de l’amour du messager.

Ce verset est cité pour nous rappeler, dans la partie où l’on parle de « L'Homme comme Khalifa », que notre présence sur terre n’est pas un hasard mais une vocation sacrée : homme créé pour être représentant de Dieu, appelé à porter Sa main dans le monde. Ici il surgit au cœur du discours sur Adam, la prostration refusée d’Iblis et la prédisposition unique dont l’homme a été doté, venant confirmer notre dignité et notre responsabilité face au temps et à la science ; il est la clé spirituelle qui légitime la confiance en la « science innée » et nous invite à refuser la ruse d’Iblis qui ferait croire à notre impuissance. Parmi les arguments de l’article, ce verset joue le rôle d’un appel éveillé : être Khalifa signifie servir, ordonner avec miséricorde, vivre le temps de l’éternité et transformer savoir et épreuve en service lumineux pour l’humanité.

Ce verset est cité pour introduire doucement le moment où Allâhu annonce la venue du Khalifa et où les cœurs angéliques s'interrogent, car il apparaît dans le passage où l'on médite la Genèse, la création des anges, d'Iblis et d'Adam; ici il est rappelé au point précis où les anges demandent « Va‑tu y établir celui qui va répandre la corruption... », et cette interrogation sert de pivot pour toute la réflexion. Il est cité parce qu’il pose la vocation humaine, provoque le Tadabbur et met en lumière la différence entre l’adoration angélique, la méthode iblisienne et la nature Ummî d’Adam, ouvrant la possibilité du choix et de l’apprentissage direct de Dieu. Spirituellement, son rôle est de nous réveiller à notre appel de Khalifa — responsabilité, ordre, fidélité — et de montrer pourquoi il nous faut nous détacher de la méthode d’Iblis pour retrouver la réception pure, innée, qui permet d’entrer dans le royaume ordonné que l’on vise.

Ce verset est cité pour ancrer, dès le cœur du récit, la vocation profonde de l'homme comme Khalifa sur terre, et ainsi éclairer toute la dynamique entre Moise et Pharaon : ici, dans le texte, il surgit au moment où l'on parle de mission, de royauté divine et de l'appel à une vie véritable. Contexte et fil conducteur se rejoignent — la nécessité d'être vivant pour entendre les signes, la révélation qui transforme, et la confrontation entre une royauté héritée et une royauté supérieure — le verset sert de fondement théologique à l'argumentation, rappel que l'appel de Moise n'est pas une simple querelle politique mais l'invitation à réaliser la dignité que Dieu confie à l'humain. Spirituellement, il place le lecteur en responsabilité : répondre à l'appel, se lever de l'ombre, reconnaître que la vraie souveraineté est éthique et spirituelle, et que tout choc transformateur vise à réveiller cette charge sacrée en nous.
Articles citant ce verset (19)

Ce verset est cité pour rappeler, dans le récit de la Genèse évoqué, le moment où Dieu annonce aux anges l'établissement d'un Khalifa sur terre, déclencheur de toute la scène où Adam reçoit les noms, où les anges s'inquiètent et où Iblis refuse de se soumettre; il est introduit pour poser la vocation première de l'homme et pour expliquer pourquoi la purification est la condition sine qua non de cette mission. Le texte l'utilise comme clé de lecture : être Khalifa implique une parole reçue, une science instantanée, et une responsabilité face aux suggestions d'Iblis; ce verset rend tangible la distinction entre les espèces, montre l'origine de l'hostilité satanique et justifie la nécessité permanente de Taqwa, de rejet du waswas et de devenir parmi les mukhliṣîn, porteurs de la parole divine, capables de retourner à la nature primordiale.

Ce verset est cité pour rappeler que l'homme a reçu de son Créateur une mission première, celle d'être Khalifa, et il est évoqué précisément au moment où l'auteur décrit l'enseignement des noms à Adam et la nature de cette autorité originelle; il surgit comme point d'appui quand on explique que connaître les noms, c'est détenir la clé de la fonction et que cette fonction fait de l'homme le représentant sur terre, placé dans al-Balad al-Amin, avant que l'intervention d'Iblis ne mette la destinée en pause. Il est cité pour légitimer la dignité et la responsabilité humaines face aux mirages modernes, pour réorienter l'âme vers le modèle divin et pour rappeler que notre séjour est une épreuve préparatoire et que la vraie histoire du Khalifa doit reprendre son cours à la fin des temps, retrouvant la Genèse et l'essence de l'homme.

Ce verset est cité pour rappeler, dans la Genèse évoquée par l'article, que Dieu annonce aux anges la création d’un Khalifa sur la terre, posant ainsi l’homme au centre d’une vocation première et sacrée; il apparaît au moment où l’on distingue les trois natures de la création et où l’on insiste sur le fait que l’homme reçoit instantanément la science, sans parcours temporel ni expérimentation, comme quand « j'ai appris à Adam le nom de toute chose » est évoqué; il est cité pour légitimer l’idée que notre origine n’est pas seulement biologique mais spirituelle, une dépossession de savoir donné par la grâce, et pour fonder la thèse que la science de la fin des temps est retour à cette origine; spirituellement, ce verset porte la responsabilité et l’espérance: il confère au Khalifa la capacité de recevoir le Ta’wîl, d’incarner le Tawhid le plus élevé et de laisser Dieu agir à travers lui, transformant l’héritage en mission.
